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La petite saison sèche est… très petite. Elle aurait commencé il y a une dizaine de jours, justifiée par le fait qu’il n’était plus tombé de pluies réellement significatives et que la surface du sol était relativement sèche. Tout est relatif car par endroits il y avait encore des vestiges de flaques d’eau sur la route, mais depuis cette nuit il est clair que la période sèche est terminée car nous avons et sommes encore copieusement arrosés au moment où nous rédigeons ces nouvelles et il est donc évident que la sécheresse fut de courte durée.
La période d’accalmie des pluies, même si elle fut courte, nous a quand même permis de remettre certaines routes principales plus ou moins en état, espérons qu’elles auront résisté au déluge de cette nuit et matinée.
Selon les enregistrement des trois dernières années, le mois de mars est généralement le mois le plus pluvieux de l’année, mais ce ne sera peut-être pas le cas cette année car (comme vous le savez de nos récits précédents) depuis le début de cette année nous sommes littéralement inondés avec toutes les conséquences que cela a pour les routes et les ponts. Certains diront que ce sont les effets du réchauffement climatique qui provoquent ces perturbations avec des pluies plus abondantes que normal et surtout des sortes de tornades qui arrachent arbres et toitures. Une partie de la toiture de la Cathédrale a ainsi été arrachée (et remplacée depuis) et même le mât de transmission radio qui se trouve sur notre maison a été malmené (il en a gardé des séquelles car il est maintenant un peu tordu et penché) mais fonctionne à nouveau comme il faut.
En principe toute cette pluie doit être appréciée par nos palmiers car ce sont des plantes qui demandent un apport régulier d’eau et de chaleur et dans certaines plantations on favorise les bas-fonds pour la plantation de palmiers justement pour cela. Le seul bémol, quand il pleut il fait évidemment plus frais, pour le moment nous avons une agréable température de 25° dans la maison, et ça c’est moins favorable pour le palmier à huile. Ceci étant, pour le moment les palmiers sont généralement presque tous chargés de nombreux régimes qui devraient arriver à maturité dans les 4 mois qui viennent et donc nous assurer une belle production si cela continue comme cela.
Pour le moment c’est aussi la saison d’un plus grand choix de fruits, ainsi outre les ananas, bananes et fruits de la passion que nous avons en quasi permanence, pour le moment il y a des pamplemousses, citrons, barbadines et pommes cannelles (pour être honnête, nous avons eu toute une pomme cannelle cette semaine…).
Pour le moment nous avons deux visiteurs à la maison, une experte en génétique du palmier et une autre spécialiste en phytopathologie (maladies des plantes) pour essayer de nous aider à identifier et gérer la maladie qui semble se propager dans notre plantation. Nous espérons que, grâce à leur expertise et aide, nous trouverons le moyen de soigner et de prévenir la maladie, qui affecte quand même déjà une partie importante de la plantation. Cette semaine il y a beaucoup de balades prévues dans les différentes parties de la plantation pour voir les différents stades d’évolution de la maladie qui provoque la pourriture du cœur des palmiers et, si pas soignée à temps, la mort de ceux-ci.
Cette semaine nous avons également accueilli un nouveau collègue, originaire de Madagascar, qui vient épauler notre équipe technique. Cela fait à peine deux ans que nous sommes ici à Mapangu et plus de la moitié des expatriés sont arrivés depuis, les choses changent vite ici!
Quand nous avons des visiteurs, j’ai tendance à négliger un petit peu le vélo car il faut souvent véhiculer tout ce petit monde dans la plantation et ce n’est pas aussi facile et rapide non plus de rejoindre les visiteurs en cours de journée à un endroit précis sans voiture. Il faut dire que ces derniers jours, la petite saison sèche aidant, certains passages de la route étaient devenus très difficiles car le sable fin avait séché suffisamment pour s’y enfoncer et rendre le pédalage assez difficile. Heureusement que j’ai une assistance électrique dans ces cas-là car sinon je crois que je serais obligé de faire une partie de la route à pied, le vélo à la main, pour franchir les zones très sableuses. Dès que j’arrête de faire du vélo quelques jours, la reprise est nettement plus difficile, pas tellement pendant le trajet, mais une fois à destination j’ai l’impression de continuer à perdre des litres d’eau pendant plus d’une heure, ce qui n’est pas toujours très pratique après être arrivé au bureau.
Nous espérons que de votre côté tout va bien et, comme d’habitude, espérons très bientôt avoir de vos nouvelles,
Marc & Marie-Claude
Port de Mapangu – Mapangu Port
Huilerie au démarrage – Mill at start-up
Lunch at th
The short dry season is… very short. It would have started about ten days ago, justified by the fact that there have been no really significant rains since and that the soil surface was relatively dry. Everything is relative because in some places there were still remnants of water puddles on the road. However, as from this night it is clear that the dry period is over because we have and are still watered copiously at the time we write this news and it is obvious that the drought was short-lived.
The period of calm of the rains, even if it was short, still allowed us to put some of the main roads back into more or less in good condition, hopefully they will have withstood the flood of this night and morning.
According to the records of the last three years, March is generally the wettest month of the year, but this may not be the case this year because (as you know from our previous accounts) since the beginning of this year we have literally been flooded with all the consequences for roads and bridges. Some will say that it is the effects of global warming that causes these disturbances, with rains more abundant than normal and especially localised tornadoes tearing up trees and roofs. Part of the roof of the Cathedral has been torn off (now replaced) and even the radio transmission mast on our house has been mishandled (it has kept some after-effects because it is now a little twisted and bent) but is functioning properly again.
In principle all this rain is beneficial for our palm trees because they are plants that require a regular supply of water and warm weather and in some plantations the lowlands are favoured for the planting of palm trees precisely for this reason. The only downside, when it rains it is obviously cooler, for the moment we have a pleasant temperature of 25° in the house, and that is less favorable for the oil palm. That being said, currently the palm trees are generally all endowed with many fruit bunches which should reach maturity in the next 4 months and thus ensure us a good production if it continues like that.
Now it is also the season of a greater choice of fruits, so besides pineapples, bananas and passion fruit that we have almost permanently, at the moment there are grapefruit, lemons, barbadines and cinnamon apples (to be honnest, we had a whole cinnamon apple this week…).
For the moment we have two visitors at home, an expert in palm genetics and another specialist in plant pathology (plant diseases) to try to help us identify and manage the disease that seems to be spreading in our plantation. We hope that, thanks to their expertise and help, we will find a way to cure and prevent the disease, which is already affecting an important part of the plantation. This week there are many walks planned in the different parts of the plantation to see the different stages of evolution of the disease that causes rotting of the spear or bud of palm trees and, if not treated in time, the death of them.
This week we also welcomed a new colleague from Madagascar who is joining our technical team. We’ve been here in Mapangu for barely two years now and more than half of the expatriates have arrived since then, things are changing fast here!
When we have visitors, I tend to neglect the bike a little bit because it’s often necessary to carry all these people in the plantation and it’s not as easy and quick to reach the visitors during the day in a specific place without a car. It must be said that in the last few days, with the small dry season helping, some passages of the road had become very difficult because the fine sand had dried up enough to sink in and make pedalling rather difficult. Fortunately, I have an electric assistance in these cases, because otherwise I think I would have to walk part of the road, with the bike in my hand, to cross the very sandy areas. As soon as I stop riding my bike for a few days, when I resume cycling it takes more time to recover, not so much during the journey, but once I get to my destination I feel like I’m still losing litres of water for more than an hour, which is not always very practical after arriving at the office.
We hope that on your side everything is going well and, as usual, we hope to hear from you very soon,
Marc & Marie-Claude