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Sao Tomé

Plage – Beach

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Je n’oserais dire que la semaine qui s’est écoulée est une semaine ordinaire car je suis encore en pleine phase d’adaptation, de découvertes et d’apprentissage, mais je commence à trouver mes marques et à me sentir plus à l’aise, même quand mes interlocuteurs ne parlent que le portugais et ont l’air de penser qu’il va de même pour moi. Outre l’apprentissage de la langue, une de mes priorités était de trouver un logement pour notre nouveau directeur financier qui arrive jeudi. Car, comme je crois l’avoir déjà expliqué, nous serons sept expatriés sur la plantation d’ici peu et nous ne disposons que de cinq maisons, raison pour laquelle je squatte une chambre dans la maison de l’actuel directeur financier. Cette solution n’est pas envisageable pour le collègue qui va nous rejoindre car les autres maisons ne disposent pas d’une vraie chambre d’amis qui s’y prête et la construction de nouvelles maisons (programmée) prendra au minimum quelques mois. Même si l’hôtel où j’ai séjourné au début de ma mission est plein de charme et relativement proche de la plantation, c’est une solution acceptable pour une visite temporaire mais pas pour quelqu’un qui doit s’installer à long terme, donc je me suis mis en chasse pour une solution alternative. Il vous paraîtra peut-être surprenant que ce soit le nouveau venu, ne parlant pas encore bien la langue, qui s’occupe de la recherche d’un logement, mais j’ai découvert que si je ne le fais pas il y a un réel risque de ne pas avoir de solution (autre que l’hôtel). Lors de mon précédent séjour j’avais déjà abordé le sujet avec le propriétaire de l’hôtel qui m’avait proposé d’éventuellement nous louer une petite maison située à l’arrière de l’hôtel ce qui, sans être idéal, avait semblé être une bonne solution. Seulement voilà, après avoir convenu de petits travaux à faire et du loyer à payer, le propriétaire à soudainement fait volte face car il espère que le tourisme va reprendre et aura besoin de la place.
Cette semaine j’ai donc été visiter une autre maison, qui appartient à la belle-famille de l’un de mes prédécesseurs et qui serait tellement bien que j’aurais certainement l’envie de m’y installer moi-même. La maison est effectivement hyper moderne, construite avec des matériaux nobles (bois, céramique, liège) et située au milieu d’un grand parc avec de grands arbres. Qui plus est, dans le même complexe, il y a un hôtel avec restaurant, piscine et tout et tout, qui fournit l’eau (traitée) et l’électricité 24 heures sur 24. Mais il y a quand même un revers à la médaille, d’une part, la maison est située à 45 minutes de route de la plantation si on roule normalement et d’autre part, les propriétaires ont jugé bon de clôturer le jardin avec un grillage de 2 m de hauteur placé à 3-4 m de la maison elle-même… Bref une jolie maison donnant l’impression d’être dans un camp retranché. Cela étant dit, même si je n’envisagerait pas d’y habiter moi-même, c’est la seule solution que nous avons pour le moment pour loger notre nouveau collègue dans des conditions confortables et c’est probablement moins grave pour un directeur financier d’être un peu plus loin de la plantation.
