Pas d’internet dimanche, donc un peu de retard dans la publication de ces nouvelles.
La dernière fois nous parlions d’une petite saison sèche, eh bien quelqu’un a du oublié de passer le message aux organisateurs car depuis nous nous sommes ramassés des pluies plutôt abondantes, au point qu’il n’est plus possible de circuler en voiture dans Mapangu village à cause des dégâts subis par les routes. Il en va évidemment de même pour les routes de la plantation que nous essayons de maintenir au fur et à mesure à coup de bulldozer, pelle mécanique et niveleuse, mais surtout être très prudents avant de s’engager dans un chemin en voiture car tout à coup on peut se retrouver devant un trou d’un mètre de profondeur creusé par l’eau de ruissellement.
Je vous écris sous la pluie, pourtant la matinée avait bien commencé. Nous avons évidemment fait la grâce matinée, euh non Marie-Claude était levée à 5h du matin, habitude aidant je suppose, mais j’ai quand même réussi à traîner au lit jusque 7h, après tout c’est dimanche et hier soir nous avions fait la fête jusqu’aux petites heures au cercle avec tous les cadres et agents de maîtrise de Brabanta, il était bien 21h quand nous sommes rentrés à la maison !
Le temps de faire sortir Mirza et de se brosser les dents il était surement 21h30 passé quand nous avons finalement pu nous mettre au lit… bref un petit extra le matin n’était pas abusif.
Après un petit déjeuner pantagruélique, pain aux noix, omelette au fromage, jus de mandarine et tout et tout, je suis parti faire une promenade en plantation avec Makala et Marie-Claude a été taper des balles sur le terrain de tennis avec l’épouse de notre directeur agronomique et la compagne de notre chef de garage, qui elle jouait pour la première fois. La balade avec Makala nous a entraîné dans différents coins de la plantation et presque à chaque fois nous débusquons des perdrix, quoi que celles-ci semblent s’habituer au fait que Makala n’est intéressée par le volatiles que quand ceux-ci s’envolent en faisant beaucoup de bruit. Cette fois nous sommes passés à côté d’un couple de perdrix qui étaient juste sur le bord du chemin et qui nous ont regardé passer l’air de dire: “c’est dimanche et nous avons bien le droit d’être là aussi!”, Makala ne les a même pas regardées. Les passants que nous croisons, quant à eux, restent beaucoup plus méfiants de cet animal “au manteau” comme ils l’appellent et se tiennent respectueusement du côté opposé de la route lorsque nous les croisons. Makala les ignore également, mais je suppose qu’ils pensent que c’est une ruse.
Rentré de balade, j’ai été embrigadé pour venir moi-aussi taper des balles, mais mon niveau de tennis est assez basique et en chaussures de marche de surplus le résultat n’était pas à la hauteur des expectatives, mais bon c’est de l’exercice quand même et nous avons besoin de bouger un peu plus que ce que je ne fais pour le moment. Vive le vélo quand il sera là!
Et puis, à peine rentrés dans la maison nous nous sommes fait la réflexion qu’il y avait comme une montagne au fond du jardin, en fait un nuage noir anthracite aux contours très nets, tout à fait extraordinaire. Le résultat ne s’est pas fait attendre, en quelques minutes nous étions plongés dans l’obscurité et le chargé de fonction a ouvert toutes les vannes en même temps avec quelques bons coups de vent en prime pour être certain qu’une quantité appréciable du flux céleste vienne également arroser l’intérieur de la maison. Une bonne excuse pour laver la maison à l’eau, même le dimanche.
Pour le moment Marie-Claude met les bouchées doubles pour préparer des coussins et autres accessoires pour agrémenter les chambres et terrasses de nos chambres de visiteurs, en préparation de la visite d’une délégation officielle de la Norvège (Ambassade, Ministère du climat et d’environnement et Fondation pour le développement durable). Ils viennent pour voir comment aider l’industrie de l’huile de palme congolaise à se développer de manière durable tout en assurant la croissance économique dont le pays a urgemment besoin. Nous sommes curieux de voir quelles seront leurs recommandations et surtout leurs impressions de cette première visite d’une plantation en RDC.
Sinon pas de grands changements à Mapangu ou la Cathédrale, si ce n’est que nous avons finalement aménagé un poulailler et si tout va bien nous aurons nos première poules cette semaine et donc des œufs frais, touts petits mais tellement bons. Ce sont des poules de troisième main, si l’on peut les décrire ainsi, car nous les recevons de notre collègue qui a repris la direction commerciale à Kinshasa, qui les avait lui-même hérité de l’ancien directeur technique quand il est parti pour d’autres horizons.
