English version below
Après le silence de la semaine passée, dont vous comprendrez la raison en lisant ces nouvelles, cette semaine la grande nouvelle vient de la Belgique plutôt que du Congo. En effet, il y a quatre jours, le jour de notre 37ième anniversaire de mariage, Emilie a donné le jour une toute petite Lynn avec beaucoup de fracas et de précipitation. Notre première petite-fille est née beaucoup plus tôt que prévu, car elle n’était attendue qu’au mois de mars, et n’est donc pas encore un poids lourd avec moins d’un kilo mais a quand même signalé sa venue au monde avec un cri et a respiré toute seule.
A des milliers de kilomètres de distance je n’ai évidemment pas été en première ligne pour partager les angoisses, joies et émotions qui ont été très fortes, mais heureusement Marie-Claude était là et grâce à la technologie d’aujourd’hui je puis parler tous les jours avec Emilie et suivre l’éclosion de cette merveilleuse petite chose qui lui est arrivée.
Compte tenu de sa venue trop précoce, Lynn est évidemment loin de pouvoir rentrer à la maison avec ses parents et les rares photos que j’ai vu laissent plus de place à l’imagination qu’à une image réelle car la fillette est emmaillotée dans une sorte de cocon et doit porter un petit masque sur le nez pour lui assurer un apport adéquat d’oxygène, mais il n’y a aucun doute que c’est la plus merveilleuse petite créature qui soit. Les autres bonnes nouvelles sont d’une part que dans la chambre de Lynn à la maternité, il y a un lit où Emilie (ou Filip) peuvent, s’ils le souhaitent, passer la nuit avec leur fille (ce qu’Emilie m’a dit avoir la ferme intention de faire le plus souvent possible) et évidemment qu’Emilie n’est plus confinée au lit et va pouvoir reprendre des activités autres que de lire, regarder des films ou dormir.
Ici à Mapangu les journées ont été bien remplies elles aussi avec le travail habituel de la plantation et le passage successifs de visiteurs, dont le dernier groupe est arrivé dimanche passé en fin de matinée. Comme l’un de ces visiteurs était mon « grand » patron et que tout le monde (ils étaient 5 dont 3 médecins) logeait à la Cathédrale il y avait largement de quoi s’occuper avec les préparatifs, les repas, logistique de transport, etc. Vous comprendrez qu’écrire des nouvelles n’était pas mon immédiate priorité. Mais maintenant que tout le monde est parti et que les choses sont un peu plus calmes, je puis reprendre le récit de nos aventures au Congo, qui pour le moment sont calmes. Plusieurs de mes collègues sont partis en Europe pour les fêtes de fin d’année et nous serons donc un plus petit comité que d’habitude pour la fin de l’année, mais cela a son charme aussi.
Les provisions pour les prochaines 6 semaines (eh oui, nous n’aurons plus de vol venant sur la plantation avant la fin du mois de janvier) sont arrivées avec l’avion qui est venu reprendre nos visiteurs jeudi matin. Comme c’est une période malgré tout spéciale, j’en ai profité pour commander quelques produits inhabituels tels que du saumon fumé, des pommes et des filets de saumon, mais à la réception les choses n’étaient pas exactement telles que demandées… j’ai bien reçu le saumon fumé (hourrah!, même s’il n’était pas dans un frigo box et a eu un peu chaud, mais j’espère que le fait d’être fumé assure sa conservation même un peu “chaud”), mais les pommes se sont révélées êtres des pommes… de terre et le saumon frais n’est pas arrivé (sans doute n’a-t-il pas réussi à remonter le fleuve Congo). Mais il y a des tas de bonnes choses ici que nous n’aurions pas eu si facilement en Belgique telles que ananas frais (j’ai du mal à suivre la production de notre jardin), des papayes, de fruits de la passion, des œufs frais de nos pintades, etc. donc le festin de Noël et nouvel an ne sera pas sans gâteries.
