Hi, it is Grégoire writing. It is my second week in Congo now, two weeks full of surprises and good moments. To be totally honest I have only discovered a fraction of what is left to see and learn here. Every day I am confronted with new things, some very surprising and totally illogical, but like I hear from most of the Expats here: “Everything is possible in Congo.” I have heard a lot of stories confirming this line. During my daily morning ride to the office with Marc we often chat about different kinds of topics. Often I hear stories I would never have believed If I wouldn’t have come here. A good example that Marc explained me a couple of days ago was about a woman who was transporting a wheelbarrow, we would expect the woman to push it like its made for, but apparently, the woman was carrying it on her head. Go figure!
Although, here on the plantation it is a very common thing to do. Everything is carried on the head, I have rarely seen people with things in their hands. What is most extraordinary is that it’s not only wood or bowls filled with cassava but also 25-liter cans filled with water, and the other extreme would be the workers carrying their boots on their heads. A totally different way of living.
During the last couple of days, I have been in contact with the local executives for most of the time. I have seen and learned how they function within the working of the plantation. I started off with HR, I have spent some time with the Accounting department, later on, I have also seen the “HSE” responsible called Héritier. HSE, which is the abbreviation of Hygiene, Security, and Environment. I found that part the most interesting, probably because the so called Héritier was very motivated, almost passionate about his function. It was interesting to see how he tried to make the plantation better in a way. What was very interesting too and who is related to HSE, was the hospital. I found it very impressive to see the extent of its capacity in this very remote place. It is equipped of an operation block, possibility’s for anaesthesia, there is a building for maternal care (apparently with almost 2 new-borns every day)… well in short, a very impressive department of the plantation, although I rather not be treated there.
I am really looking forward to the time I have left here and am curious for all the new surprises I will encounter.
Taking over from Grégoire, a few additions from our perspective. Aside from his assignment, for which we try to give Grégoire all the assistance possible and make the experience worthwhile for him, it is a great visitor to have at home. Grégoire seems to be always good humoured, interested, helpful and at the same time discreet. Besides the “work” related visits of the plantation, Grégoire also had the opportunity to discover Mapangu’s night life by joining some of the colleagues to one or the other of the two only “bars” of the place, where besides a sometimes cooled drink there is music blaring too loudly from a speaker that has seen better times and, if you are lucky, some kind of snack (fried bananas or peanuts) to nibble on.
We have had a few small rains, seeming to announce the end of the dry season, which has of course a beneficial impact on the plantation, but for us also means that the haze is clearing up and that we have spectacular views again on the Kasaï river and also less dust on the road when driving behind a truck or a tractor.
We had mentioned that just over a week ago there was a bush fire at the Cathedral that destroyed part of the flowers planted by Marie-Claude, well this seems to have been an erroneous information (“fake news” in the words of some US president) because on further inspection it seems that most if not all the flowers are making new leaves, probably helped by the light rains. Likewise the grass has lost no time to grow back and the whole area is looking green again, at least from a distance.
That’s it for this post, we look forward hearing from you,
Grégoire, Marie-Claude & Marc
Bonjour, c’est Grégoire qui écrit. C’est ma deuxième semaine au Congo maintenant, deux semaines pleines de surprises et de bons moments. Pour être tout à fait honnête, je n’ai découvert qu’une fraction de ce qui reste à voir et apprendre ici. Chaque jour je suis confronté à des nouvelles choses, certaines très surprenantes et totalement illogiques, mais comme la plupart des expats ici semblent dire « tout est possible au Congo ! ». J’ai entendu de nombreuses anecdotes qui confirment cette impression. Pendant mon trajet du matin vers le bureau avec Marc, nous parlons souvent de différents sujets. J’entends souvent des histoires que je n’aurais jamais crues possibles si je n’étais pas venu ici. Un exemple que Marc m’a raconté il y quelques jours concerne une femme transportant une brouette, nous imaginons tout à fait la dame poussant devant elle la brouette sur la piste, mais non elle la portait sur la tête, allez comprendre !
Même si c’est la chose la plus naturelle à faire ici, tout est porté sur la tête, en fait je vois rarement des personnes portant quelque chose dans les mains. Ce qui est le plus extraordinaire est qu’il ne s’agit pas juste de bois ou de bassines remplies de carottes de manioc, mais aussi des bidons de 25 litres remplis d’eau avec à l’autre extrême des travailleurs portant leurs bottes sur la tête. Une façon complètement différente de vivre et de faire.
Ces derniers jours, j’ai passé la plus grande partie de mon temps avec les responsables des différents départements. J’ai ainsi vu et appris comment ils fonctionnent dans une plantation. J’ai commencé avec le département des Ressources Humaines, j’ai passé quelque temps avec l’équipe des finances et comptabilité et ensuite avec le département HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement) dont le responsable s’appelle Héritier. J’ai trouvé cette partie la plus intéressante, probablement parce que le dénommé Héritier est très motivé, même passionné par son travail. C’était intéressant de voir comment il essaye d’améliorer la plantation d’une manière ou d’une autre. Ce qui fut également très intéressant et en relation avec les activités HSE était la visite de l’hôpital. J’ai été fort impressionné par l’étendue de sa capacité dans cet endroit isolé. Il est équipé d’un bloc opératoire avec un service d’anesthésie, il y a également un bâtiment de maternité avec pour le moment près de 2 naissances par jour… En bref un département très impressionnant de la plantation, même si je préfèrerais ne pas être hospitalisé ici.
Je me réjouis très fort du temps qu’il me reste à passer ici et je suis curieux de voir quelles nouvelles surprises je vais rencontrer.
Prenant le relais de Grégoire, voici quelques ajoutes de notre point de vue. Mis à part sa mission, pour laquelle nous donnons toute l’assistance possible et essayons de rendre son expérience la plus intéressante possible, Grégoire est un visiteur très agréable à avoir à la maison. En plus de donner l’impression d’être toujours de bonne humeur, Grégoire est intéressé, serviable et en même temps discret, bref le visiteur idéal. Outre les visites de « travail », Grégoire a également eu l’occasion de découvrir la vie nocturne de Mapangu en accompagnant d’autres collègues dans un des deux seuls « bars » de la cité. Endroits où il est parfois possible d’avoir une boisson « fraîche » au son d’un haut-parleur ayant vu des jours meilleurs et, si vous avez de la chance, un petit quelque chose à grignoter comme des bananes frites ou des cacahouètes.
Nous avons été gratifies de quelques petites pluies qui semblent annoncer la fin de la saison sèche et, outre l’impact bénéfique pour la plantation, dissipent graduellement la brume qui nous a entouré ces derniers mois pour révéler les vues spectaculaires du Kasaï. Elles diminuent également la poussière générées par les camions et tracteurs sur la route, fort agréable quand on les suit, surtout en quad ou buggy comme Grégoire le fait.
Nous avions mentionné qu’il y a un peu plus d’une semaine un feu de brousse avait ravage une partie des fleurs plantées par Marie-Claude autour de la Cathédrale, eh bien cette information était erronée (« fausses nouvelles » comme dirait un certain président des Etats-Unis) car après inspection plus approfondie il semble que la plus grande partie si pas toutes les fleurs ont fait de nouvelles feuilles, probablement aidées par les pluies légères dont nous avons bénéficié. De même l’herbe n’a pas perdu de temps et toute la zone brûlée est à nouveau verte, du moins depuis une certaine distance.
C’est tout pour les nouvelles de cette semaine, à bientôt vous lire,,
Grégoire, Marie-Claude & Marc