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La Mer – The Sea

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Ce week-end nous avons décidé, une fois de plus, de nous échapper de Ribeira Peixe et d’aller à un endroit près de la mer. Pour cela rien de mieux que notre endroit favori, Mucumbli.
Comme ce lundi matin nous devons être en ville pour régler un certain nombre de choses, plutôt que de faire la route plusieurs fois nous resterons exceptionnellement ici deux nuits, le top quoi 😉
En prenant la route hier après-midi, pour la première fois nous avons vu la mer un peu moins calme que d’habitude avec beaucoup de pluie et par endroits les vagues passant au-dessus des parapets au grand dam des motocyclistes (évidemment moins protégés que nous dans notre carrosse).
La pluie nous a toutefois abandonné en cours de route et nous sommes arrivés à destination avec juste quelques gouttes pour montrer qu’ici aussi de temps en temps il fait un peu humide.
Pour le moment il semble y avoir beaucoup de visiteurs à Sao Tomé, sans doute une période de vacances dans certains endroits car beaucoup de touristes sont là avec des (petits) enfants qui devraient être en âge d’école.
Le week-end passé nous n’avions pas pu obtenir de chambre dans l’endroit où nous avions été jusqu’à présent, mais quelque part c’était un hasard heureux puisqu’il nous a permis de d’avoir cette expérience extraordinaire avec les tortues marines (voir nouvelles de la semaine passée). Ici, quand j’ai voulu faire notre réservation pour la nuit de samedi à dimanche, initialement le patron nous a dit qu’il n’avait pas grand-chose à nous proposer, juste un pavillon à côté du restaurant. Ce pavillon aurait été tout à fait adéquat si nous n’avions pas été gâtés jusqu’à présent par ceux un peu plus éloignés qui offrent une intimité exceptionnelle et sont situés juste au-dessus de la mer. Mais pour finir, peut-être parce que nous sommes des « habitués » et restons deux nuits nous avons été logés dans notre pavillon favori, le « Fruta pão » qui surplombe littéralement la mer et qui dispose d’une belle terrasse avec table et chaises où je suis (encore une fois me direz-vous) installé pour écrire ces lignes.
La plage ici est composée de gros galets noirs que nous entendons rouler avec le ressac jusque dans notre lit, une berceuse super efficace et fort agréable.
Ce matin la mer est toute calme, un peu brune en bordure de plage à cause des pluies de hier, mais malgré tout délicieuse et il suffit de s’éloigner un peu pour trouver de l’eau plus claire.
Le temps plus calme a permis aux pêcheurs de ressortir leurs embarcations. Celles-ci sont en fait des petites barques faites à partir d’un tronc évidé sur laquelle ils peuvent monter un petit mat avec une voile carrée rudimentaire qui permet d’aider les déplacements sinon faits à la pagaie.
Le hasard à fait que nous avons vu de ces barques en cours de fabrication le long de la route et surtout de voir comment il ne s’agit pas simplement d’évider un tronc d’arbre mais de lui donner une forme ressemblant furieusement à celles fabriquées avec des planches, aspect qui nous avait trompé au début car la forme n’a rien de comparable avec les pirogues beaucoup plus rudimentaires que nous avons connu au Congo.
Curieusement, ici hormis les barques de pêcheurs il n’y a quasi pas d’autres bateaux excepté une vedette de la marine et quelques barges dans le port de Sao Tomé. Est-ce parce qu’ici souvent il n’y a pas beaucoup de vent ou pour d’autres raisons, mais nous n’avons pas encore vu un seul voilier « moderne ». Il est possible que les plaisanciers ne s’aventurent pas jusqu’ici à cause de la présence rapportée de pirates dans le golfe de Guinée, ou simplement parce que c’est une longue route pour arriver à une île où les infrastructures ne sont pas prévues pour les voiliers de plaisance.
Mis à part un ou deux clubs de plongée et de surf, il n’y a en fait aucune activité nautique proposée aux touristes si ce n’est des excursions en barques de pêcheurs ou l’observation d’animaux marins comme les tortues, mais semble-t-il à certaines saisons également des baleines et dauphins. Il est certain que les gros hors-bord pour faire de ski nautique ou de la pêche au gros n’est pas vraiment compatible avec le tourisme écologique que Sao Tomé et Principe essayent de développer, mais je ne serais pas surpris si dans l’avenir la possibilité de faire du windsurf ou de la voile ne fasse son apparition dans l’éventail des activités de l’île.
Malgré l’afflux apparent de touristes, nombre de « resorts » restent encore fermés alors que la pandémie ne semble plus être un gros problème pour le pays. Certains, comme l’hôtel situé sur la petite Ileu das Rolas située au sud de Sao Tomé, seraient fermés définitivement, probablement parce que même avant la pandémie ce n’était pas un succès retentissant, tandis que d’autres attendent peut-être que la fin des restrictions soit plus certaine avant de réengager du personnel.
Les complexes encore fermés sont généralement des hôtels haut de gamme alors que pour le moment nous voyons beaucoup de visiteurs plutôt de type « backpackers » qui voyagent avec les minibus locaux ou mototaxis et logent probablement dans des B&B plus modestes.
La partie de Sao Tomé et Principe que nous n’avons pas encore explorée est l’île de Principe, mais cela demande plus de préparatifs car cette île n’est accessible que par avion (ou un long trajet en bateau) et nécessite donc de prendre une petite semaine de congé. Il paraît aussi que les vols qui relient les deux îles, opérés par STP Airways (eh oui, Sao Tomé a beau être tout petit, il y a quand même une compagnie aérienne nationale qui fait même des vols réguliers vers l’Europe) ne sont pas toujours les plus respectueux de leurs horaires. J’ai ainsi entendu une expatriée française qui était allée à Principe pour un court séjour avoir du prolonger son voyage de près d’une semaine…
Nous irons certainement visiter Principe, mais peut-être attendrons-nous la visite d’amis ou de famille pour se lancer dans l’aventure ensembles, dans l’attente il y a encore assez de coins de Sao Tomé que nous aimerions mieux connaître.
A très bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

