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Zoo

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Nous avons eu une semaine bien remplie avec la venue de deux visiteurs du siège qui ont évidemment voulu voir, discuter et profiter au maximum de leur passage par Mapangu. En conséquence nous avons eu des soirées un peu plus tardives en plus d’un programme de journée bien chargé et les heures de sommeil ont été quelque peu écourtées, mais dans l’ensemble c’était une visite intéressante, fructueuse et plaisante durant laquelle beaucoup de décisions importantes ont pris forme.

Marie-Claude est repartie en avance vers l’Europe, profitant d’une escale spéciale de l’avion d’Ilebo par Mapangu pour prendre nos visiteurs, pour aller faire du “grand-daughter sitting” pendant qu’Emilie passe sous le bistouri la semaine prochaine. Je la rejoindrai dans deux semaines après la visite d’un expert phytopathologue qui doit arriver en fin de semaine pour essayer de nous aider dans notre combat contre la maladie encore inconnue qui affecte nos palmiers.

En attendant la maison reste bien occupée car, outre les visiteurs “humains” nous avons un zoo de plus en plus diversifié dans et autour de la maison. Inutile de mentionner nos deux poilues (Makala et Griezel) qui partagent notre maison avec maintenant une nouvelle recrue, surnommé Téo-Peyo, qui est maintenant installé dans une grande cage juste à l’entrée de la terrasse et qui commence à se familiariser au point de venir manger des cacahuètes et des morceaux de banane dans la main. Téo-Peyo est très vocal et outre les appels qui font accourir les gardes il a tout un répertoire de mots et de phrases que nous ne comprenons pas toujours très bien mais qui sont manifestement d’origine “humaine”.

Nous avions reçu un bélier du chef coutumier il y a quelque temps, pour lequel nous avions trouvé une compagne et qui depuis peu ont la compagnie d’une chèvre qui a débarqué un jour sur notre terrasse et dont nous n’arrivons pas à localiser le propriétaire. La chèvre ne montre aucun signe de vouloir partir, peut-être parce que notre cuisinier en prend grand soin avec des petites gâteries pour les nourrir tous les jours. Nous avons évidemment également notre collection de poules et de pintades qui nous font l’honneur de recommencer à pondre et nous assurent des œufs touts frais pour les petits déjeuners ou pâtisseries.

Et puis, il y a les animaux non domestiques qui nous entourent. Nous avons une troupe d’une bonne vingtaine de pintades sauvages qui viennent régulièrement se promener devant la maison, parfois remplacées par des petites perdrix aux pattes toutes rouges. Les milans, parfois plus d’une douzaine, aiment bien venir profiter des brises et courants ascendants de la Cathédrale pour venir plâner au-dessus de nos têtes. Ils sont parfois accompagnés d’autres rapaces dont une sorte d’aigle noir et blanc de taille moyenne avec une crête très élégante et ce qui ressemble à des petits éperviers.

Il y a évidemment également les visiteurs plus petits et pas toujours désirables tels que souris et rats qui essayent régulièrement de s’installer dans notre toiture, ainsi que les chauves-souris qui ne dérangent pas trop sauf quand toute une colonie s’installe au-dessus des chambres de nos visiteurs et signalent leur présence par des petits cris et/ou de chutes sur le plafond.

Nous avons eu quelques premières petites pluies, mais pas encore suffisantes pour réellement dégager la vue du Kasaï depuis la Cathédrale, bien que l’on commence à deviner les contours de la rivière dans le loin. Ces premières pluies timides sont malgré tout suffisantes pour créer des problèmes sur les routes avec régulièrement des véhicules embourbés dans ce qui était jusqu’il y a peu des poches de sable fin et qui sont maintenant devenues des poches de boue. Les seules créatures réellement heureuses de ce retour des pluies, mis à part la végétation évidemment, sont les cochons qui viennent se prélasser dans les flaques et dans l’eau et la boue qui s’accumule dans les drains sur le côté des routes.