De mon côté, je vais continuer à occuper la chambre d’amis du directeur financier actuel et comme c’est la maison que nous allons occuper après son départ dans quelques semaines cela me permet de prendre mes marques petit à petit. Le grand avantage de loger juste à côté de la plantation est de pouvoir aller au bureau en vélo, pour le moment tous les jours mais on verra comment cela se présente lorsque les pluies auront réellement repris. Comme pour le week-end passé, cette fin de semaine aussi j’ai décidé de laisser mon collègue profiter de sa maison sans être dérangé et cette fois je suis parti vers le sud de l’île où je loge dans un eco-lodge sur la plage faisant face à la “Isla das Rolhas”, petite île située juste au sud de Sao Tomé située juste sur l’équateur. Le lodge est composé de petits pavillons en bois sur pilotis d’un confort irréprochable avec eau, électricité et même une connexion wifi (qui me permet de vous écrire ces lignes). La plage est bordée de cocotiers comme il se doit et ce matin au lever du jour j’ai été faire un plongeon dans la mer qui est évidemment délicieuse. Même si la distance jusqu’ici n’est pas très grande, la route est fortement dégradée et (en particulier avec mon 4×4 de ville) il faut y aller tout doucement pour ne pas faire de casse, donc on met plus longtemps à parcourir la dizaine de kilomètres jusqu’ici que de remonter à la capitale. Fort de mon expérience hôtelière précédente je m’attendais à être en petit comité, mais à en juger par le nombre de tables préparées pour le petit déjeuner il y à plutôt beaucoup de monde. Outre la plage, qui est chouette mais pas ma passion, il y a moyen de faire des randonnées dans la forêt avoisinante, ce qui est beaucoup plus à mon goût.
Cette semaine nous avons également eu la visite de représentants de la fondation Real Madrid qui encadre des jeunes et leurs entraineurs qui veulent jouer au football. Outre les formations techniques la fondation essaye également d’équiper les (parfois très) jeunes avec des tenues, chaussures et matériel sportif. C’était l’occasion de réunir tous les jeunes (filles et garçons) sur le terrain de foot de la plantation. Les enfants étaient presque aussi excités par les tenues et les chaussures que les photos que nous prenions et dès que je me mettais accroupi pour prendre des photos des plus petits, immanquablement l’un ou l’autre venait se mettre à côté de moi pour regarder l’image sur l’appareil et aussi caresser mes cheveux car apparemment ma tignasse grisonnante et lisse est quelque chose d’inédit et les plus petits n’avaient aucune réserve à venir mettre leurs mains sur ma tête.
Cou-cou, c’est Marie-Claude! J’aurais bien voulu voir cela ;). Je suis toujours en train de profiter de notre petit coin de paradis Normand où la météo est plutôt clémente aussi. Cela fait du bien d’être en “pause civilisée” un peu plus longtemps que d’habitude après nos cinq années de brousse et, particulièrement, l’année passée durant laquelle je suis restée constamment à la maison et dans le jardin… Tout en étant consciente que c’était préférable à un petit appartement en ville quelque part. Mais là, au moins, j’aurais pu sortir de temps en temps avec un masque, et en prenant des précautions, pour voir d’autres personnes, faire quelques courses, etc je dois dire que dès notre arrivée ici, comparé à Mapangu, c’était la liberté!
C’est aussi la première fois depuis longtemps que je suis présente lors d’un passage de saison et c’est très très agréable! Le bémol, évidemment, c’était de ne pouvoir profiter pleinement de nos retrouvailles avec nos aimés, mais, au moins, nous avons pu nous voir “un peu”. De plus, cette semaine, Emilie et sa famille vont venir passer quelques jours en Normandie!
Nous espérons avoir de vos nouvelles en espérant que la normalisation des choses vous permet de voir plus facilement famille et amis,
Marc & Marie-Claude

