Eh oui, j’avoue que la perspective des vacances commence à faire son effet et c’est le rush final pour préparer la relève pendant les presque 6 semaines que nous ne serons pas en RDC. Nous avons quitté Mapangu vendredi dernier pour voler sur Kinshasa via Ilebo, laissant Makala et Griezel aux bons soins de nos deux aides à la maison, Alain et Guy. Guy est une nouvelle recrue, il s’occupait de l’entretien de la maison de passage de direction, mais ne sachant pas (encore) cuisiner, était assisté d’une cuisinière qui vient aider lorsqu’il y a des visiteurs. Comme Guy semble fort enthousiaste à l’idée d’apprendre à cuisiner et que nous manquons cruellement de cuisiniers capables à Mapangu, nous avons décidé de le prendre en stage à la Cathédrale. Seulement voila, Alain et Guy s’entendent comme cul et chemise, ils sont super complémentaires, Guy semble être ravi de pouvoir s’occuper de Makala et malgré le fait qu’il doive venir de Mapangu (qui n’est quand même pas à côté de la maison pour quelqu’un sans moyen de transport) il est là tous les matins à 6 heures au plus tard. Bref, Marie-Claude et moi avons décidé qu’il était le complément idéal pour la Cathédrale qui est quand même une sérieuse maison à entretenir et sera une aide précieuse lorsque nous aurons des visiteurs.
Juste avant de quitter Mapangu nous avons eu une deuxième pluie, ce qui semble confirmer que la saison des pluies est de retour et que nous pourrons à nouveau profiter des vues sur le Kasaï qui était devenu invisible dans la brume ses derniers mois. C’est pour cela que vous n’avez plus eu à endurer des photos de coucher de soleil à répétition sur le Kasaï, mais ce n’est que partie remise. Comme cette fois nous sommes allez à Ilebo en voiture pour une bonne partie du trajet, cette pluie était idéale car elle à tassé et durci le sable sur la route et nous a évité l’embarras de se retrouver ensablés dans les zones difficiles (mon honneur étant en jeu puisque j’avais pris le volant). La dernière partie du voyage se fait en pirogue pour traverser le Kasaï et rejoindre Ilebo, où nous avons été accueilli par le directeur général de la SEP (société pétrolière nationale) qui possède un des trois ou quatre véhicules existant à Ilebo. Après une visite obligée des installations de la SEP (un peu comme le passage obligé par un magasin de souvenirs après une visite guidée) nous avons fait une petite pause à l’hôtel des palmes, qui n’a malheureusement plus que le nom pour rappeler sa fonction car les chambres sont pour la plupart démunies de meubles dignes de ce nom et le restaurant n’est même pas en mesure de proposer une bouteille d’eau faute de moyens.
Notre avion, ou plutôt les pilotes de notre avion étaient extrêmement pressés de partir car Marie-Claude et moi n’avions pas encore embarqué que les moteurs tournaient déjà et l’hôtesse (eh oui, il y a même une hôtesse à bord) a été obligée de rentrer l’escalier et fermer la porte alors que l’avion était déjà en mouvement. Comme à chaque fois, la piste est envahie de monde (surtout des enfants) alors que l’avion se met en bout de piste et puis tout se monde s’écarte au fur et à mesure de la progression de l’avion dans son envol, es espérant qu’il n’y en ai pas une qui ne se bouge pas assez vite pour une raison ou une autre.
A Kinshasa il n’y a pas grand chose à raconter, si ce n’est que la tension monte tout doucement en prévision des élections qui devraient avoir lieu en fin d’année. Aujourd’hui l’opposition avait appelé à une grève générale ou “opération ville morte” comme ils l’appellent et il ne fallait pas plus pour que tous les employés (à l’exception de mon chauffeur) se portent pâle aujourd’hui. J’ai donc passé une bonne partie de la journée dans un calme parfait au bureau, avec quand même une réunion de dernière visite avec un fournisseur qui a jugé lui aussi qu’il n’y avait pas de raison de ne rien faire. Rassurez-vous, il n’y avait de ma part aucun acte de bravoure en allant au bureau, qui du reste est tout proche de mon hôtel, car mis à part l’absence d’embouteillage, tout était absolument calme dans cette partie de la ville.
