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Bonjour !
Ce dimanche nous trouve sous un petit crachin bien belge, Marc révise son portugais dans le salon et je me suis installée sous notre terrasse couverte pour commencer notre bafouille hebdomadaire avec vous. Ceci après un bon petit déjeuner bien paresseux ensemble. Il est neuf heures moins vingt chez nous, soit onze heures moins vingt chez nos amis Européens ou douze heures plus tard en Nouvelle Zélande. Ce (léger) décalage avec l’Europe a un gros avantage pour nous: cela nous permet de communiquer avec nos oiseaux de nuits européens sans devoir, nous-mêmes, veiller trop tard ;). Hier, nous avons partagé le déjeuner avec “Pedro campo” (le directeur agro, pour le distinguer de “Pedro mill”, le directeur d’usine) et sa famille, épouse et deux petits garçons, avant que ceux-ci ne reprennent l’avion vers le Portugal et recommencent l’école et tout et tout. Nous avons passé un excellent moment! Puis, nous avons fait la vaisselle ensemble et Marc a fait son “Pablito” (qui remplace le “Tintin” de Mapangu), rapport hebdomadaire pour la Socfin, et j’ai continué à aménager la maison. Cette semaine j’ai installé les posters que nous avons ramenés avec nous à l’aide d’un système débrouille de trous forés dans le cadre pour y mettre des cures-dents coupés pour tenir le contreplaqué et l’affiche en place, à défaut de petits clous, ça a l’air de fonctionner. Et les chambres ont tout de suite un air plus chaleureux! Nous avons aussi remarqué que nous n’avions pas mis de photo de notre festin à la Roça dimanche dernier et y remédions cette fois-ci (voir ci-dessous).
Pas de sortie prévue ce dimanche, à moins, s’il arrête de pleuvoir, une excursion sur la plage de la plantation pour trouver d’autres trésors déposés par la marée. La semaine passée j’ai accompagné Marc à Sao Tomé et j’en ai profité pour continuer à découvrir les bons coins, j’y ai trouvé de très jolies assiettes pour remplacer les vieux coucous disparates, un jolie “boîte à bijoux” pour organiser mes colifichets, et des “flip- flops” fabrication locale avec même l’inscription du pneu utilisé “j’adore” ;).
Il n’y a pas que les posters ramenés par Marie-Claude qui décorent la maison, il y a des plantes et des fleurs qui égayent les pièces, Marie-Claude à fabriqué des nappes adaptées à la taille (inhabituelle) de notre table et les lits sont à présent dotés de couvres-lits fabriqués avec des tissus locaux qui rendent les pièces beaucoup plus agréables.
Mais il n’y a pas que dans la maison, dans les bacs à fleurs de la terrasse (d’en haut) et dans le jardin il y a divers semis qui sont en train de s’installer, dont quelques plants de capucines qui semblent bien partis, donc nous croisons les doigts. Dans le jardin il y a plusieurs vanilliers et nous avons aussi un plant qui se développe en haut sur la terrasse d’en haut, apparemment sans besoin de substrat d’aucune sorte. Marie-Claude a donc décidé d’en ajouter un sur le goyavier qui pousse devant notre maison pour voir comment il va se développer. Nous ne connaissons rien à la culture du vanillier, si ce n’est que si nous espérons un jour avoir des gousses de vanille il faut observer la floraison et dès que des fleurs apparaissent polliniser celles-ci avec un pinceau car sinon la fructification est plutôt rare. Qui plus est, la floraison ne dure que 24 heures (pas comme les orchidées que nous connaissons chez les fleuristes) et il s’agit donc de ne pas rater l’occasion.
Point de vue boulot, pour le moment je passe une grande partie de mon temps à essayer de faire progresser toute la mise en œuvre des procédures de certification, ce qui n’est pas une mince affaire car d’une part c’est un domaine dans lequel je n’ai pas beaucoup d’expérience et d’autre part mes collègues ne semblent pas très intéressés par ce processus qui prend du temps et est difficile à faire comprendre à nos travailleurs qui ne sont pas exactement des foudres de guerre en ce qui concerne l’exécution du travail et encore moins de choses qui ne leur rapportent pas directement. Outre la certification, je suis aussi en voie de réorganisation graduelle des bureaux pour que toute la direction puisse être basée sous le même toit (excepté le directeur de l’huilerie, qui doit forcément être basé sur le site de l’usine). J’ai récemment changé de bureau parce que celui où je m’étais initialement installé était, d’une part, juste en face de la porte d’entrée principale des bureaux et toute personne entrante pouvait donc venir directement à moi (sauf si la porte de mon bureau était fermée), avec le résultat que j’avais des visites intempestives dont je ne comprenais pas toujours (surtout au début) quels étaient les motifs de discussion. D’autre part, le bureau du directeur agronomique se trouvait juste derrière mon bureau et n’est accessible que par l’extérieur ou en traversant mon bureau, qui devenait un peu trop un lieu de passage. J’ai donc troqué mon bureau contre celui du directeur agronomique, qui est plus petit mais aussi un peu plus calme et dont j’ai hérité de la décoration composée de diverses cartes de la plantation et de l’île, certaines assez anciennes.
