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Voyage en Style – Travel in Style

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Cette semaine nous avons été en voyage pendant une semaine au Ghana et le contraste entre le Ghana et le Congo est… impressionnant.
Notre voyage même de Kinshasa à Accra n’avait rien de spécial, nous avons voyagé avec une compagnie togolaise (Asky) qui est plus que correcte avec de beaux avions, un service impeccable et des vols à l’heure voire même en avance sur l’horaire prévu, que demander de plus.
Nous avons commencé notre séjour par deux jours à Takoradi, où nous avons logé au “Planters Lodge” qui est un ancien club de l’armée de l’air britannique construit en 1934 situé dans un écrin de verdure pas trop loin de l’aéroport (forcément) ou de la plage. Le club, maintenant un hôtel, est constitué de petits bungalows dont l’ameublement est dans un style colonial un peu vieillot, sans aucun doute très “British”, mais très agréable avec une grande chambre, une salle de bains dont l’agencement fait très fort penser aux anciennes demeures anglaises et un petit salon dont nous avons finalement très peu profité. Le seul défaut éventuel est que nous aurions aimé dormir sans conditionnement d’air, mais vu l’absence de moustiquaires aux fenêtres nous nous sommes dit que ce n’était peut-être pas une bonne idée. Il y a aussi un mystère que nous n’avons pas élucidé c’est la hauteur des poignées de portes qui étaient à 50cm et comme l’accès du bungalow, qui sont sur pilotis, se fait par un petit escalier, ce n’est pas une raison ergonomique pour les personnes à mobilité réduite. Peut-être que la Royal Air Force travaillait de préférence avec de très petites personnes…ou que la “dernière jambe” de leur soirée était tellement raide qu’ils arrivaient à quatre pattes au niveau de leur porte ?
Comme Socfin a une plantation de palmiers à huile et caoutchouc pas très loin de Takoradi, nous en avons profité pour y faire une visite, le premier jour sans Marie-Claude qui a préféré (à juste titre) profiter des embruns de l’Atlantique de la plage proche du lodge, et le deuxième jour ensemble. La visite de mardi était du reste très “officielle” car de nombreux collègues étaient venu de Suisse et de Belgique pour l’inauguration de la nouvelle usine de la plantation. Le tour de l’huilerie fut suivi d’un somptueux buffet à la résidence du DG qui est, elle aussi, construite au sommet d’une colline mais sans la vue que nous avons à la Cathédrale (et avec des poignées de porte à une hauteur normale). Outre la visite obligée de l’huilerie, très impressionnante avec ses chromes rutilants et ses sols encore immaculés, le groupe de visiteurs a eu droit à une rapide visite de la plantation qui, un peu comme une partie de Brabanta, est située en grande partie sur des collines mais dans laquelle palmiers et hévéas se mélangent selon la topographie du terrain. Après cela, il était grand temps, pour les visiteurs, de regagner l’aéroport de Takoradi afin de rejoindre le jet privé devant les ramener à Accra avant la tombée du jour (l’aéroport n’est pas éclairé et n’autorise pas les décollages de nuit) et pour moi, de rejoindre Marie-Claude et découvrir comment elle avait passé sa journée. Pour ce trajet de retour nous avons bénéficié de l’escorte d’un motard de police ouvrant le chemin devant notre convoi toutes sirènes hurlantes. Un peu comme on imagine la mer rouge s’ouvrant devant Moïse, toutes les voitures se rangeaient sagement sur le côté de part et d’autre de la route à l’arrivée du convoi et nous sommes passés ainsi à vive allure aux feux rouges (qui ne l’étaient peut-être pas, mais je n’ai pas eu le temps de vérifier), aux contrôles de police, voire même prendre des sens unique à contre-sens pour ne pas perdre de temps. L’heure de route s’est ainsi réduite à un trajet d’un peu plus de vingt minutes et nos visiteurs de marque ont ainsi pu embarquer dans le jet largement dans les temps pour rejoindre Accra.
Le lendemain, Marie-Claude et moi sommes retournés à la plantation (sans escorte de police cette fois) et nous avons pu faire une visite plus approfondie et fort intéressante nous laissant apprécier pleinement l’équilibre subtil entre les espaces plantés et les forêts naturelles, beaucoup moins décimées par la population locale que chez nous (quoique, malgré tout exploitée mais avec mesure). Le directeur agronomique a dessiné des routes d’accès aux parcelles d’hévéas et de palmiers à huile de façon à encercler des zones de forêts naturelles ce qui permet de contrôler leur propagation en conservant des zones sauvages tout en permettant l’accès pour l’entretien et la récolte des espèces cultivées. Les terres ont beaucoup de latérite ce qui représente aussi une différence marquée avec Brabanta et facilite la maintenance des routes (par opposition aux terrains sableux de chez nous). Notre visite s’est terminée par un déjeuner avec le directeur agronomique dont nous avons découvert des aspects privés fort sympathique: il aime travailler le bois et a recueilli des bébés d’antilopes abandonnés nourri au biberon et devenus grands qui restent dans son jardin, chouette chien aussi ! Puis, retour à Takoradi (sans escorte) d’où nous avons, nous aussi, pris l’avion pour Accra, dans notre cas pas un jet privé, juste un avion de ligne pour un saut de puce de 25 minutes de vol pendant lequel ils arrivent malgré tout à servir une boisson (délicieuse, d’ailleurs: un jus d’ananas frais avec un shot de gingembre) et un petit quelque chose à manger.
A Accra, grand luxe, nous étions logés au Kempinski où se tenait les conseils d’administrations des plantations de la région. Le conseil de Brabanta s’est déroulé sans surprises le lendemain, à la clôture duquel tous les collègues venus d’Europe et les administrateurs ont repris le jet pour rejoindre Genève, cette fois, tandis que Marie-Claude et moi restions deux jours de plus à Accra où Marie-Claude a bien profité des marchés des boutiques, de l’ambiance, rencontré des personnes sympathiques et échangé des adresses, trouvé de chouettes perles ghanéennes, des tissus… tout quoi!