Pause midi lelong de la route – Lunch break along the road
Barques en cours de fabrication – Canoes in construction
Avant et après retournement – Before and after flipping over

This weekend we decided, once again, to escape from Ribeira Peixe and head for a place closer to the sea. For this, what could there be better than our favourite place in Mucumbli.
As Monday morning, we have to be in the city to deal with some various businesses, rather than drive up and down twice between the city and the plantation, we decided exceptionally to extend our stay for a second night, top isn’t it 😉
Starting our journey yesterday afternoon, for the first time since we are here we have seen the sea much rougher than usual with a lot of rain and even the occasional waves crashing over the protective walls onto the road, to the dismay of motorcyclists (obviously less protected than us in our carriage).
The heavy rains however abandoned along the way and when we arrived at our destination there were just a few drops, just to show that here there can be moisture occasionally.
At the moment there seems to be a lot of visitors in Sao Tomé, probably because of holidays in some places because quite a few of the tourists we meet have come with (small) children of school going age.
Last weekend we were unable to get a room in the place we initially intended to stay because all were full, this turned out to be a fortunate situation as it enabled us to have this amazing experience with marine turtles (see previous posting).
Here, when I initially tried to book a room for one night, the owner informed me that he did not have much to offer, the only bungalow being the one right next to the restaurant. This bungalow would have been perfectly suitable had we not been spoiled until now with bungalows slightly further away, with exceptional intimacy and located right above the sea. However, in the end, maybe because we are ”frequent” visitors and because we are staying two nights, we were assigned to our favourite bungalow “Fruta pão” literally looking directly down into the sea and with a nice terrace with table and chairs where I am (once again you will say) seated to write these lines.
The beach here is composed of large black pebbles, which we can hear rolling down each time a wave recedes right from our bed, a very pleasant and efficient lullaby.
This morning the sea is completely calm, slightly brownish along the beach, probably as a result of yesterday’s rain, but nevertheless delicious and just a matter of going a little further out to have clear water.
The quite weather has also allowed fishermen to take their little boats out. These are generally made out of a hollowed-out tree trunk, on which it is possible to place a small mast with a basic square sail that helps moving around, otherwise solely dependent on the paddles.



