Bonjour ! Voilà plusieurs semaines que nous n’avons pas posté de nouvelles pour la simple (si pas bonne) raison que nous étions en vacances en Europe et donc pas grand chose de plus à raconter que vous.
Ces nouvelles-ci seront assez brèves car je viens de rentrer à Sao Tomé, je suis arrivé hier soir après presque 1 mois de vacances, dont une bonne partie (deux semaines) passée en “quarantaine” en Normandie. Eh oui, même si Sao Tomé est largement épargnée par la pandémie (ceci sans doute lié au fait que l’île n’est accessible que par avion et que tous les passagers doivent avoir un test négatif pour pouvoir entrer dans le pays). Mais, aux yeux des autorités sanitaires belges, Sao Tomé faisant partie de l’Afrique est considérée comme une zone ROUGE et donc pas question de circuler librement, même si nos tests sont négatifs. L’Europe et ses législations “variables” étant ce qu’elle est, nous avons opté pour une “quarantaine” hors de la Belgique, durant laquelle nous sommes restés largement confinés dans notre petit coin, excepté pour les courses essentielles faites en respectant toutes les règles et précautions.
Dans le jardin il y avait une série d’arbres poussant en bordure de rivière qui devenaient plutôt menaçants pour notre lavoir juste en face car, l’érosion des berges aidant, certains commençaient à pencher dangereusement et ce ne serait pas la première fois que l’un de ceux-ci finisse par tomber avec les conséquences que vous pouvez imaginer. Nous en avons déjà fait l’expérience une fois avec la grange et nous souhaitons pas recommencer, d’autant plus que notre assurance n’est pas des plus performantes. Bref, nous avons trouvé un professionnel qui nous a coupé ces arbres de manière sécurisée et a débité le bois en tronçons de 1m. L’idée étant de faire sécher ces grandes bûches et de les débiter en plus petits morceaux au fur et à mesure de nos besoins pour chauffer la maison. J’ai donc profité de notre confinement pour ranger le- dit bois dans l’appentis du jardin. J’avais perdu de vue le fait qu’ il y avait près de 20 stères de bois dont certaines pièces assez lourdes. Après avoir transporté et rangé à peu près 15 stères dans notre appentis, mon dos m’a fait savoir que c’était trop et je me suis retrouvé passablement coincé… Ce qui a limité d’autres travaux que j’avais l’intention de faire.
Nous avons quand même pu faire les choses essentielles telles que nettoyer les gouttières (ou du moins celles facilement accessibles), trier certaines malles venues du Congo qui étaient encore en attente et faire quelques travaux d’amélioration dans l’atelier. Ce n’est pas vraiment habituel, mais nous y avons mis un grand tapis et accroché quelques décorations aux murs en plus d’une nouvelle installation électrique tout à fait dans les normes (plutôt qu’une rallonge kilométrique qui aurait fini par créer des problèmes). Nous avons aussi eu la visite d’un ami, que nous n’avions plus vu depuis quelques années, rassurez-vous il est venu vers la fin de notre confinement, donc avec peu de risques d’être contaminé par nos potentiels germes saotoméens.
Nous avons également profité de nos vacances pour aller rendre visite à notre fils Renaud et sa fiancée Fee à Aarhus au Danemark. Pour ne pas prendre de risques inutiles, et pouvoir profiter des restaurants et musées de la place, nous avons fait un test PCR avant de prendre la route. Nous avons été un peu troublés par ce que nous avons trouvé sur place. Après avoir été habitué depuis un an et demi à garder ses distances, porter des masques, se laver ou se désinfecter les mains chaque fois que c’est possible, nous sommes arrivés dans une ville qui était comme avant, quasi personne ne portant de masque (pas même dans les magasins ou lieux publiques), des attroupements de personnes sur les trottoirs devant les bistrots et certainement pas de distanciation (il fallait se frayer un chemin dans la foule pour aller d’un bout de la rue à l’autre). Officiellement il est nécessaire de présenter un passe sanitaire ou test PCR à l’entrée des restaurants ou musées, mais à moins qu’un scanner de codes barres n’ait été incorporé dans les yeux des préposés aux contrôles, je n’ai jamais vu de contrôle aussi relax et futile. Les enfants avaient organisé une soirée restaurant avec les parents de Fée pour faire connaissance et, même si la nourriture était très bonne, ce fut pour moi une expérience assez stressante. Le restaurant était bondé, sans aération et pour se rendre à notre table (coincée dans un coin inaccessible sans faire bouger les voisins) il fallait passer dans un étroit couloir devant la cuisine où tous les plats en attente d’être servis était exposés juste à la bonne hauteur pour les goûter sans se baisser. Evidemment personne en cuisine ne portait de masques ou de gants, le bon vieux temps quoi…
Par contre, les règles ont changé pendant que nous étions là et lorsque j’ai voulu entrer dans l’épicerie lundi matin pour acheter quelques produits manquants pour notre petit déjeuner pas question d’entrer sans masque et tout et tout, on ne badine pas avec les mesures de sécurité (quand elles sont jugées nécessaires par les autorités à partir du lundi matin).
