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Dans nos précédentes nouvelles du Congo nous vous avons déjà raconté comment l’Afrique centrale et la République Démocratique du Congo en particulier est ravagée par la malaria avec plusieurs centaines de milliers de morts chaque année. Pour nous prémunir contre cette maladie, depuis presque dix ans Marie-Claude et moi avons opté pour une solution préventive et curative naturelle en utilisant l’Artemisia annua, une plante utilisée depuis des millénaires en Chine pour combattre le plasmodium responsable de la malaria. Depuis que Marie-Claude et moi prenons préventivement une tisane faite avec les feuilles de cette plante cultivée dans notre jardin, nous n’avons jamais eu de malaria. Pourtant toutes les personnes autour de nous, préférant utiliser des médicaments “officiels”, y compris les autres expatriés, ont tous eu des crises de malaria, parfois même plusieurs d’affilée. Lorsque je faisais de missions ponctuelles en Afrique, l’Artemisia provenait de notre jardin en Belgique où nous arrivions à obtenir des plants de près de 2m de hauteur et dont quelques exemplaires étaient largement suffisants pour nos besoins toute l’année. Ces réserves nous ont même aidé dans nos débuts au Congo car nous avons eu un peu de mal à trouver des semences adaptées au climat local.
Pour ceux qui nous lisent depuis quelques années, vous vous souviendrez peut-être que nous avions écrit en février 2017 que j’avais eu une petite crise de malaria. Mais ce que nous avons oublié de vous écrire est que peu de temps après j’ai été faire des examens à l’institut tropical d’Anvers et ces examens ont révélé que je n’avais aucune trace de malaria dans le sang et que le trouble que j’avais décrit comme une petite crise de malaria devait être autre chose.
Il est quasi impossible de prouver une hypothèse négative, à savoir que c’est grâce à nos tisanes d’Artemisia que nous n’avons pas eu de malaria, mais compte tenu du fait que toutes les personnes autour de nous en ont eu, il est difficile de trouver une autre explication. Beaucoup d’entre vous doivent se poser la question : pourquoi est-ce que les personnes de notre entourage ne se sont pas précipités sur cette solution gratuite et efficace ? Pour la population locale c’est probablement parce qu’une tisane c’est un remède de grand-mère tandis qu’une piqure dans les fesses c’est de la “vraie” médecine et si de surcroit il y a quelques effets secondaires (comme de la somnolence ou des oreilles qui bourdonnent) on sait qu’il y a un médicament qui travaille dans le corps. La non-acceptation par les autres expatriés est plus difficile à expliquer, mais peut-être est-ce parce que leur médecin (comme beaucoup) ont déconseillé de prendre des risques avec la malaria qui développe de plus en plus de résistances aux traitements actuellement disponibles.
Une des difficultés avec l’Artemisia annua est que c’est une plante qui demande un minimum de soins, semis en pépinière, repiquage, arrosage et surtout récolter au bon moment. Dans un milieu comme le Kasaï, où la majorité de la population ne se donne même pas la peine de cultiver quelques légumes pour varier leur ordinaire, passer du temps à faire pousser une plante aussi “difficile” que l’Artemisia passe pour un caprice.
Une alternative existe en Afrique, l’Artemisia afra, une plante pérenne (et donc plus facile à cultiver) de la même famille qui serait elle aussi efficace pour prévenir ou guérir la malaria. Nous n’en avons pas trouvé dans notre coin du Congo et nous ne pouvons dons pas en dire grand chose. Il est toutefois intéressant de noter que l’Artemisia afra ne contient peu ou pas d’artémisine (matière active extraite de l’Artemisia annua par l’industrie pharmaceutique pour fabriquer des médicaments anti-malariens) et est pourtant active contre la malaria…
Ici à Sao Tomé il n’y a pas ou peu de malaria. Il semblerait que plusieurs fois par an les autorités du pays organisent des campagnes de fumigation à travers le pays pour contenir le développement des insectes potentiellement vecteurs du paludisme, tout ce que je sais est que les collègues recommandent de rester à l’intérieur quand l’on vient fumiger les installations.
Malgré l’absence de malaria, je suis venu en mission ici à Sao Tomé avec mes doses d’Artemisia, mais pas vraiment à cause de la malaria. Revenons (encore une fois) à la pandémie qui nous affecte tous depuis presque un an et demi. Une des observations qui me tourne en tête est la comparaison de l’impact que cette pandémie a eu en Belgique et la ville de Kinshasa, deux populations à peu près équivalentes (11,5 millions d’habitants) avec un impact du Covid totalement différent car en Belgique il y a eu plus de 24.000 morts attribués à la pandémie alors qu’au Congo (principalement Kinshasa) il y en a eu moins de 800. Pourtant à Kinshasa les gens vivent à 20-30 dans une maison avec des conditions d’hygiène douteuses et souvent peu ou pas d’eau pour se laver (les mains). Certains diront que c’est parce qu’il y a beaucoup moins de tests, c’est vrai mais les quelques hôpitaux ne sont pas débordés et il n’y a pas une soudaine augmentation des décès. D’autres diront que c’est le climat, mais comment expliquer alors que d’autres contrées au climat chaud (l’Inde par exemple) n’échappent pas au fléau. Cela nous ramène à la malaria, maladie omniprésente au Congo et en particulier dans une grande ville comme Kinshasa où la proximité des personnes favorise la transmission du plasmodium. La conséquence de cette pression de malaria est que la quasi totalité de la population prend régulièrement des traitements anti-paludiques (sauf la diaspora congolaise rentrant d’Europe qui représente une proportion non-négligeable des décès – données à vérifier).