Il y a régulièrement des artistes et/ou marchands qui passent par Mapangu pour proposer des œuvres d’art ou objets traditionnels “anciens” et nouveaux auxquels j’ai beaucoup de mal à résister. Ainsi nous avons constitué une petite collection de masques de toutes sortes, dont certains assez originaux, et d’une variété assez surprenante comme illustré par les photos ci-dessous. Nous ne savons pas trop ce que nous allons en faire car ils ne sont pas toujours faciles à accrocher à un mur, mais la variété des formes et des couleurs est spectaculaire.
Comme le week-end prochain nous serons peut-être fort pris par les préparatifs de nos festins et autres célébrations de Noël , nous vous souhaitons dès à présent d’excellentes fêtes de fin d’année en espérant, comme d’habitude, d’avoir de vos nouvelles.
A bientôt vous lire,
Marie-Claude et Marc
After last week’s silence, which you will understand from reading on, this week the major news comes from Belgium rather than Congo. Indeed, four days ago, on our 37th wedding anniversary, Emilie gave birth to a tiny Lynn with a lot of commotion and hurry. Our first grand-daughter was born much sooner than anticipated, as she was only due in March, and is therefore far from being a heavy weight with less than one kilogram, but nevertheless announced her arrival in this world with a cry and breathing on her own.
Several thousand kilometres away I have obviously not been on the front line to share the anguishes, joys and emotions which were very strong, but fortunately Marie-Claude was there and thanks to our modern technology I am able to speak with Emilie and Marie-Claude every day to follow the unfolding of this marvellous little thing that has come to us.
Given that she decided to come rather too early, Lynn will not be able to go home with her parents just yet and the few pictures that I have seen leave more to the imagination than a real image of the little girl as she is wrapped in a warm cocoon and has a mask to help her breathe and ensures she gets all the oxygen that she needs, but there is no doubt that she is the most marvellous small creature there can be. The other good news is that Emilie (or Filip) will be able to stay for the night in Lynn’s room if they wish (which I understand Emilie is planning on doing as much as possible) and obviously Emilie is no longer confined to her bed and will be able to do other things than just reading, watching movies or sleep.
Here in Mapangu we have been busy as well with the usual plantation workload and a series of visitors, the last of which arrived here last Sunday morning. As one of these visitors was my “big boss” and that the whole group (there were 5 people including 3 physicians) were staying at the Cathedral, it was a rather busy time getting everything organised for meals, transport and other needs. You will understand that writing something for the blog was not the most important priority. But, now that everybody has gone and the dust has settled, I can resume my writing about our adventures in Congo, where all is quiet at the moment. Several of my colleagues have gone to Europe for the festive season and we will therefore be a fewer of us to celebrate Christmas and New Year, which is not without its charm.
Our supplies for the next 6 weeks (yes, no more flights planned until the very end of January) arrived with the plane that came to collect our visitors this Thursday morning. As it is after all a special time, I ordered some special treats such as smoked salmon, apples and fresh salmon, but the box did not quite hold the items I was expecting. I did receive some smoked salmon, which was not in a cool-box but let’s assume that since it is smoked it will have withstood the short period at “warmer” temperatures, the apples turned out to be potatoes and the fresh salmon apparently did not make it up the Congo river in time… However here we have things that would be difficult to come by in Belgium such as fresh fruit from the garden (pineapples, pawpaws, passion fruit, etc.), fresh guinea fowl eggs and all the fresh vegetables that will make us very tasty end of year dinners.
I regularly have artists and art merchants knocking on my door to offer “antique” and recent artworks or traditional artefacts that I cannot resist buying once in a while. As it goes we now have quite a collection of masks of all kinds and colors, some of which quite unusual and certainly in a much wider variety than I would have expected as illustrated in the pictures above. I am not too sure what to do with them as they are not that easy to hang on the wall, but I am sure we will find a way to put them to good use.
As next week-end we might be very busy with preparing food and other things for our celebrations, we take this opportunity to wish you a very Merry Christmas and Happy New Year, hoping as usual to hear from you.
Looking forward to reading you,
Marie-Claude and Marc