Depuis hier après-midi nous avons retrouvé nos pénates et nos poilues à Mapangu, c’est chouette de se retrouver à la maison, même si dans un premier temps nous étions un peu désemparés car il n’y avait rien dans la maison pour préparer un repas… Finalement Marie-Claude a réussi à nous concocter un délicieux déjeuner avent de nous attaquer au déballage des valises.
Nous sommes arrivés avec une nouvelle agronome pour Brabanta, une française très sympa qui vient de passer quelques années dans une plantation au Nigeria où, à l’entendre, ce n’était pas facile tous les jours avec l’obligation de toujours avoir des gardes-corps armés pour se déplacer (y compris pour le jogging occasionnel) et sinon vivre dans une “cage”, ce qui n’est jamais top, même si elle est dorée. Mapangu va lui changer la vie car ici, même si nous avons des “gardiens” autour des habitations, il n’y a pas de problèmes pour se déplacer seul dans la plantation, chose qu’elle devra du reste commencer à faire dès demain (lundi) matin.
Dans deux semaines il y aura trois collègues de plus en plantation, le directeur technique qui revient de mission en Côte d’Ivoire avec son épouse, un nouvel agronome et notre secrétaire général, ce qui fera que toutes les maisons seront occupées, que pas mal de monde va circuler dans la plantation mais aussi qu’il y aura plus d’occasions pour organiser des activités sociales.
La saison sèche n’a pas encore vraiment commencé mais le niveau du Kasaï a néanmoins déjà baissé de manière spectaculaire pour faire place à de grands bancs de sable. Les sorties “plage” du dimanche seront à nouveau de mise, ce qui nous changera des seules balades en plantation, éventuel match de volley ou partie de tennis. J’ai maintenant aussi un vélo que je compte utiliser pour mes déplacements dans la plantation, pas n’importe quel vélo car VTT (évidemment) équipé d’assistance électrique ce qui devrait me permettre d’attaquer zones sableuses et côtes sans être tout à fait épuisé à l’arrivée. Je vous en dirai plus après les premiers essais.
Makala, qui a passé près d’un mois chez notre collègue corse à Kinshasa, nous est revenue bien en “formes” sans doute en partie grâce aux boulettes et autres pâtés que notre collègue n’a pas pu résister de lui donner pour lui soutenir le moral… Ici, retour au régime riz et sardines, ce qui ne semble pas trop lui déplaire non plus, heureusement car question boulettes et pâtés nous n’avons pas un grand choix à lui offrir.
L’un de nos collègues a investi dans un jet ski pour agrémenter ses journées de repos sur le Kasaï, nous avons ainsi découvert que ces engins sont des véritables bombes dont les performances décoiffent (0-100km en 5 secondes), même si jusqu’à présent la vitesse maximale qu’il a réussi à atteindre n’est que de 106 km/h. Avec mon vélo les vitesses seront beaucoup plus raisonnables, même avec assistance électrique, quoi qu’en descente j’aurais peut-être pu essayer de faire des pointes de vitesse, s’il n’y avait pas le sable.
Nous avons retrouvé un potager quasi désertique, ce qui est moins sympa, car manifestement nos jardiniers n’ont pas jugé bon ou nécessaire d’arroser et même les plantes qui ont survécu n’ont pas fière allure. Heureusement nous avons ramené plein de semences avec nous et allons rapidement remédier à cela car avoir sa propre production de légumes est une chose vitale ici.
Sinon tout est calme et à en juger par les réactions des gens qui nous ont vu arriver tout le monde semble plutôt heureux de voir que nous sommes de retour, on verra dans les jours qui viennent si cela se confirme car il y a beaucoup de choses à régler et/ou à mettre en place et généralement cela fait des heureux pour certaines choses et des moins heureux pour d’autres, à suivre.
A très bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude
En haut, fleurs de Marie-Claude en Normandie – Above, Marie-Claude’s flowers in Normandie
En-dessous, notre petit nid à Montreuil – Below, our little nest in Montreuil
Aurevoir Heidehof – Goodbye Heidehof
Vacances au Portugal – Holidays in Portugal
Retrouvailles avec Makala – Reunited with Makala
Yesterday afternoon we returned home and were reunited with our hairy friends in Mapangu, it is feeling good to be back home, even though initially we were somewhat lost because there was nothing in the larder to prepare lunch… Finally Marie-Claude managed to create a delicious meal out of nothing before we started tackling the luggage.
We arrived with a new agronomist for Brabanta, a very sympathetic French lady who has just spent a few years on a plantation in Nigeria where, based on her explanations, it was not easy every day as she was not allowed to move out of her “home” without body guards (even when going jogging) and otherwise living in a cage, which is never great, even if a gilded one. Mapangu will be a change for her because here, even though we have “security” guards around the houses, there is no problem to travel alone around the plantation, which she will have to start doing as of tomorrow (Monday) morning.
In two weeks time we will have three more colleagues coming to the plantation, our technical director returning from an assignment in Ivory Coast with his spouse, a new agronomist and our company secretary, which means all the houses will be occupied and quite a few people on the plantation, but also opportunities to have more social events.
The dry season has not yet fully started but the water level in the Kasai river has already dropped significantly to reveal large sand banks. We will again be able to organise outings to the “beach”, which will be a welcome change from the walks in the plantation and/or occasional games of volley or tennis. I now also have a bicycle, which I plan to use to move around the plantation, not just a bicycle mind you but a mountain bike (obviously) with electric assistance to help in the sand and the steep climbs and avoid being completely dead by the time I arrive at destination. I will tell you more after the first trials.
Makala, who spent close to a month with our colleague in Kinshasa, has returned in good “form”, probably in part because of the meat balls and other pâtés that our colleague could not resist giving here to ensure her “welbeing”… Here it will be back to rice with sardines, which does not seem to be unpalatable either, fortunately because our choice of meatballs and pâté is rather limited.
One of our colleagues has invested in a jet ski to have some fun during week-ends on the Kasai river. We have discovered that these engines are more akin to rockets than boats with amazing performances (0-100km in 5 seconds), even though until now he has not yet passed the 106km/h mark. With my bicycle speeds will be much more reasonable, even with electric assistance, although I suppose downhill I could attempt to reach some high speeds if it was not for the sand.
Our vegetable garden is almost like a desert as, obviously, our gardeners have not deemed it necessary to water the plants and even those plants that survived are a rather poor sight. Fortunately we have returned with loads of seeds and we will quickly make sure that our supply of fresh vegetables is once again ensured as these are rather essential here.
Otherwise all is quite here and based on the reaction of people seeing us driving by on the way home they are rather happy that we have returned, but we will see in the days to come as there are many things that need to be organised and as always these make some happy and others less so.
We look forward hearing from you,
Marc & Marie-Claude