Marie-Claude et moi avons donc décidé de continuer à prendre régulièrement nos tisanes d’Artemisia, raison pour laquelle je suis venu avec un surplus de doses à Sao Tomé.
Venons-en au point principal de ces nouvelles. En effet la semaine passée je vous faisais part que, malgré l’apparente protection de Sao Tomé du gros de la pandémie, un des collègues avec qui je venais de passer une semaine de travail intense (bureau, voiture, repas) avait non seulement testé positif pour le Covid-19 mais était sérieusement malade avec tous les symptômes (toux, fièvre, perte d’odorat et de goût, douleurs musculaires, etc.). Il était quasi impossible que je n’ai pas été contaminé compte tenu du temps et de la proximité passés ensemble et je me suis immédiatement isolé et pris ma tisane d’Artemisia tous les soirs. L’équipe médicale qui devait venir tester toutes les personnes qui avaient été en contact avec le collègue malade n’est finalement arrivée que mardi dernier (soit 4 jours après la confirmation d’un cas positif en plantation) et sans tests car ils voulaient d’abord vérifier si personne d’autre n’était “malade”. On a pris ma température et demandé si j’avais de symptômes, et j’ai été déclaré bon pour le service. Mais, comme je dois prendre l’avion ce dimanche pour rentrer en Europe, j’ai été me faire tester à la capitale en étant quasi certain que mon test serait positif, même si je n’ai absolument aucun symptôme. Car après tout j’ai passé une semaine entière avec une personne malade du Covid sans protections particulières (nous ne portions même pas de masque, puisque personne ici ne le fait… une pâle excuse je sais). Eh bien, ça y est, j’ai reçu le résultat de mon test et il est NEGATIF! Ce résultat, je l’attribue à l’Artemisia même si c’est impossible à prouver, pas pour m’avoir soigné mais pour avoir renforcé les capacités de mon corps pour empêcher le virus de s’y installer tout comme cette plante nous à protégé Marie-Claude et moi contre la malaria depuis toutes ces années. Il est regrettable que la vente de thé d’Artemisia soit interdite dans certains pays, mais il n’est pas interdit de la faire pousser ou d’aider d’autres à en bénéficier et ceux que cela intéresse je les invite à visiter le site de IDAY (www.iday.org), où il est même possible de commander des plantules pour votre balcon ou jardin (pour ceux qui habitent en Belgique ou proches environs).
Nous espérons très bientôt avoir de vos nouvelles,
Marc et Marie-Claude
In our previous news from Congo we already told you how Central Africa, and the Democratic Republic of Congo in particular, is ravaged by malaria with several hundred thousand deaths every year. To protect ourselves against this disease, Marie-Claude and I have been using a natural preventive and curative solution for almost ten years now, using Artemisia annua, a plant that has been used for thousands of years in China to fight the plasmodium responsible for malaria. Since Marie-Claude and I have been taking a preventive tea made from the leaves of this plant (grown in our garden), neither of us ever had malaria. However, all the people around us, who prefer to use “official” medicines, including the other expatriates, all had malaria attacks, sometimes even several in a row. When I was on short assignments in Africa, the Artemisia came from our garden in Belgium, where we managed to obtain plants of almost 2m in height and of which a few specimens were more than enough for our needs all year round. These reserves even helped us in our early days in the Congo as we had some difficulty in finding seeds adapted to the local climate.
For those of you who have been reading us for a few years, you may remember that we wrote in February 2017 that I had a small bout of malaria. But what we forgot to write to you is that shortly afterwards I went for tests at the Tropical Institute in Antwerp and these tests revealed that I had no trace of malaria in my blood and that the disorder I had described as a probable malaria attack must have been something else.
It is impossible to prove a negative hypothesis, that it was thanks to our Artemisia teas that we did not have malaria, but considering that everyone around us had malaria, it is difficult to find another explanation. Many of you must be asking yourselves: why did the people around us not rush for this free and effective solution? For the local population, it is probably because an herbal tea is a grandmother’s remedy whereas an injection in the backside is “real” medicine and if on top of that there are some side effects (like drowsiness or ringing in the ears) you know that there is a medicine working in the body. The non-acceptance by other expatriates is harder to explain, but perhaps it is because their doctors (like many) have advised against taking risks with malaria, which is developing more and more resistance to the treatments currently available.
One of the difficulties with Artemisia annua is that it is a plant that requires a minimum of care, sowing in a nursery, transplanting, watering and especially harvesting at the right time. In an area like the Kasai, where most people do not even bother to grow a few vegetables to vary their diet, spending time growing a plant as “difficult” as Artemisia is considered a whim.
