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Biloulous – Creepy Crawlies

Pour la deuxième journée consécutive nous sommes dans la grisaille, un vrai temps belge, si ce n’est pour la température qui reste tout à fait estivale. Ce sont des journées typiques de saison sèche où la vue depuis notre coin de paradis, tout « nid d’aigle » qu’il est, se limite aux broussailles qui bordent le terrain, plus de Kasaï ou même de palmeraie en vue.

L’avantage est la fraîcheur de milieu de journée et des nuits, durant lesquelles surtout si nous avons en sus une petite brise, il fait délicieusement frais. La brume est aussi bénéfique pour les palmiers qui évaporent ainsi moins d’eau et ne stressent pas trop vite à cause de la sécheresse.

Le début de la saison sèche est aussi souvent marqué par une forte recrudescence de papillons qui peuvent passer par milliers au-dessus de la maison vers une destination qui nous est inconnue, mais fait manifestement l’unanimité parmi ces lépidoptères. Il y a des papillons de toutes les couleurs, mais ce sont les blancs-jaunes qui sont les plus abondants et “migratoires” les autres ont l’air de préférer rester sur les fleurs autour de la maison.

Le sujet de ces nouvelles n’est toutefois pas le papillon, mais plutôt ces insectes touts petits qui par leur nombre nous créent de sérieux problèmes. Nous vous avions déjà parlé du “Temnoschoita”, un petit coléoptère de moins d’un cm qui fait des ravages dans nos palmiers avec près de 1.000 hectares touchés avec de nombreux palmiers qui meurent suite à la destruction du cœur de la plante. Nous avons traité la zone infestée et les choses semblent être sous contrôle, mais à surveiller de près car ils sont toujours présents.

Plus récemment la maison a de nouveau été prise d’assaut par une, non, des  colonnes de fourmis rouges… Nous vous en avions parlé la semaine passée et pensions qu’avec l’application d’un mélange d’eau et de gasoil nous les avions dissuadées de venir s’installer chez nous… eh bien non. Il y a quelques jours elles sont revenues, en plus grand nombre cette fois, et ont commencé à investir salon, salles de bain et chambre à l’étage par milliers. Nous avons également découvert qu’elles avaient investi une brèche dans les fondations de la maison où elles s’engouffraient en grand nombre, sans doute pour y installer leur nid, mais le plus spectaculaire est qu’elles ont réussi à bloquer notre hydrophore en se massant par milliers dans le moteur de la pompe. A force d’applications répétées de gasoil, insecticide naturel et autres liquides dissuasifs, le gros des troupes a renoncé pour le moment, mais nous restons vigilants car ce sont de petites bêtes certes, mais la brûlure d’un seul individu est fort désagréable alors nous n’osons pas imaginer ce que cela pourrait donner si plusieurs centaines de ses créatures devaient s’attaquer à nos petits corps de rêves nuitamment ou pas !

Pour rester dans le domaine des arthropodes nous subissons une autre attaque sournoise, mais de  termites cette fois qui ont démontré leur capacité destructrice en délogeant la poutre principale du plafond du salon. La poutre n’est pas encore tombée, heureusement, mais il a été nécessaire de l’étançonner d’urgence et il est plus que probable qu’il faille démonter tout le plancher de l’étage  pour réparer cela… Marie-Claude se prépare psychologiquement aux «  beaux dégâts » qui vont découler des travaux avec leur cohorte d’inconvénients prévisibles (présence permanente d’ouvriers, bruits, nuage de poussières et de gravats, …) et moins prévisibles ( « the sky is the limit »)…
Nous allons probablement commencer par déménager notre pièce de séjour dans ce qui est maintenant l’atelier à côté de notre chambre afin de pouvoir nous préserver d’une partie de tout cela. Avant le début des travaux de réfection il sera nécessaire de trouver une grosse poutre en bois de 4m de long et une série de poutrelles latérales qui ont sans doute aussi été minées par les « biloulous ».

Dernière petite anecdote : cette semaine j’ai eu la surprise de découvrir un petit scorpion dans le bac de mon imprimante lorsque j’ai voulu ajouter du papier… donc même dans ces cas-là il y a lieu de faire attention.

Voilà pour cette semaine. A bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

Lever de soleil au bureau – Sunrise at the office

Un autre biloulou – Another creepy crawly

Platteforme d’observation – Observation platform

Poutre délogée – Beam undone

Usine de nuit brumeuse – Hazy night milling

 

For a second day in a row we have hardly seen any sun, a typical Belgian or north European weather, although the temperature remains nicely summer like. This is the usual type of weather during the dry season, where the view from our corner of paradise, even from its “Eagle-Nest” height, is limited to the bushes around the house, no Kasai River or even plantation to be observed.

The advantage is that days are somewhat cooler, especially in the middle of the day and at night, particularly when there is a slight breeze to make it perfectly comfortable. The haze is also beneficial for the palm trees, which evaporate less water and are less likely to stress because of the drought.

The start of the dry season is often marked by a large number of butterflies, sometimes passing in thousands above the house towards a destination unknown to us but clearly unanimous among the insects. We have butterflies of all kinds, large and small, but the majority of the “migratory” ones are medium-sized butter-white, while the more colourful butterflies seem to favour the flowers around the house and stay put.

Le subject of this blog is however not about butterflies, but rather the small insects that create serious problems because of their large numbers. We already wrote about the “Temnoschoita” a small weevil less than 1cm long which is destroying our palm trees by drilling its galleries in the heart of the tree and if not treated killing it outright. We have close to 1,000 hectares that have been affected with a lot of dead trees. We had no choice but to treat this part of the plantation with pesticides and matters seem to come under control, albeit that we have to remain vigilant because the insect if far from gone.

More recently, the house has again come under attack from, not one, but several columns of red ants… We spoke about these last week and thought that with the spraying of a mixture of water and fuel they would think better than coming into our home… alas not! This week they returned, in larger numbers this time, and have invaded the living room, bathroom and one of the guest rooms upstairs in their thousands. We also discovered that they found an opening in the house’s foundations in which they were pouring in large numbers, probably to establish their nest. The most spectacular event however is that the ants managed to jam our water pump by investing the motor in their thousands… Using repeated applications of water & fuel, natural insecticide and other dissuasive liquids, most of the troops seem to have retreated for the time being, however we remain alert because despite their small size the burn of one of them is very unpleasant so we do not want to think what it would be like to have hundreds of these on our athletic bodies at night or not!

Remaining on the topic of arthropods, we are fielding another attack, a more deceitful one this time, from termites, which demonstrated their destructive power by destroying the inside of the main beam supporting the ceiling in our living room. The beam has subsided threateningly but fortunately has not fully come down yet and we were able to urgently put a supporting post under it to ensure our safety. The bad news is that we will probably have to dismantle the whole floor to make repairs… Marie-Claude is psychologically preparing herself to the “damage” that will follow with the cohort of discomforts that will follow (permanent presence of workers, noise, dust, gravel, …) and less foreseeable (“the sky is the limit”). We will probably start by moving our living room into the workshop next to our bedroom in order to shield ourselves all the consequences. Before getting anything started we will have to find a large wooden beam of at least 4m and a number of smaller beams because the lateral ones are most likely also home to “creepy crawlies”.

Last anecdote: this week I had the surprise of finding a small scorpion in the tray of my printer, when I tried to add some paper… so the lesson is to watch out even in such odd places as a printer.

That’s it for this week. We look forward hearing from you,

Marc & Marie-Claude

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