Comme le titre l’indique, aujourd’hui c’est le Jour “J” moins deux avant le départ en vacances, période pendant laquelle nous serons probablement en congé de blog également, jusqu’à notre retour en RDC début octobre. Mais que cela ne vous empêche pas de nous écrire, même si nous ne serons probablement pas aussi assidus pour consulter notre messagerie.
Marc & Marie-Claude
Well yes, I must confess that the perspective of the coming holidays is starting to have its effect as we enter into the final rush to have everything ready for handover during the almost 6 weeks we will be away from the DRC. We lest Mapangu last Friday to catch our flight to Kinshasa via Ilebo, leaving Makala and Griezel to the good care of Alain and Guy, our two housekeepers. Guy is a newcomer in the household, previously in charge of cleaning the VIP guest house in Mapangu, but as he was not (yet) able to cook, assisted by a lady cook whenever guests would be staying. As he seemed very keen to learn how to cook and given that we are very short of cooks of ay kind in Mapangu, we decided to take hi on as a trainee at the Cathedral. But then, Alain and Guy get on particularly well, they are very complementary, Guy loves being able to take care of Makala and despite him living in Mapangu (which is a long way for someone without a means of transport) he is there promptly every morning at six o’clock. Therefore, Marie-Claude and I decided that maybe it would not be a bad idea to have a second helper in the house, which is rather large and will be very helpful when we have visitors.
Just before leaving Mapangu we had a second rain, which seems to confirm that the rain season is getting started and that we will soon be able to see the Kasai river again, which had vanished in the mist during the past months. That is why you have not had those repeated sunset pictures any more, but beware they will return. As this time we drove for most of the way to Ilebo, this rain was very fortunate because it hardened the sand on the road and avoided me embarrassing myself by getting stuck in the sand that forms a real trap during the dry season. The last part of the trip is made in a dugout canoe to cross the Kasai river to Ilebo, where we have been welcomed by the general manager of SEP (state petroleum company), which possesses one of the 3 or 4 vehicles of Ilebo (a city of 120.000 inhabitants). After a compulsory visit of the company installations (reminder of those souvenir shops that you have to go through after a guided tour) we waited for the plane’s arrival at the “Hotel des Palmes” which unfortunately only has the name left to indicate what it was as there is barely any furniture in the rooms and the restaurant is not even able to offer some water due to their lack of means.
Our plane, or rather the pilots were in a hurry to leave because they started the engines even before Marie-Claude and I could enter the aircraft and the hostess (yes, there is even a hostess on board) had to retrieve the stairs and close the door while the plane was already taxiing its way for take-off. As on each of those occasions, I am surprised by the fact that the runway if milling with people (most of them children) that will get out of the way at the last moment when the plane gathers speed for its take-off, hoping that none will leave it too late for one reason or another.
In Kinshasa there is not much to report, except that the tension in rising ahead of the expected elections at the end of this year. Today the opposition called for a general strike or “Dead City” operation as they call it and this was the perfect excuse for none of the staff (except my driver) to show up at work this morning. I therefore enjoyed a very quiet day at the office, where in the end I had one meeting with a supplier, who like me did not think the situation allowed doing nothing. Rest assured, I did not take any risks, my hotel is very close to the office and save for the lack of traffic jams the situation in the streets was perfectly normal.
As the title says, today is “D” day minus tow before leaving for holidays, period during which we will probably not publish much on the blog, until our return in DRC early October. But this should not stop you writing, even though we will probably not be as frequently on the net.
Marc & Marie-Claude