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Nous vivons en pleine nature avec peu ou pas de routes dignes de ce nom et où tout le monde se déplace principalement à pied ou avec des vélos plus ou moins opérationnels, mais très peu de véhicules motorisés à l’exception de motos taxi et de nos transports de personnel en camion. Donc théoriquement nous vivons dans un environnement qui est sain (il n’y a quasi pas de pollution atmosphérique si l’on s’abstient de rester à coté de l’un de camions russes qui démarre et qui semble être conçu plus pour la fumigation des moustiques que pour répondre aux normes d’émissions européennes), n’ayant pas d’électricité le soir le ciel est d’une clarté comme elle n’existe plus dans la plus grande partie de nos contrées et sur les routes il n’y a que du sable donc pas d’asphalte nauséabond ou autre surface dure qui esquinte les rotules des coureurs.
Et pourtant, nous les expatriés bénéficiant de véhicules 4×4 pour nous déplacer partout, nous finissons par réaliser que malgré l’environnement des plus favorables nous ne faisons pas ou peu d’exercice au quotidien. Nous allons en voiture à l’appel le matin, puis en voiture jusqu’au bureau, etc. Ce, pour revenir à la maison épuisé et heureux de se mettre dans un fauteuil pour souffler un peu. Certes lors des visites de la plantation il faut marcher assez bien, surtout dans les terrasses où il est souvent difficile de se déplacer en voiture et donc une occasion de faire un peu d’exercice, mais cela reste limité aux agronomes (et une fois par semaine pour moi). Chacun doit donc trouver un moyen pour garder la forme d’une manière ou d’une autre et le sport est donc un des moyens pour y arriver.
Nous essayons d’organiser des activités physiques pour tous, ainsi dans les camps nous avons aménagé des terrains de football où des tournois sont régulièrement organisés, mais n’étant au départ pas un grand fan de foot quand en plus je vois la violence avec laquelle nos amis congolais se lancent dans chaque échange de balle je préfère rester à distance et au mieux encourager les joueurs à distance. Nous avons aménagé un terrain de volleyball où des rencontres amicales sont organisées presque tous les dimanches et, outre le fait que ces rencontres sont beaucoup plus civilisées, où tant les expatriés que les autochtones participent sans qu’il soit nécessaire d’être un champion. Le terrain de volley est en voie d’être amélioré pour y inclure également des paniers de basketball qui ont la préférence d’autres collègues et permettent ainsi de varier les plaisirs.
A la Cathédrale nous avons évidemment un terrain de tennis, mais le nombre de joueurs semble nettement plus limité avec le résultat que son utilisation est assez sporadique. Afin de permettre aux uns ou aux autres d’utiliser le terrain sans avoir un partenaire, nous avons décidé d’agrémenter le terrain d’un mur. Sinon le sport le plus populaire à la Cathédrale semble être la pétanque, surtout quand nous jouons avec l’un de nos collègues français qui considère cette discipline comme digne des jeux olympiques dont il est le principal défenseur, donc pas question de prendre cela trop à la rigolade.
A la maison nous avons décidé d’installer une petite piscine qui devrait nous permettre de nous rafraîchir en fin de journée, mais les moyens étant limités celle-ci est juste un bassin hors-sol dont la profondeur n’excède pas 1,35m. En fait tous les accessoires du bassin sont sur place depuis un bon moment, reste à trouver le temps d’assembler le tout et de commencer à en profiter.
A titre individuel chacun essaye de trouver une solution (ou pas) pour garder la forme, ainsi notre directeur huilerie fait de la corde à sauter, du vélo elliptique et de la moto (qui même si motorisée est très physique dans le sable), notre directrice agro fait du jogging et de la boxe, notre directeur financier fait du yoga et de la marche et moi j’essaye de faire régulièrement du vélo. En réalité je n’ai plus fait de vélo ici depuis quelques temps, d’abord parce qu’il était en panne et puis parce que les conditions sécuritaires faisaient qu’il était préférable de circuler en voiture et accompagné et il n’est ni justifiable ni agréable de faire du vélo suivi d’une voiture de sécurité, même si dans d’autres pays comme le Nigeria c’est la seule manière pour le DG de profiter de son vélo. Les choses semblent toutefois se calmer et j’espère donc pouvoir reprendre la petite reine pour aller au bureau très bientôt.
