Chers tous,
Cela fait une semaine que nous sommes de retour à Mapangu et nous y retrouvons petit-à-petit nos marques, car Marie-Claude avait quand même été absente pendant près de deux mois et demi. Pendant notre absence et surtout celle de Marie-Claude, nos hommes ont repris certaines de leurs habitudes et surtout “oublié” comment et où ranger les différents objets de la maison. Les premiers jours étaient un peu “difficiles” avant que les choses ne soient à nouveau organisées correctement, mais là ça commence à aller et une certaine “routine” se réinstalle.
Notre nouvelle voisine doit elle aussi trouver ses marques dans sa maison et nous l’aidons régulièrement à trouver les petites choses qui font la différence entre une vie pas trop désagréable et le blues, comme un miroir dans la salle de bain, un bol pour prendre son café ou un torchon pour essuyer la vaisselle. Il faut dire que la malle que notre voisine avait fait expédier par avion lors son départ du Nigeria il y a près de deux mois est toujours en transit entre Kinshasa et Mapangu contient tous les objets de la vie usuelle qui aident à se sentir chez soi. Son arrivée était annoncée pour vendredi, samedi il n’y avait toujours pas de signe de barge dans notre port, alors peut-être demain…
Il faut reconnaître que la chute spectaculaire du niveau du Kasaï ne facilite pas la navigation des barges à cause des bancs de sable beaucoup plus nombreux et du tirant d’eau parfois réduit à moins de 1,5m à certains endroits. Nous n’avons plus eu de pluies depuis notre arrivée à Mapangu, donc la saison sèche est effectivement installée et nous devons être d’autant plus actifs dans l’arrosage du potager ( très désertique en ce moment) si nous voulons avoir quelques légumes frais. Dans nos bagages nous avons ramené entre autres 12 griffes d’asperges principalement des asperges vertes, que nous espérons voir grandir rapidement dans notre climat perpétuellement chaud. Nous avons ramené un tas d’autres plantes dont certaines, reçues de nos amis de Hemelrijk, croissent déjà de manière prometteuse dans le jardin.
Revenons au titre choisi pour cette semaine: ” sport “. Eh bien voilà, depuis le début de cette semaine je fais un aller-retour par jour entre la maison et le bureau. La distance n’est pas énorme, 12,5km d’après mon vélo, mais il y a quelques montées (surtout au retour) et surtout de grandes poches de sable lequel, devenant de plus en plus sec, rend la conduite de plus en plus ardue pour les véhicules en général et le vélo en particulier. Comme indiqué dans nos nouvelles précédentes, j’ai opté pour un vélo avec assistance électrique, mais à l’aller (qui en moyenne comporte plus de descentes que de montées) je n’ai pas besoin de faire appel au moteur et arrive à couvrir la distance en un peu moins de 30 minutes. Le seul problème est que après cela je dégouline pendant au moins une heure, malgré la douche froide prise avant de me changer pour le bureau! J’espère qu’avec le temps et une meilleure condition physique cela va s’améliorer. Pour le retour à la Cathédrale c’est une autre paire de manches, ou, en l’occurrence, de mollets car il y a malgré tout environ 150m de dénivelé avec quelques belles côtes, et là, je suis heureux d’avoir mon petit moteur pour m’aider à arriver en haut… Où à l’arrivée je suis encore plus en nage que pour l’aller. L’inconvénient du retour est aussi que la lumière déclinante fait que je dois enlever mes lunettes de soleil alors que c’est l’heure de prédilection des mouchettes qui ont préférence pour les yeux, il va falloir que je trouve une parade.
Jusqu’à présent je ne suis tombé que deux fois, dans les deux cas sans gravité. La première, honte à moi, c’était juste devant le studio où je prends ma douche avant d’aller au bureau. Il y a là une grosse poche de sable et j’ai voulu tourner un rien trop serré avec le résultat que je me suis retrouvé parterre. La deuxième fois était sur la route où, presque arrivé en haut d’une côte, une petite fille à traversé juste devant moi et la combinaison de freinage et sable m’a déséquilibré tandis que la fillette a disparu aussi instantanément qu’elle était apparue au milieu de la route.
Marie-Claude de son côté fait de grandes balades avec Makala dans la plantation et comme aujourd’hui (dimanche) nous tapons quelques balles sur le terrain de tennis avant que la chaleur ne devienne insupportable. Pour le moment pas de parties de volley ou de plage, mais nous sommes bien contents de pouvoir profiter un petit peu de nos pénates et profiter au maximum de notre vue avant qu’elle ne s’estompe durant la saison sèche.