Le hasard à fait que nous avons vu de ces barques en cours de fabrication le long de la route et surtout de voir comment il ne s’agit pas simplement d’évider un tronc d’arbre mais de lui donner une forme ressemblant furieusement à celles fabriquées avec des planches, aspect qui nous avait trompé au début car la forme n’a rien de comparable avec les pirogues beaucoup plus rudimentaires que nous avons connu au Congo.
Curieusement, ici hormis les barques de pêcheurs il n’y a quasi pas d’autres bateaux excepté une vedette de la marine et quelques barges dans le port de Sao Tomé. Est-ce parce qu’ici souvent il n’y a pas beaucoup de vent ou pour d’autres raisons, mais nous n’avons pas encore vu un seul voilier « moderne ». Il est possible que les plaisanciers ne s’aventurent pas jusqu’ici à cause de la présence rapportée de pirates dans le golfe de Guinée, ou simplement parce que c’est une longue route pour arriver à une île où les infrastructures ne sont pas prévues pour les voiliers de plaisance.
Mis à part un ou deux clubs de plongée et de surf, il n’y a en fait aucune activité nautique proposée aux touristes si ce n’est des excursions en barques de pêcheurs ou l’observation d’animaux marins comme les tortues, mais semble-t-il à certaines saisons également des baleines et dauphins. Il est certain que les gros hors-bord pour faire de ski nautique ou de la pêche au gros n’est pas vraiment compatible avec le tourisme écologique que Sao Tomé et Principe essayent de développer, mais je ne serais pas surpris si dans l’avenir la possibilité de faire du windsurf ou de la voile ne fasse son apparition dans l’éventail des activités de l’île.
Malgré l’afflux apparent de touristes, nombre de « resorts » restent encore fermés alors que la pandémie ne semble plus être un gros problème pour le pays. Certains, comme l’hôtel situé sur la petite Ileu das Rolas située au sud de Sao Tomé, seraient fermés définitivement, probablement parce que même avant la pandémie ce n’était pas un succès retentissant, tandis que d’autres attendent peut-être que la fin des restrictions soit plus certaine avant de réengager du personnel.
Les complexes encore fermés sont généralement des hôtels haut de gamme alors que pour le moment nous voyons beaucoup de visiteurs plutôt de type « backpackers » qui voyagent avec les minibus locaux ou mototaxis et logent probablement dans des B&B plus modestes.
La partie de Sao Tomé et Principe que nous n’avons pas encore explorée est l’île de Principe, mais cela demande plus de préparatifs car cette île n’est accessible que par avion (ou un long trajet en bateau) et nécessite donc de prendre une petite semaine de congé. Il paraît aussi que les vols qui relient les deux îles, opérés par STP Airways (eh oui, Sao Tomé a beau être tout petit, il y a quand même une compagnie aérienne nationale qui fait même des vols réguliers vers l’Europe) ne sont pas toujours les plus respectueux de leurs horaires. J’ai ainsi entendu une expatriée française qui était allée à Principe pour un court séjour avoir du prolonger son voyage de près d’une semaine…
Nous irons certainement visiter Principe, mais peut-être attendrons-nous la visite d’amis ou de famille pour se lancer dans l’aventure ensembles, dans l’attente il y a encore assez de coins de Sao Tomé que nous aimerions mieux connaître.
A très bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

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