Ce qui nous aura marqué le plus au Kempinski c’est sans doute le petit déjeuner où, sur un buffet qui devait faire au moins 30m de longueur il y avait probablement tout ce qu’il est possible d’imaginer en diversité de nourriture, de fruits, de jus frais prêts ou à faire faire sur commande & autres boissons, de pains & pâtisseries, plats chauds et tout ce que je n’ai pas eu l’occasion de regarder. Mon timing n’était par contre pas parfait car pendant les quelques jours au Ghana mes tripes ont été un peu contraires et je n’ai donc pas pu faire honneur à ce buffet comme il se doit, mais nous ferons mieux la prochaine fois…
Nous voici de retour dans notre petit coin de verdure de l’Elaïs à Kinshasa, peut-être plus adapté à notre style et où nous nous sentons presque à la maison. Nous serons ici jusque mercredi matin où nous prenons l’avion avec deux invités qui viennent visiter la plantation.
Nous espérons que vous aussi avez passé une bonne semaine et attendons très bientôt de vos nouvelles.
A bientôt,
Marc & Marie-Claude

La plage – The beach
Planters Lodge
La plantation – The Plantation

This week we have been travelling for a week in Ghana and the contrast between Ghana and Congo is… impressive.
Our trip from Kinshasa to Accra was nothing special, we travelled with a Togolese company (Asky) that is more than correct with beautiful planes, impeccable service and flights on time or even ahead of schedule, what more to ask for?
We started our visit with two days in Takoradi, where we stayed at the “Planters Lodge” which is a former British Air Force club built in 1934 located in a green setting not too far from the airport (obviously) or the beach. The club, now a hotel, is made up of small bungalows whose furnishings are in a slightly old colonial style, undoubtedly very “British”, but very pleasant with a large bedroom, a bathroom whose layout reminds us very much of the old English residences and a small lounge which we finally made very little use of. The only possible flaw is that we would have liked to sleep without air conditioning, but given the absence of mosquito nets on the windows we thought it might not be a good idea. There is also a mystery we were not able to solve, that is the height of the door handles which were at about 50cm and, given that the access to the bungalows, which are on stilts, is done by a small staircase, it is not an ergonomic reason for people with reduced mobility. Maybe the Royal Air Force preferably worked with very small people… or the “last leg” of their evening was so stiff that they crawled up on all fours at their door?
As Socfin has a palm oil and rubber plantation not far from Takoradi, we took the opportunity to visit it, on the first day without Marie-Claude who preferred (rightly) to enjoy the Atlantic spray from the beach near the lodge, and on the second day together. Tuesday’s visit was very “official” as many colleagues came from Switzerland and Belgium for the inauguration of the plantation’s new factory. The tour of the oil mill was followed by a sumptuous buffet at the DG’s residence, which is also built on top of a hill but without the view we have from the Cathedral (and with door handles at a normal height). In addition to the compulsory visit of the oil mill, very impressive with its gleaming chromes and its still immaculate soils, the group of visitors was given a quick tour of the plantation which, much like part of Brabanta, is located largely on hills but in which palm trees and rubber trees mix according to the topography of the land. After that, it was high time for the visitors to return to Takoradi airport to board the private jet bringing