Nous sommes rentrés à la maison après une semaine de vie citadine. Resto tous les jours matin, midi et soir (eh oui, quand on loge à l’hôtel il n’y a pas trop le choix), sauf un soir où nous avons été invites à diner chez notre ambassadeur.
Vivre à l’hôtel ce n’est pas trop mon truc, après deux jours cela devient certes une routine et les serveurs commencent à nous connaître, mais nous savons aussi à l’avance ce qui sera au menu (le choix est assez limité) et même si la cuisine est plutôt bonne, au bout de quelques itérations on commence à rêver de la maison.
Le diner à la résidence nous a permis de rencontrer d’autres expatriés ainsi qu’une partie du staff de l’ambassade et nous avons eu la surprise de découvrir que le n°2 de l’ambassade est mon cousin (sous-germain), même si je dois avouer l’avoir rencontré pour la première fois à cette occasion (ou ne pas me souvenir de nos rencontres précédentes qui étaient probablement en culottes courtes), mais le monde est quand même petit !
Au dîner il y avait également l’ambassadeur de France, vieux compagnon d’armes de notre ambassadeur, qui ont partagé leurs souvenirs de poste à Moscou pendant la guerre froide, période manifestement fascinante qui m’a permis de réaliser que les choses étaient encore bien plus subtiles que ce que l’on retrouve dans les romans d’espionnage.
Nos passages par Kinshasa sont plus ou moins obligés car quasi tous nos clients, fournisseurs et banques ne s’aventurent pas ou très rarement jusque dans nos contrées. L’attachée de l’ambassade responsable de l’agriculture nous a quand même promis une visite prochaine et le ministre de l’agriculture (congolais) nous a promis la même chose, mais il faut être à Kinshasa pour initier ces visites.
Nous sommes rentrés à la plantation avec un petit avion chargé comme une mule, mais voyage sans encombre ou je reste fasciné par la différence entre le champs de patates qu’est l’aéroport national de Ndolo à Kinshasa et notre piste (en termitières) qui est presque lisse comme un billard.
A la maison nous avons retrouvé Makala en pleine forme qui gémissait de plaisir à nous retrouver.
Maison ou les travaux sont terminés, peintures faites et ou nous pouvons commencer à aménager pour de vrai. Comble de luxe, le camion transportant nos malles à réussi à traverser la Loange avec le bac (poussé par notre « Superman » unijambiste – voir récits précédents) et est arrivé le même jour (vendredi) dans la nuit.
Samedi matin les malles ont été déposées à la maison et c’est comme si nous étions à la noël de pouvoir déballer et retrouver les choses dont nous pensions avoir besoin ici. En fait, tout ce qui est dans les malles sera d’une grande utilité, mais maintenant nous aspirons à ces petites ou moins petites choses qui rendraient la vie encore plus agréable. Ainsi je rêve d’avoir ma caisse à outils pour ne pas dépendre des artistes locaux pour serrer un écrou, visser ou couper une petite latte. C’est une des choses que je prends en priorité avec moi lors de ma prochaine visite en Belgique (heureusement assez proche).
Ces nouvelles vous parviendrons avec un peu de retard, car pour le moment nous sommes sans internet, mais comparé à notre expérience de ce pays il y a 25 ans ce n’est que peu de choses car à cette époque il fallait 3 semaines pour faire passer un message.
La grande nouvelle c’est aussi que nous avons profité du week-end pour emménager dans nos nouveaux quartiers et pour la première fois vider nos valises pour ranger nos affaires dans des « armoires ». Les armoires sont en fait des étagères en bois brut peintes, très élémentaires, mais quel confort.
Voilà pour les dernières nouvelles et photos, dont une prise ce dimanche matin au petit déjeuner sur la terrasse car nous avions reçu des réclamations qu’il n’y avait pas de photos de nous. C’est maintenant chose faite avec un breakfast selfie…
Ces nouvelles sont postées avec un peu de retard, car étions sans internet, mais comparé à notre expérience de ce pays il y a 25 ans ce n’est que peu de choses car à cette époque il fallait 3 semaines pour faire passer un message.
We are back home after a week of city life. Eating at the restorant three times a day (not much choice when staying in a hotel) except for one evening, when we were invited for dinner by our ambassador. I am not a great fan of hotels, after a few days it however becomes a routine, staff recognise us and we know the menu by heart (it is somewhat limited to start with) and even if the food is rather good after a few iterations I long for home.
The diner at the residency gave us an opportunity to meet a few other expatriates and part of the embassy staff. We had the surprise to find out that the n°2 of the embassy is my cousin (once removed), whom I do not remember meeting previously, but what a small world.
The French ambassador, who also joined us is an old acquaintance of our ambassador as they shared the same compound while posted in Moscow during the cold war. An obviously very interesting period and based on the tales we heard I can only conclude that things were far more subtle than what one reads in the spy novels.
Our visits to Kinshasa are more or less obligatory because all our clients, suppliers and banks will rarely make it to Mapangu (if ever). The person in charge of agriculture at the embassy has however promised to come and visit us in the near future and the Congolese Minister of Agriculture has also expressed the wish to come and see us, so showing up in the capital does trigger some interest.
We returned to the plantation with a small plane filled to capacity, but with nothing to report other than the scenery that continues to marvel us and the difference between the very “hobbly” national airport in Kinshasa and our smooth landing strip here in Mapangu.
At home we were welcomed by howls of happiness from Makala. Home where the works are now finished, including a fresh coat of paint, ready for us to move in. On cue with the completion of the works, the truck carrying our trunks was able to cross the Loange river on the ferry pushed by our one-legged “Superman” – see previous posting), which arrived the same day in the night. Saturday morning our belongings were delivered at home and it was as if Christmas had started all over again being able to unpack all the goodies we had assumed would be useful here. In fact everything will be of great use, but now we think of all these things it would be nice to have. I dream of having my tool kit and not being dependend on our local artists to tighten a bolt, fasten a screw or cut a piece of board. It will be one of the first items I will pack when I next travel to Belgium (actually quite soon).
This news comes to you with some delay because we have been orphaned of our internet connection for most of the day, however compared to our experience here 25 years ago this is nothing as back then it took 3 weeks to get a letter sent to our family and friends.