Me voici de retour à Sao Tomé où les contrôles sanitaires sont très stricts à l’entrée du territoire, mais une fois dans le pays il n’y a plus trop de restrictions si ce n’est de porter un masque dans les supermarchés. Il faut dire qu’à Sao Tomé il n’y a plus qu’un seul cas testé positif durant la dernière semaine, alors il est normal que la vigilance se relâche un petit peu.
Dans l’attente de vous lire, nous vous souhaitons une bonne santé,
Marc & Marie-Claude
Hello! It has been several weeks since we’ve posted any news for the simple (if not good) reason that we were on holiday in Europe and therefore not much more to tell than you.
This news will be quite short because I just got back to Sao Tomé, I arrived yesterday evening after almost a month of holidays, of which a good part (two weeks) was spent in “quarantine” in Normandy. Yes, even if Sao Tome is largely spared from the pandemic (probably due to the fact that the island is only accessible by plane and that all passengers must have a negative test to enter the country). But, in the eyes of the Belgian health authorities, Sao Tome is part of Africa, which is considered a RED zone, so there is no question of travelling freely, even if our tests are negative. Europe and its “variable” rules being what it is, we opted for a “quarantine” outside Belgium, where we remained largely confined to our little corner, except for essential shopping done in accordance with all the rules and precautions.
In the garden there were a series of trees growing along the river which were becoming rather threatening to our wash house opposite as, with the erosion of the river, some of them were beginning to lean dangerously towards the wash house and it would not be the first time that one of these ended up falling with consequences you can imagine. We have already experienced this once with the barn and we do not want to go through that again, especially as our insurance is not the best. Anyway, we found a professional who cut the trees safely and cut the wood into 1m sections. The idea was to dry these large logs and cut them into smaller pieces when we needed them to heat the house. I took advantage of our confinement to store the wood in the garden shed, but there are nearly 20 m3 of wood and some pieces are quite heavy. After carrying and storing about 15 m3 in our shed, my back signalled that it was too much and I got rather stuck… which limited the other work I intended to do.
We were still able to do the essentials such as cleaning the gutters (or at least the easily accessible ones), sorting out some trunks from the Congo that were still waiting to be picked up and doing some improvement work in the workshop. It’s not really usual, but we put in a big carpet and hung some decorations on the walls as well as a new electrical installation that is quite up to standard (better than a mile-long extension cord that would have ended up creating problems). We also had a visit from a friend, whom we had not seen for a few years, but he came towards the end of our confinement, so there was little risk of being contaminated by our potential Saotomean germs.
We also took advantage of our holiday to visit our son Renaud and his fiancée Fee in Aarhus, Denmark. In order not to take any unnecessary risks, and to be able to enjoy the restaurants and museums there, we did a PCR test before setting off, but we were still shocked by what we found there. After a year and a half of being used to keeping your distance, wearing masks, washing or disinfecting your hands whenever possible, we arrived in a city that was just like before, with hardly anyone wearing masks (not even in shops or public places), crowds of people on the pavements in front of the bars and certainly no distancing (you had to fight your way through the crowd to get from one end of the street to the other). Officially it is necessary to present a health pass or PCR test at the entrance of restaurants or museums, but unless a barcode scanner has been incorporated into the eyes of the checkers, I have never seen such a relaxed and futile check…
We went to the restaurant with our children and future in-laws and although the food was very good, it was a rather stressful experience for me. The restaurant was crowded, unventilated and to get to our table (stuck in an inaccessible corner without making the neighbours move) we had to pass through a narrow corridor in front of the kitchen where all the dishes waiting to be served were displayed at just the right height to taste them without bending down. Of course, no one in the kitchen wore masks or gloves, just the good old days…
However, the rules changed while we were there and when I wanted to enter the grocery shop on Monday morning to buy some missing products for our breakfast, no way to enter without a mask and everything, they don’t mess around with security measures (when they are deemed necessary by the authorities from Monday morning on).
Here I am, back in Sao Tome where the sanitary controls are very strict at the entrance of the territory, but once in the country there are no more restrictions except to wear a mask in the supermarkets. It must be said that in Sao Tome there has only been one positive case in the last week, so it is normal that vigilance has relaxed a little.
We look forward to hearing from you and wish you good health,
Marc & Marie-Claude