Immédiatement après la pluie les températures sont plutôt fraîches et jeudi nous aurions même pu croire que c’était une journée d’automne en Europe tellement il faisait gris, sombre et frais. Mais après peu de temps il commence à faire plus chaud et plus lourd et, comme en saison de pluies, cette moiteur et chaleur augmente graduellement jusqu’à culminer par un gros orage qui recommence le cycle. Pour le moment, touchons du bois, les pluies ne semblent pas provoquer trop d’inondations dans la maison, donc peut-être les réparations qui avaient été réalisées avant le début de la saison sèche ont été plus efficaces que nous ne le pensions.

En espérant vous lire très bientôt, une grand bonjour belgo-congolais,

Marc & Marie-Claude

Appel matinal – Morning muster

Les papillons aiment le rose – Buterflies like pink

Erosion

Expat dinner

Départ pluvieux – Rainy departure

Téo-Peyo se familiarise – Téo-Peyo getting familiar

We had a very busy week with two visitors from the headquarters who obviously wanted to see, discuss and make the most of their time in Mapangu. As a result we had somewhat later evenings in addition to a busy day schedule and sleep hours were somewhat shortened, but overall it was an interesting, fruitful and enjoyable visit during which many important decisions took shape.

Marie-Claude left early for Europe, taking advantage of a special stop on the plane from Ilebo via Mapangu to take our visitors, to go “grand-daughter sitting” while Emilie goes under the scalpel next week. I will join her in two weeks after the visit of a phytopathologist expert who is due to arrive at the end of this week to try to help us in our fight against the still unknown disease that affects our palm trees.

Meanwhile the house remains well occupied because, besides the “human” visitors we have a more and more diversified zoo in and around the house. Needless to mention our two hairy girls (Makala and Griezel) who since lately share our house with a new recruit, nicknamed Teo-Peyo, who is now installed in a large cage just at the entrance of the terrace and who begins to get familiar to the point of coming to eat peanuts and banana pieces from the hand. Teo-Peyo is very vocal and besides the calls that make the guards rush to the house, he has a whole repertoire of words and phrases that we do not always understand very well but that are obviously of “human” origin.

We had received a ram from the traditional chief some time ago, for whom we had found a companion and who recently gained the company of a goat that landed one day on our terrace and whose owner we are unable to locate. The goat shows no sign of wanting to leave, perhaps because our cook takes great care of them with little treats to feed them every day. Of course, we also have our collection of chickens and guinea fowl, which do us the honour of starting to lay eggs again and provide us with fresh eggs for breakfast or pastries.

And then there are the non-domestic animals around us. We have a group of about twenty wild guinea fowl that come regularly to walk in front of the house, sometimes replaced by small partridges with bright red legs. The kites, sometimes more than a dozen, like to come and take advantage of the breezes and updrafts of the Cathedral to soar above our heads. They are sometimes accompanied by other raptors including a sort of black and white eagle of medium size with a very elegant feathers on its head and what looks like small hawks.

There are of course also the smaller and not always desirable visitors such as mice and rats who regularly try to settle in our roof, as well as the bats who do not disturb too much except when a whole colony settles over the rooms of our visitors and signal their presence by making sharp pieps and/or falls on the ceiling.

We had our first rains, but not yet enough to really clear the view of Kasai from the Cathedral, although one begins to guess the contours of the river in the distance. These first timid rains are nevertheless sufficient to create problems on the roads with vehicles regularly stuck in what were until recently pockets of fine sand and which have now become pockets of mud. The only really happy creatures of this return of the rains, apart from the vegetation obviously, are the pigs that come to bask in the puddles and in the water and mud that accumulates in the drains on the side of the roads.

Immediately after the rain the temperatures are rather cool and Thursday we could even have thought it was an autumn day in Europe as it was so grey, dark and cool. But after a short time it starts to get warmer and heavier and, as in the rainy season, this moisture and heat gradually increases until it culminates in a big storm that starts the cycle again. For now, let’s cross fingers, the rains don’t seem to cause too much flooding in the house, so maybe the repairs that had been done before the start of the dry season were more effective than we thought.

Hoping to read you very soon, a warm belgo-congolese hello,

Marc & Marie-Claude

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