Voilà pour les brèves de cette semaine, n’hésitez-pas à nous écrire ou nous faire part de vos commentaires.
Marc & Marie-Claude
Makala sur la route nationale – Makala on the national highway
Montagne dans le fond du jardin – Mountain in the back of the garden
Pangolin trouvé dans notre citerne – Pangolin found in our water tank
No internet on Sunday, hence the delay in publishing this post.
In our previous post we spoke about the short dry season, well someone must have forgotten to pass on the message to the organisers up there, because since then we have had rather heavy rains, to the point that it is no longer possible to drive inside the village of Mapangu because of the degradation of the roads. It is obviously also the case for the roads within the plantation, which we try to maintain or repair step by step with bulldozer, excavator or grader, but also drive very cautiously as suddenly we may find ourselves in front of a one meter deep hole created overnight by the runoff rain water.
I am writing under the rain (well not literally as I am inside) and yet the morning started off rather well. As it is Sunday we slept late, well not for Marie-Claude who got up at 5h, probably out of habit, but I managed to stayed tucked in for a little longer as yesterday we partied like beasts at the company’s club house with all the management and supervisory staff, it must have been close to 21h J ! when we finally got home.
Counting the time it took to walk the dog one last time, brush teeth, etc. I am sure it was well past 21h30 when we finally managed to crawl into bed… so a little extra time in bed in the morning is not abusive.
After a Gargantuan breakfast, walnut bread, cheese omelette, freshly pressed tangerine juice and all the rest I went for a walk in the plantation with Makala and Marie-Claude joined the wife of our agronomic director and the partner of the garage head to play tennis. For one of them it was the first time ever she tried her skills at hitting a tennis ball with a racket, so there is still some way to go but you have to start somewhere. The walks with Makala take us to various parts of the plantation and almost every time we encounter some partridges, to the great joy of Makala, although the birds seem to get used to the fact that Makala is only interested when they fly off with a lot of noise. This time we passed a couple of partridges on the side of the road and they just watched us pass without moving and seeming to say: “it is Sunday for us as well, so we are also entitled to a leisurely stroll”. Makala did not even spare them a look. The people we cross along the way are much more cautious about this animal “with a fur coat” as they call her, and usually stay respectfully on the other side of the road until we are past them. Makala does not give them any attention, but I am sure they must think it is a ploy.
When returning from the walk, I also had to come and hit some balls on the tennis court, but my skills in this game are rather basic and playing with walking boots did not quite match the expected performance, but it is an opportunity to get some exercise done and I am surely not doing as much of it as I should. I look forward to the bicycle being here!
When we got back inside the house, it was as if a mountain had appeared at the back of the garden, in fact a huge black cloud with very sharp edges, most extraordinary. We did not have to wait long before the outcome revealed itself, in a few minutes time we found ourselves in the dark and whoever was in charge opened everything in terms of water flow in one go, with some serious gusts of wind to top it up to make sure that some of it flowed right into the middle of the house despite closed doors and windows. A good excuse to give the house a thorough wash, even on a Sunday.
At the moment Marie-Claude is working flat out making cushions and other accessories to improve the comfort of our guest rooms for a Norwegian delegation (Norwegian embassy, Ministry of climate and environment and Foundation for sustainable development) that is coming to visit the plantation. They are coming to assess how to help develop the Congolese palm oil industry in a sustainable manner, while ensuring the economic development that the country desperately needs. We are curious to find out what they will recommend and particularly what they think of the first oil palm plantation they visit in DRC.
Otherwise no important changes in Mapangu or at the Cathedral, except for the fact that we have finally built a chicken run of our own and should have our first chickens this week for our home supply of fresh eggs, very small but so nice. The chicken are “third hand”, if one can describe them like that, because we receive them from our colleague who has moved to Kinshasa to take over the commercial direction of the company and he had himself received them from the previous technical director when he left for new horizons.
So much for this week’s news update, please write or send us your comments.
Marc & Marie-Claude
One reply on “Il Pleut – It’s Raining”
Bonjour Marc & Marie-Claude,
Merci de continuer à publier vos brèves de la semaine que je lis toujours avec intéret! Merci en tout cas 🙂
Ici tout va bien, ma copine Natasha est encore venue me voir durant la 1re semaine du mois de janvier et devrait revenir dans le courant du mois de mars, eh oui les attentes sont longues parfois…
Bisous et bonne continuation, le Jake