Bonjour vous tous,
dimanche 17 avril
Marc est revenu d’Europe jeudi soir. Vendredi et samedi matin , travail au bureau pour lui, pour moi, vendredi, visite d’un magnifique jardin chez une artiste d’origine portugaise qui m’a généreusement invitée après une rencontre fortuite au restaurant de l’hôtel pour lequel elle a conçu de superbes cache- ou plutôt révèle- pots à base morceaux de grumes non exploitables pour la construction. Fernanda a une magnifique collections d’orchidées et de plantes natives et est très sympathique ! Nous avons convenu de rester en contact et que je lui fasse signe la prochaine fois que nous voyagerons sur Kin pour organiser quelque chose et rencontrer nos conjoints mutuels. Il y a aussi Corinne et son mari qui ont repris la lourde tâche de diriger et rénover l’hôtel “Pullman Grand Hôtel”, qui est notre point de chute en attendant de trouver un studio. Corinne est une française dynamique et souriante avec laquelle je crois que ” le courant passe” aussi . Bref ” all in all” malgré l’absence de mon âme sœur j’ai eu du bon temps à Kin.
Evidemment, la semaine a commencé par la cohorte de courses à faire pour améliorer notre installation à Mapangu et regarnir les provisions. Comme Brabanta affrète de plus petits avions pour les échanges Mapangu <—>Kin, le poids alloué par voie d’air est encore plus réduit donc seuls les surgelés et produits frais pour les expatriés seront achalandés par avion. le reste transite à présent par voitures et camions et sera donc plus sporadique tant que la traversée de la rivière Loange est problématique ( voir édits précédents et défection du ” superman ” ). Samedi nous nous avons testé un autre restaurant dont le cuisinier est un belge “à la retraite”, passionné de cuisine, et ça se succule ! Nous sommes revenus les papilles gustatives toujours enchantées ! Je cède la plume, ou plutôt , le clavier à Marc.
Mon séjour en Europe, Fribourg via Bruxelles, pour un conseil d’administration, était plutôt court, même si le vol du retour a été retardé d’un jour pour cause de “difficultés” à l’aéroport de Zaventem. Le timing m’a quand même permis de voir Katia, Gilles et Maïté et de passer une soirée avec Emilie et Filip, ce qui était très agréable.
L’aéroport de Bruxelles était à nouveau opérationnel quand je suis arrivé, mais son accessibilité pas évidente car il y a des contrôles de sécurité sur la route d’accès qui provoquent des embouteillages monstres (un de mes collègues a mis 3 heures pour aller du ring jusqu’au terminal de l’aéroport) et empêche les taxis d’arriver à l’aéroport pour les passagers à l’arrivée. Les options de transport sont fort limitées car les trains ne s’arrêtent pas à l’aéroport, c’est le chaos dans les bus et il faut patienter des heures pour un taxi. Pour le départ, vers Genève dans un premier temps, c’est aussi le parcours du combattant et il est effectivement préférable de voyager avec le moins de bagages possibles car il faut suivre un vrai labyrinthe à travers des zones de parking pour accéder au lieu d’enregistrement, provisoirement installé dans des tentes sous haute surveillance militaire.
A Fribourg tout s’est passé sans problèmes, j’ai même cru me réveiller à Mapangu quand j’ai ouvert les rideaux de ma chambre (voire photo ci-dessous). Par contre, au moment de reprendre l’avion pour Bruxelles nous avons eu la surprise d’apprendre que les aiguilleurs du ciel belges avaient décidé de se porter pâles, la honte! Je ne ferai pas plus de commentaires, mais je n’en pense pas moins. Il faut dire que l’humeur des compatriotes rencontrés durant cette courte visite n’était pas vraiment à l’optimisme.
Mon retour à Kinshasa s’est déroulé sans encombre, dans un avion presque vide. J’avoue être content de retrouver ma petite femme et nos quartiers, même si nous devons encore passer quelques jours à Kinshasa avant de réellement retrouver nos pénates. Mardi nous volerons directement sur la plantation avec un “petit” avion organisé par des missionnaires américains, ce qui fait que nous n’aurons droit qu’au stricte minimum en bagages en plus des vivres frais pour tous les expatriés.