An alternative exists in Africa, Artemisia afra, a perennial plant (and therefore easier to grow) of the same family which is also said to be effective in preventing or curing malaria. We did not find any in our part of Congo, so we cannot say much about it. However, it is interesting to note that Artemisia afra contains little or no artemisin (the active ingredient extracted from Artemisia annua by the pharmaceutical industry to make anti-malarial drugs) and yet is active against malaria…
Here in Sao Tome there is little or no malaria. It seems that several times a year the country’s authorities organise fumigation campaigns throughout the country to contain the development of insects potentially carrying malaria, all I know is that colleagues recommend staying indoors when fumigating the facilities is taking place.
Despite the absence of malaria, I came to Sao Tome with my doses of Artemisia, but not really because of malaria.
Let us scroll back (again) to the pandemic that has been affecting us all for almost a year and a half. One of the observations that has struck us is the impact that this pandemic had in Belgium compared to the city of Kinshasa, two roughly equivalent populations (11.5 million inhabitants) with a totally different impact of Covid. Because in Belgium there have been more than 24,000 deaths attributed to the pandemic, whereas in Congo (mainly Kinshasa) there have been less than 800. Yet in Kinshasa people live 20-30 in a house with dubious hygiene conditions and often little or no water to wash (their hands). Some will say it’s because there are far fewer tests, which is true, but the few hospitals of Kinshasa are not and have not been overwhelmed and there is no sudden increase in deaths. Others will say that it is the climate, but how can you explain that other countries with a warm climate (India, for example) do not escape the plague. This brings us back to malaria, a disease that is omnipresent in central Africa and in particular in a large city like Kinshasa where the proximity of people favours the transmission of plasmodium. Most of the malaria related deaths in the world are recorded in the central part of the African continent and RD Congo in particular. The consequence of this malaria pressure is that almost the entire population regularly takes anti-malarial treatments (except for the Congolese diaspora returning from Europe, which represents a non-negligible proportion of Covid deaths – data to be verified).
Marie-Claude and I therefore decided to continue to take our Artemisia teas regularly, even when back in Europe, and this is why I came to Sao Tome with a surplus of doses.
Now I return to the main topic of this news. Indeed, last week I informed you that, despite the apparent protection of Sao Tome from the bulk of the pandemic, one of the colleagues with whom I had just spent a week of intense work (office, car, meals) had not only tested positive for Covid-19 but was seriously ill with all the symptoms (cough, fever, loss of smell and taste, muscle aches, etc). It was almost impossible for me not to have been infected given the time and proximity spent together and I immediately isolated myself and took my Artemisia tea every night. The medical team that was supposed to come and test all the people who had been in contact with the sick colleague finally arrived only last Tuesday (4 days after the confirmation of a positive case in the plantation) and without any tests because they wanted to check first if nobody else was “sick”. They took my temperature and asked if I had any symptoms, and I was declared fit for duty. But, as I have to fly back to Europe this Sunday, I went to the capital to be tested, almost certain that I would test positive, even though I have absolutely no symptoms. After all, I spent a whole week with someone who was ill with Covid without any particular protection (we didn’t even wear masks, since nobody here does… a lame excuse I know). Well, I got my test result and it is NEGATIVE! I attribute this result to the consumption of Artemisia thea, even though it is impossible to prove, not for curing me but for strengthening my body’s ability to prevent the virus from taking hold just as this plant has protected Marie-Claude and me from malaria for all these years. It is unfortunate that the sale of Artemisia tea is forbidden in some countries, but it is not forbidden to grow it or to help others to benefit from it and for those who are interested I invite them to visit the IDAY website (www.iday.org), where it is even possible to order seedlings for your balcony or garden (for thos who live in or close to Belgium).
We hope to hear from you very soon,
Marc and Marie-Claude
One reply on “Artemisia”
Bonjour Monsieur le DG,
Très heureux de vous lire. Il est évident que l’artémisia a beaucoup de vertus, et très récemment j’ai suivi un documentaire d’environ d’une heure où certains experts et autres militants œuvrent pour la vulgarisation de cette plante à l’instar du Dr JEROME MUANGI.
En dépit de la considération peu positive de l’OMS sur les vertus de cette plante, je suis plus que convaincu que c’est une plante qui peut aider notre contrée comme MAPANGU ou ailleurs en rdc à diminuer sensiblement des crises à répétition de la malaria. Pourquoi des milliers et des milliers des morts alors qu’on a la solution en main ????
Je regrette que nous (à mapangu) avions la solution idoine avec votre présence, et que l’on n’avait pas peut-être assez vulgarisé de cette plante. Je ne sais pas où les trouver présentement ???? Il me semble que c’est une plante qui pousse déjà en grande envergure au Sud-Kivu. Il est maintenant plus qu’urgent de s’en procurer à MAPANGU. Urbain m’a laissé entendre qu’il avait planté une petite quantité dans son potager à Lumbudji, qui malheureusement, a été emporté par son successeur; ce dernier ne sachant pas trop son importance… Nous sommes à la recherche des graines.
Merçi