Pour ceux que cela intéresse et/ou ont généreusement participé, nous avons récolté 550 euros grâce aux tapis/velours du Kasaï lors du brunch du 14 mai dernier. Nous allons utiliser ceux-ci pour divers projets d’écoles en parallèle de ce que fait la société. Ainsi la Brabanta est en train de construire une nouvelle école primaire de 6 classes au centre de plusieurs camps avec à côté un terrain de sport (football) où nous attendons environ 100 élèves à partir de septembre. De notre côté nous essayons d’utiliser les fonds (et livres scolaires récoltés grâce à vous, qui devraient également arriver très prochainement) pour aider les enfants qui risquent de décrocher par manque de moyens.
A très bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude
Ecole en construction – School under construction
Future terrain de foot – Future football field
Dernière vue du Kasaï – Last view of the Kasai river
Vue de la maison pendant une balade – View of the house during a walk
Dear All,
We have been back in Mapangu for just over a week and our slowly getting back into the fold of life here, after all Marie-Claude has been away for almost two and a half months. During our absence, our men slowly returned to some of their old habits and mainly “forgotten” how and where we like to have things organised. The first days where a little “difficult” because nothing where it should have been, but now things are slowly finding their way back to “normal”.
Our new neighbour must also find her marks in her house and we help her regularly with those small things that make the difference between having a reasonably comfortable nest or catching the blues, such as a mirror for the bathroom, a mug or bowl for the morning coffee or a descent tea towel. Most of these personal things that help feel at home, were supposed to have come in the trunk she send by airfreight from Nigeria about two months ago, but still in transit somewhere between Kinshasa and Mapangu. Its arrival was announced for last Friday, but Saturday their still was no sign of the barge, so maybe tomorrow…
It is true that the water level in the Kasai river has dropped dramatically during the past weeks, which makes it all the more difficult for the barges to navigate between the sand banks with water draft sometimes not exceeding 1.5m in some places. We have not had any rains since we arrived in Mapangu, therefore it is likely that the dry season has well and truly started and that we will have to spend more time watering the vegetable garden (rather desert at the moment) if we want to have some fresh vegetables. In our luggage we returned amongst others with 12 asparagus plants, mainly green ones, which we hope will grow quickly in our permanently warm climate. We returned with loads of other plants, some of which from our friends in Hemelrijk, are already showing promising results in the garden.
Let’s come back to the title of this blog: “Sport”. Since the beginning of this week I am cycling every afternoon between home and the office. The distance is not huge, 12.5 km according to my bicycle’s computer, but there are quite a few hills (mainly on the return trip) and more importantly some large patches of fine sand, which make driving and cycling in particular quite a challenge, especially as it is now getting drier every day. As mentioned in our previous post, I opted for a mountain bike with electrical assistance, but on the way to the office (mostly downhill or flat) I manage very well without the battery power and make it in close to 30 minutes. The only problem is that after getting there my body continues to generate litres of sweat for an hour, despite a cold shower before getting changed for the office! I hope that with time as my physical condition improves this will become less of a problem. For the return trip to the Cathedral it is another story, because because there is in total a 150m level difference with some steep climbs and again this uncooperative sand and for this I am happy to have my little engine kicking in to make it to the top. Despite the assistance, I am even more drenched that on the way to the office under the noon sun, but in theory the day is finished and I have time to cool off. Besides the climb and sand, the other difficulty is that with the declining light I cannot keep my sunglasses on and it is also the time when all these tiny flies decide to come out, with a clear preference for my eyes, I will have to find a way around this…
Until now I only fell twice, each time with no damage. The first time, very embarrassingly, it was just in front of the studio where I have my shower before going to the office. There is a large patch of dry sand and I tried to turn somewhat too sharply and as a result found myself flat on the ground. The second time it was on the road, where as I was reaching the top of a hill a little girl appeared out of nowhere crossing the road just in front of me and the combination of breaks and sand sent me sprawling on the road, while the girl had disappeared as quickly as she had appeared.
Marie-Claude on her side goes for long walks in the plantation with Makala and (as was the case today) we exchanges some balls on the tennis court before it gets too hot. At the moment no games of volley or “beach” outings planned, but we are rather happy to enjoy home and make most of the view, which will disappear during the dry season.
For those that are interested and/or generously participated, we raised 550 euros from the Kasai carpets during the brunch of May 14th, thank you very much for your generosity. We will use these funds for various school project in parallel to the social investments made by the company. At the moment we are building a new (6 class) primary school in the middle of some of our camps alongside a sports (football) field, where we expect to have about 100 pupils at the start of the school year in September. Alongside this we will use your funds (and the school books and material you have generously contributed, which should also arrive soon) to help children at risk of dropping out because they lack the financial means.
We look forward hearing from you,
Marc & Marie-Claude