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Retour à Mucumbli / Back in Mucumbli

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Bonjour vous tous,
Nous revoici dans notre havre de détente favori. Nous avons quitté Ribeira Peixe (sous la pluie) ce samedi après un lunch de célébration pour le jubilaire qui a ainsi pu souffler la bougie de 2021 sur une tarte tatin aux ananas faite maison ! Nous sommes arrivés en fin d’après-midi et sommes de nouveau face à la mer, entourés de chants d’oiseaux et profitant d’une paix hors du commun avec en “toile de fond” le bruissement des vagues.
Les deux heures en voiture passent toujours rapidement car la route principale de l’île longe le bord de mer et la lumière y est chaque fois différente, changeante. Des vues d’arbres tropicaux entrecoupées d’autres, plongeantes sur des criques idylliques ou sur des villages de pêcheurs et leurs pirogues. Et cela, c’est sans parler de la vie tout au long de cette route! Entre les journaliers qui entretiennent la portion dont ils sont responsables, les bovidés locaux (probablement issus d’Inde vu leur look et leur nonchalance à se bouger pour laisser le passage) autour des pattes desquels trottent sans vergogne cochons locaux et porcelets, ovidés et caprins. Et la traversée d’agglomérations et de ponts, en-dessous desquels il y a toujours des lessives en cours, ponctuées de grandes rigolades, et de réparties entre villageois. Le linge est généralement mis à sécher au sol sur les bords de la route, un mystère vu la poussière levée par les véhicules passants, les animaux traversant le linge étendu avec leurs pattes pleines de boue et les autres risques auxquels ce linge tout propre est exposé. Grands sourires et grands saluts, musiques, tables de joueurs qui tapent la carte à l’ombre d’un amandier local. Toutes les maisons d’ici aussi qui sont presque toujours en bois, peint ou pas, et sur pilotis avec de jolies frises sculptées, des escaliers menant à l’espace de vie et du linge séchant aux balustrades dont elles sont pratiquement toujours pourvues ou sous les pilotis. Sur la voie elle-même, le spectacle ne manque pas non plus, motos avec chargements variables défiant parfois l’imagination (et, sans aucun doute, les sacro-saintes “règles de santé et de sécurité”). Les habituels transport familiaux en moto avec enfançons pris en sandwich entre conducteur et adulte accompagnant, mais aussi, chauffeur plus passager avec une échelle de construction enfilée autour de l’épaule, nous avons même suivi sur la portion sableuse de la route entre Sao Tomé et Mucumbli une moto dont le passager tenait sur une paume ouverte, façon serveur de café, un gâteau de fête avec glaçage de sucre et tout et tout, non protégé… Je ne sais pas si la pâte était sablée, mais, à l’arrivée, le glaçage crissera certainement sous les dents ! Il y a aussi beaucoup de triporteurs avec au-dessus de leur chargement quelques passagers. Bref, les trajets ne sont jamais monotones.
Ce qui nous ravit chaque fois aussi est la multitude d’oiseaux de toutes plumes dans le parc, les aubes sont un ode à la joie auquel il serait difficile de ne pas succomber! Ce matin, avant de rejoindre la terrasse en surplomb qui accueille le restaurant, j’ai rapidement coupé les cheveux de Marc sur, notre terrasse. J’avais emmené, peigne, ciseaux et brosse et ramassette, pour ne pas abandonner de matériel génétique bizarre sur notre lieu de villégiature. En effet, en semaine, le matin, il n’y a jamais de temps et le soir, il est trop tard, donc, si nous voulons profiter des délices de vivre à Sao Tomé et partir en weekend, il faut être créatif. Et voilà.
Cette fois-ci, lorsque nous sommes arrivés, les ânes étaient au bercail et nous avons donc pu prendre des photos du “troupeau” en train de se sustenter. Et, à moins qu’elle ne se soit échappée, il y a une ânesse qui broute un peu en-dessous de chez nous, donc, nous supposons, qu’après avoir reçu leur fourrage, ils peuvent baligander dans le parc. Mais nous n’entendons pas de braiments la nuit.
Voilà, les amis, un petit bout du chouette de notre vie d’ici, bises à vous tous et prenez soin de vous et de vos aimés,
Marie-Claude & Marc

Hello to you all,
Here we are again in our favourite spot for relaxation. We left Ribeira Peixe (under the rain) after a celebratory lunch for the birthday guy, who could then blow the 2021 candle on a homemade pineapple tatin tart!
We arrived in the late afternoon and are once more surrounded by the ocean, the bird songs and enjoying an amazing quietness with the sound of the waves in the background.
The two hour drive always seems to go by very quickly because the main road follows the coast line and the light is different and changing every time. Views of tropical trees through which one gets glimpses of idylic little coves and beaches or fishermen villages with their wooden boats.
And that is without mentioning the permanent life along the road! Between the people (men and women) maintaining the road sides, the livestock wandering on the road (probably imported from India given their look and particularly their attitude assuming that they are sacred and should not bother to move out of the way, even for a car) with all sorts of smaller creatures running without concerns around and between their legs, pigs, piglets, sheep and goats. Then their is the passage through villages, where there is always a lively animation or over bridges, where most of the time their is some laundry being done with a lot of laughter and bantering between villagers. Laundry is generally put to dry on the ground on the side of the road, a mystery given the dust generated by the passing vehicles and the passage of animals (pigs mainly) on the laundry when crossing from one side of the road to another.
Great smiles and salutations, music, people sitting around a small table playing cards under the shade of a local almond tree. All the village houses are generally build with wood, painted or not, on stilts and with nice sculpted frises and a staircase leading to the living area, with laundry drying on the railings of the terrace, which they almost all have, or under the house (when not drying on the road…). On the road itself, there is no lack of spectacle either, motorbikes with variable loads sometimes defying the imagination (and, no doubt, the sacrosanct “health and safety rules”). The usual family motorbike transport with children sandwiched between driver and accompanying adult, but also, driver plus passenger with a construction ladder slung around the shoulder, we even followed a motorbike on the sandy stretch of road between Sao Tomé and Mucumbli whose passenger was holding on an open palm, coffee waiter style, a festive cake with sugar icing and all, unprotected… I don’t know if the pastry was “shortcrusted”, but when it arrives, the icing will certainly crunch under your teeth! There are also a lot of three-wheelers with a few passengers on top of their load. In short, the journeys are never monotonous.
What delights us every time is the multitude of birds of all feathers in the park, the dawns are an ode to joy to which it would be difficult not to succumb! This morning, before going to the covered terrace where the restaurant is located, I quickly cut Marc’s hair on our bungalow’s terrace. I had brought comb, scissors and brush and dust bin, so as not to leave any weird genetic material behind at our resort. Indeed, during the week, there is never time in the morning and in the evening, it is too late, so if we want to enjoy the delights of living in Sao Tome and going away for the weekend, we have to be creative. And that’s it.
This time, when we arrived, the donkeys were in their enclosure so we were able to take photos of the “herd” feeding. And, unless she’s escaped, there is a donkey grazing a bit below our bungalow as we write these lines, so, we assume, after they have had their feed, they can roam the park. But , fortunately, we do not hear any braying at night.
So there you have it, folks, a little piece of our life here, kisses to you all and take care of yourselves and your loved ones,
Marie-Claude & Marc

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