them back to Accra before dark (the airport is not lit and does not allow night take-offs) and for me to join Marie-Claude and discover how she had spent her day. For this return trip we enjoyed the escort of a police motorcyclist opening the way in front of our convoy all sirens screaming. A bit like the red sea opening in front of Moses, all the cars wisely parked on either side of the road when the convoy arrived and we passed at high speed at the red lights (which may not have been red, but I did not have time to check), at the police controls, or even take a one-way street in the opposite direction to avoid wasting time. The driving time was reduced to a journey of just over twenty minutes and our VIP visitors were able to board the jet well in time to reach Accra.
The next day, Marie-Claude and I returned to the plantation (this time without police escort) and we were able to make a more in-depth and very interesting visit, allowing us to fully appreciate the subtle balance between the planted areas and the natural forests, much less decimated by the local population than in Mapangu (although, despite everything, exploited but with restraint). The agronomic director has designed access roads to the rubber and oil palm plots in order to encircle areas of natural forests, which allows their acces to be controlled by conserving wild areas while allowing reach of the planted areas for the maintenance and harvesting. The land has a lot of laterite which also represents a significant difference with Brabanta and facilitates road maintenance (as opposed to the sandy soils of our country).
Our visit ended with a lunch with the agronomic director, who revealed some very pleasant aspects: he likes to work with wood and has taken in abandoned antelope babies who are bottle-fed and once grown up stay in his garden, he has nice large dog too! Then, back to Takoradi (unescorted) from where we too flew to Accra, in our case not a private jet, just an airplane for a 25-minute flight during which they still manage to serve a drink (delicious, by the way: a fresh pineapple juice with a shot of ginger) and a little something to eat.
In Accra, bathing in luxury, we were accommodated at the Kempinski where the board meetings of the region’s plantations were held. The Brabanta board went off without surprises the next day, at the end of which all the colleagues from Europe and the directors resumed their journey by jet, to Geneva this time, while Marie-Claude and I stayed two more days in Accra where Marie-Claude took full advantage of the shops markets, the atmosphere, met friendly people and exchanged addresses, found nice Ghanaian pearls, fabrics… all that!
What will have left its mark on us most at the Kempinski is undoubtedly the breakfast where, on a buffet that was probably at least 30m long, there was everything you could imagine in terms of diversity of food, fruit, fresh juices ready or to be made to order & other drinks, breads & pastries, hot dishes and everything that I didn’t have the opportunity to look at. My timing was not perfect though because during the few days in Ghana my guts were a little out of kilt and I could not do this buffet justice as it should, but we’ll do better next time…
Here we are back in our little corner of greenery of the Elaïs in Kinshasa, perhaps more adapted to our style and where we almost feel at home. We will be here until Wednesday morning when we fly with two guests who come to visit the plantation.
We hope that you too have had a good week and look forward hearing from you very soon.
See you soon,
Marc & Marie-Claude

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