Pour la maison nous avons également acquis un rameur qui sert plus pour Marie-Claude que pour moi, car je n’ai pas la discipline de me mettre sur la machine pour la simple raison de se faire des muscles, mais peut-être devrais-je revoir ma copie car dernièrement mes vertèbres semblent indiquer qu’il serait bon de compenser les secousses de la voiture sur les pistes avec des exercices plus ciblés pour renforcer les muscles du dos principalement.
Voilà, ainsi vous avez une petite idée de nos activités physiques et sportives, même si elles sont limitées.
Nous espérons très bientôt avoir de vos nouvelles,
Marc & Marie-Claude
We live in the middle of nature with few or no roads worthy of the name and where everyone moves around mainly on foot or with more or less operational bicycles, but very few motorised vehicles except for motorcycle taxis and our staff transport by truck. So theoretically we live in an environment that is healthy (there is almost no air pollution if one refrains from standing next to one of the Russian trucks that are starting up and which seems to be designed more for fumigating mosquitoes than for meeting European emission standards), With no electricity in the evening, the sky is so clear that the full milky way is clearly visible, something no longer possible in most of our western european countries and on the roads there is only sand so there is no smelly asphalt or other hard surface that destroys the joints of the joggers.
And yet, we expatriates benefiting from 4×4 vehicles to move everywhere, we end up realizing that despite the most favorable environment we do not or do little exercise daily. We drive to muster in the morning, then drive to the office, etc., only to come home exhausted and happy to sit in a chair to take a breather. Certainly during visits to the plantation we have to walk more extensively, especially on the terraces where it is often difficult to get around by car and therefore an opportunity to get some exercise, but this is limited to the agronomists (and once a week for me). So everyone has to find a way to keep in shape in one way or another and sport is one of the ways to do this.
We try to organise physical activities for everyone, so in the camps we have set up football pitches where tournaments are regularly organised, but not being at first a big football fan when I see the violence with which our Congolese friends throw themselves into every ball exchange I prefer to stay at a distance and at best encourage the players from the sidelines. We have set up a volleyball court where friendly matches are organised almost every Sunday and, apart from the fact that these matches are much more civilised, where both expatriates and locals participate without the need to be a champion. The volleyball court is being upgraded to also include basketball boards that seem to be preferred by other colleagues and thus allow for a variety of pleasures.
At the Cathedral we obviously have a tennis court, but the number of players seems much more limited with the result that its use is rather sporadic. In order to allow everyone to use the court without having a partner, we decided to build a wall that will enable whoever feels like it to exercice. Otherwise the most popular sport at the Cathedral seems to be pétanque, especially when we play with one of our French colleagues who considers this discipline worthy of the Olympic Games of which he is the main defender, so there is no question of taking it too lightly when a game is on.
At home we have decided to install a small swimming pool which should allow us to cool down at the end of the day, but as the means are limited, this one is just an above-ground pool with a depth not exceeding 1.35m. In fact all the accessories for the pool have been on site for quite a while, but we still have to find the time to put it all together and start enjoying it.
Individually each one tries to find a solution (or not) to keep in shape, so our oil manager does skipping rope, elliptical bike and motorbike (which even if motorized is very physical in the sand), our agro manager does jogging and boxing, our financial manager does yoga and walking and I try to bike regularly in addition to walking everywhere from my office when visiting the mill, the garage or any other industrial facility. In fact I haven’t been cycling here for some time, first because my mountaibike broke down and then because the safety conditions made it preferable to travel by car and being accompanied. It is neither justifiable nor pleasant to cycle followed by a safety car, even if in other countries like Nigeria it is the only way for the GM to enjoy his bike. Things seem to be calming down though, so I hope to be able to take the two wheeler back to the office very soon.
For home we have also acquired a rowing machine which is more useful for Marie-Claude than for me, as I don’t have the discipline to get on the machine for the simple reason of building up muscles, but maybe I should review my copy as lately my vertebrae seem to indicate that it would be good to compensate for the jerking of the car on the tracks with more targeted exercises to strengthen the back muscles.
There you have it, so you have a little idea of our physical and sports activities, even if they are limited.
We hope to hear from you soon,
Marc & Marie-Claude