Le mois de mai s’annonce bien rempli en visites, car outre Emilie et Filip qui viennent nous voir dans un peu plus de deux semaines, nous aurons également la visite d’un collègue du Nigeria et de sa femme ainsi que du médecin du groupe Socfin et de son fils. Bref nous serons bien occupés, même si nous n’avons pas besoin de cela pour l’être.
A bientôt vous lire,
Marie-Claude et Marc
Greetings to you all,
Sunday 17 April
Marc returned from Europe Thursday night. Friday and Saturday morning he was back in the office, while Friday I went to visit the magnifiscent garden of a Portuguese artist, who generously invited me after a chance encounter at the hotel. She makes superb plant holders (or rather enhancers) out of pieces of trees that are unsuitable for processing into furniture. Fernanda has a wonderful collection of orchids and native plants and is a charming person. We agreed to stay in touch and that I signal her when next visiting Kinshasa so that we can meet again and introduce our respective partners. There is also Corinne and her husband, who have taken on the huge task of managing and renovating the “Pullman Grand Hotel”, where we are currently staying until we can find a studio of our own.
Corinne is a dynamic and smiling French woman, with whom I think there is a good contact. So all-in-all I had a good time in Kinshasa despite the absence of Marc.
Obviously the week started with the heap of shopping to do for our home comfort in Mapangu and replenish our stores. Since Brabanta is now hiring smaller planes for the flights to the plantation, weight allowed is even more reduced and only fresh and frozen products for the expatriates are allowed as cargo, the rest being sent by car or truck. The rest will therefore probably have to wait because, as you know from previous postings, the ferry accross the Loange river is no longer operating and we are trying a new route combining road and river transport.
Saturday we tested a new restaurant, run by a retired Belgian cook, passionate about good food, and yes it was delicious, we are still feeling the effect one day later. And now, I pass on the key board to Marc !
My short trip to Europe, Fribourg via Brussels for a board meeting, was rather short, even if I extended my stay for one day due to the “difficulties” at the Brussels airport. The timing still allowed me to briefly catch up with Katia, Gilles and Maïté and spend an evening with Emilie and Filip, which was very pleasant.
The airport of Brussels was operating again when I arrived, but accessibility was not obvious because of security controls on the access roads creating huge traffic jams (one of my colleagues spend three hours trying to reach the airport from the Brussels ring) and also prevents taxis from reaching the airport to pick up arriving travellers. Travel options from the airport are very limited as trains no longer stop at the terminal, it is total chaos with buses and for taxis there are hours of waiting. For my trip to Geneva, fortunately just with a small hand baggage, I discovered a real hurdle race going up and down parking lots to reach the temporary check-in under heavy military guard.
In Fribourg everything went smoothly, I even thought in the morning that I was back in Mapangu when looking out of the hotel window in the morning (see picture above). However, when time came to catch my flight back to Brussels, we were surprised to find out that most flights had been cancelled because the air traffic controllers called in sick because of some unsatisfactory negotiation outcome, what a shame at a time like this! I will say no more but think none the less. The mood in Belgium was far from being optimistic, but I guess none will be surprised by that.
My return trip to Kinshasa was eventless, in an almost empty aircraft. I must say that I ‘m happy to be back “home” with Marie-Claude, even though we still have a few days here in Kinshasa before returning to our own place. Tuesday we will fly directly to the plantation with a “small” aircraft operated by American missionaries, which means that we will only be allowed with minimal luggage in addition to the fresh produce for the expatriates.
May will be very busy with visitors, because in addition to Emilie and Filip who will come in a little over two weeks, we will also have the visit of a colleague and his wife from Nigeria and the Socfin group medical doctor and his son. So we will be kept busy, even if there if no need for visitors to have plenty to keep us from getting bored here.
Hoping to read you soon,
Marie-Claude et Marc
One reply on “Semaine atypique / Atypical week . . .”
Merci pour vos commentaires. Pour nous, ils sont très familiers car ils ont un “gout” de déjà vu, déjà vécu. Depuis 35 ans en Rdc, nous avons beaucoup voyagé à l’intérieur de ce beau pays.
Bon voyage et à la prochaine!
Amitiés
Fernanda