Le Guiel à côté de la maison en Normandie – The Guiel next to the house in Normandy

I wouldn’t dare to say that the past week has been an ordinary one, as I am still in the middle of an adapting, discovering and learning phase, but I am starting to get my bearings and feel more comfortable, even when my interlocutors only speak Portuguese and seem to think that I do too. Apart from learning the language, one of my priorities was to find accommodation for our new finance director who arrives on Thursday. Because, as I think I’ve already explained, there will be seven of us on the plantation before long and we only have five houses, reason why I am squatting in a room in the house of the current financial director. This is not an option for the colleague who will be joining us, as the other houses do not have a proper guest room and the construction of new houses which are (planned) will take at least a few months. Although the hotel I stayed at at the beginning of my mission is charming and relatively close to the plantation, it is an acceptable solution for a temporary visit but not for someone who has to settle down for the long term, so I went on the hunt for an alternative solution. It may come as a surprise to you that the newcomer that I am, not yet fluent in the language, should be the one to do the accommodation search, but I found that if I did not do it, there was a real risk of not having a solution (other than a hotel). During my previous stay I had already discussed the subject with the owner of the hotel, who offered to rent us a small house located at the back of the hotel and without being ideal we had concluded that it would be a good solution. However, after having agreed on the small works to be done and the rent to be paid, the owner suddenly did an about-face because he hopes that tourism will resume and his expectation is that he will need the place to accomodate tourists.
So this week I went to visit another house, which belongs to the in-laws of one of my predecessors and which (I was told) was so nice that I would certainly want to move there myself. The house is indeed very modern, built with noble materials (wood, ceramics, cork) and situated in the middle of a large park with tall trees. What’s more, in the same complex, there is a hotel with a restaurant, swimming pool and everything, which provides (treated) water and electricity 24 hours a day. But there is a catch (two actually), on the one hand the house is a 45 minute drive from the plantation if you drive normally and on the other hand the owners have seen fit to fence off the garden with a 2m high fence placed 3-4m away from the house, in short a nice house that gives the impression of being in an entrenched camp. That said, although I wouldn’t consider living there myself, it is the only solution we have at the moment to house our new colleague in comfortable conditions and it is probably less of a problem for a financial director to be a little further away from the plantation.
For my part, I will continue to occupy the guest room of the current finance director and as this is the house we will occupy after his departure in a few weeks’ time this allows me to settle in gradually. The great advantage of staying right next to the plantation is that I can cycle to the office, at the moment every day but we’ll see how it goes when the rains really start. Like last weekend, this weekend too I decided to let my colleague enjoy his house without being disturbed and this time I went to the south of the island where I stay in an eco-lodge on the beach facing the “Isla das Rolhas”, a small island just south of Sao Tome located right on the equator. The lodge is made up of small wooden pavilions on stilts of impeccable comfort with water, electricity and even a wifi connection (which allows me to write these lines). The beach is lined with coconut trees as it should be and this morning at dawn I went for a dip in the sea which is obviously delicious. Even if the travel distance from the plantation to here is not very long, the road is very bad and (especially with my city 4×4) one has to go very slowly to avoid breakage, so it takes longer to cover the ten kilometres to here than to drive from the plantation to the capital. With my previous hotel experience I expected to encounter only few other guests, but judging by the number of tables prepared for breakfast there are rather many people. Apart from the beach, which is nice but not my passion, there are ways to hike in the nearby forest, which is much more to my taste.
This week we also had a visit from representatives of the Real Madrid Foundation (supported by Agripalma), which helps young people and their coaches who want to play football. In addition to technical training, the foundation also tries to equip the (sometimes very) young people with uniforms, shoes and sports equipment. It was the occasion to gather all the youngsters (boys and girls) on the football field of the plantation. The children were almost as excited about the outfits and shoes as the photos we were taking. As soon as I crouched down to take photos of the little ones, one or other would inevitably come and stand next to me to look at the picture on the camera and also stroke my hair as apparently my sleek greyish hair is something new and the little ones had no reservations about putting their hands on my head.
Hello! Marie-Claude here! Just a few words to prove “I am still alive and kicking”. I am still in our corner of paradise in Normandy where life can be so sweet and the weather, quite fine, actually ! It is nice to enjoy more time in a civilised corner of the world. Specially after five years in Mapangu, and, even more, after spending the whole of last year without leaving home, not even once… Even though I was aware of the privilege of not being in a small flat without garden in a city… But, in that case, I would, at least, have been able to go out, with a mask & taking precautions, to see other people or do something else, from time to time. And to do my own shopping and be sure they were still other people to see 😉 I have to say that arriving in Normandy, even in the worst of the confinement was like a breath of fresh air… Behind a mask.
It is also the first time since quite a while that I am in Europe during a season change, I had not seen winter changing into spring and now, almost summer for a very long time and it is delightful ! Downside of it was, of course, not to be able to be near our beloved ones, but we could spend some time together and see eachother “in the flesh” . On the top of this, I’m expecting Emilie’s family visit for a few days next week and very much looking forward to it !!!
We look forward to hearing from you and hope that the normalisation of things will make it easier for you to see family and friends,
Marc & Marie-Claude

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