Maintenant il ne me reste plus qu’à trouver comment caser le directeur financier et son équipe (5 comptables), ce qui nécessitera probablement de sacrifier la seule salle de réunions que nous avons. Toutefois en déménageant le département financier de l’usine, nous allons disposer d’une salle mieux adaptée aux réunions et climatisée (nécessaire car à l’huilerie il n’est pas possible d’ouvrir les fenêtres à cause du bruit). Le seul inconvénient étant qu’il sera plus difficile d’organiser des réunion impromptues puisque l’usine est à deux kilomètres des bureaux.
Cet après-midi nous avions pensé aller faire un tour à la plage, mais la pluie s’est mise de la partie et nous avons opté pour l’option de plutôt paresser à la maison en écrivant ces lignes. Ni
A bientôt vous lire,
Marie-Claude et Marc
Hello !
This Sunday finds us under a typical Belgian drizzle, Marc is revising his Portuguese in the living room and I have settled down under our covered terrace to start our weekly “chat” with you. This, after a nice lazy breakfast together. It is now twenty minutes to nine in our house, or twenty minutes to eleven for our European friends, or twelve hours later in New Zealand. This (slight) time difference with Europe has one big advantage for us: it allows us to communicate with our European night owls without having to stay up too late ourselves ;). Yesterday, we shared lunch with “Pedro campo” (the plantation manager, to distinguish him from “Pedro mill”, the factory manager) and his family, wife and two young boys, before their flight back to Portugal where the school is to resume again and all the other stuff. We had a great time! Then we did the dishes together and Marc wrote his “Pablito” (which replaces Mapangu’s “Tintin”), the weekly report for Socfin, and I continued to furnish the house. This week I installed the posters we brought with us using a patented system of holes drilled in the frame to hold the plywood and poster in place with toothpicks cut into the frame, for want of small nails, it seems to work. And the rooms look cosier straight away! We also noticed that we had not posted any photos of our feast at the Roça last Sunday, so we are adding some this time (see below).
No outing planned this Sunday, unless, if it stops raining, a trip to the plantation beach to find more tidal treasures. Last week I went with Marc to Sao Tomé and I took the opportunity to continue discovering some of the good/interesting places. I found some very nice plates to replace the old disparate hand-me-downs that we found in the house, a nice “jewellery box” to organise my trinkets, and locally made “flip-flops” with even the inscription of the used tyre “I love it” ;).
It is not just the posters Marie-Claude brought back that decorate the house, there are plants and flowers that brighten up the rooms, Marie-Claude has made tablecloths to fit the (unusual) size of our table and the beds now have bedspreads made from local fabrics that make the rooms much nicer.
But the changes are not limited to the house, in the flower boxes on the terrace (upstairs) and in the garden there are various seedlings taking root, including a few nasturtium plants which seem to be doing well, so fingers crossed. In the garden there are several vanilla plants and we also have a plant growing upstairs on the terrace, apparently without the need for any kind of substrate. So Marie-Claude decided to add one to the guava tree growing in front of our house to see how it would develop. We do not know anything about growing vanilla, except that if we hope to have vanilla pods one day we have to watch the flowering and as soon as flowers appear pollinate them with a brush because otherwise fruiting is rather rare. What is more, the flowering only lasts 24 hours (not like the orchids we know from florists) and it is therefore important not to miss the opportunity.
On the job front, at the moment I am spending a lot of my time trying to push through the whole implementation of the certification procedures, which is no mean feat as on the one hand it is an area I don’t have much experience in and on the other hand my colleagues do not seem to be very interested in this time-consuming process and it is hard to get our workers to understand it as they are not exactly warriors when it comes to getting work done let alone things that do not directly benefit them. In addition to certification, I am also in the process of gradually reorganising the offices so that all management can be based under one roof (except for the oil mill manager, who must necessarily be based at the factory site). I recently moved to a new office because the one I had originally moved to was, on the one hand, right opposite the main entrance door to the offices and so anyone coming in could come straight to me (unless my office door was closed), with the result that I had untimely visits which I did not always understand (especially at first) what the reasons for the discussion were. On the other hand, the agronomic director’s office was just behind my office and only accessible from the outside or crossing through my office, which was becoming a bit too much of a thoroughfare. So I swapped my office for that of the agronomic director, which is smaller but also a little quieter and whose decoration I inherited, consisting of various maps of the plantation and the island, some of them quite old.
Now I just have to figure out how to fit the finance director and his team (5 accountants), which will probably require sacrificing the only meeting room we have. However, by moving the finance department out of the factory, we will have a room that is better suited to meetings and is air-conditioned (necessary because in the oil mill it is not possible to open the windows because of the noise). The only drawback is that it will be more difficult to organise impromptu meetings as the factory is two kilometres from the offices.
This afternoon we had thought of going to the beach, but the rain has increased from being a drizzle to something much more substantial and we opted to laze around at home while writing this newsletter.
Hoping to read you soon,
Marie-Claude and Marc