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Plastiques – Plastics

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Ces nouvelles vous arrivent avec un peu de retard car nous avons eu un problème avec notre liaison internet et n’avons pas pu mettre nos nouvelles en ligne dimanche comme d’habitude…
Nous avons beau nous dire que nous voulons éviter d’avoir du plastique dans la maison, cette matière est omniprésente presque partout. Sans être une solution parfaite, nous utilisons principalement des sachets en papier kraft pour emballer fruits, légumes et pain dans le réfrigérateur et quand nécessaire ceux-ci sont emballés dans un zip-lock que nous réutilisons tant que possible. De même nous avons banni les contenant type “tuperware” pour remplacer ceux-ci par des pots en verre, mais malheureusement encore toujours avec un couvercle en plastique car les fermetures en tissu parafiné ne fonctionnent pas bien ici (à cause de la chaleur sans doute). Petit à petit nous arrivons à éliminer ou remplacer les objets habituellement en plastique (ou contenant du plastique) dans la maison, mais pour le moment il reste des objets en tous genres autour de nous pour lesquels nous n’avons pas (encore) de substitut non-plastique. Commençons par l’ordinateur avec lequel je vous écris ces nouvelles, même s’il contient un paquet de matières non-plastique (pas nécessairement meilleures pour l’environnement), il contient plein de parties dont la matière première provient d’hydrocarbures fossiles et qu’il est difficile d’imaginer comment nous allons les éliminer totalement. Je ne vais pas faire l’inventaire de toutes les choses qui nous entourent dans la maison (et surtout dans la cuisine). C’est plus que probablement la même chose chez nous tous, pour beaucoup de fonctions des objets à base de plastique sont généralement plus faciles, “durables” et économiques que leur équivalent d’une autre matière.
Le problème est qu’une grande partie des ces matières plastiques ne sont pas recyclées ou détruites en fin de cycle de vie utile et se retrouvent trop souvent dans la nature et finalement (même si par petits bouts dans la mer. Quand je passe un peu de temps en plantation, il ne se passe pratiquement pas une visite sans que j’y trouve au moins un sachet de gros plastique noir qui a contenu un plant de palmier, pourtant planté il y a 10 ans ou plus. Les sachets que nous retrouvons en plantation sont certes déchirés et parfois en plusieurs morceaux, mais la matière elle-même est totalement inaltérée et sera probablement encore la dans plusieurs dizaines d’années voir siècles, même si en plus petits morceaux.
Les plages de Sao Tomé n’échappent pas à ce fléau. Généralement les plages elles-mêmes sont assez propres et il est relativement rare de voir des objets flotter dans l’eau, mais il ne manque pas d’objets en plastique laissés à la limite de la marée haute sur les plages. Il n’y a pas de doutes qu’une partie des plastiques trouvés sur les plages y ont été abandonnés par des visiteurs peu scrupuleux. Ceux-ci sont généralement alors mêlés à d’autres déchets tels que des cannettes vides, langes souillés et autres bouteilles de verre, mais invariablement avec une bonne part d’objets en plastique.
Aujourd’hui nous sommes allés faire un tour à la plage que nous avons en bordure de plantation car, aux moments des marées d’équinoxe il y a toujours un plus grand choix de bois de flottage que Marie-Claude recycle de toutes les manières pour faire des portes savons, crochets pour les essuies, portes-fleurs, etc. Laissant Marie-Claude à sa chasse aux bois de toutes les formes et couleurs, je me suis dit que j’allais essayer de me rendre utile en ramassant les plastiques accumulés en bordure de plage. J’ai essayé de ramasser tous les objets en plastique présents sur le bord de plage en me disant qu’il serait plus satisfaisant d’avoir au moins quelques mètres de bordure “propre” que de ramasser les objets les plus évidents sur une plus grande superficie. En quelques mètres j’ai ramassé de quoi remplir deux sacs poubelles (que Marie-Claude avait apporté de manière prévoyante. Il y a évidemment des bouteilles en plastique de toutes sortes qui représentent une grande partie des déchets, mais surprenamment le plus gros du volume est représenté par des restes de sandales en plastique de type “tong” qui insidieusement ont souvent une surface inférieure noire et qui passent donc facilement inaperçues sur les bords de plage foncés. Malheureusement il faudra encore de nombreuses opérations de nettoyage avant d’avoir une plage immaculée, mais espérons au moins que le petit coin maintenant inspirera les visiteurs à ne pas y laisser leurs détritus après avoir bu ou mangé un coup.
Rassurez-vous, en revenant de la plage il y avait au moins autant si pas plus d’autres souvenirs que les sacs poubelle entassés dans le coffre sous formes de bois de différentes formes, teintes et tailles qui finiront par trouver leur place dans la maison.
Vous vous poserez peut-être la question de savoir ce que nous faisons avec tous ces déchets pour éviter que ceux-ci (ou ceux venant de nos résidences) ne refassent leur chemin vers la mer un peu plus tard. En fait il y a ici un service de ramassage des ordures organisé par les autorités du district de Caué qui passe deux fois par semaine dans toutes les installations de la plantation avec un petit camion pour les amener à un centre de tri près d’Angolares. Pour le moment le tri qu’ils font est assez basique et sépare les matières organiques ou compostables du reste des déchets. Tout ce qui n’est pas compostable est enfoui dans une grande fosse en attendant de disposer de possibilité de tri et de recyclage plus avancés, travail en cours semble-t-il à l’initiative de diverses organisations européennes. Donc il y a de l’espoir.
A la plantation nous sommes en train d’aménager notre propre déchetteries où nous allons rassembler et trier toutes les formes de déchets non-domestiques et organiques pour plus facilement pouvoir trouver des filières de recyclage. Les déchets organiques seront compostés dans la plantation et les autres stockés séparément (batteries, filtres usagés, toners d’imprimantes, huile usagée, produits périmés, pneus, verre, etc.) après pesage et enregistrement pour que nous puissions avoir une réelle idée du volume de déchets générés et surtout de savoir ce qu’ils deviennent.
Nous savons que tous nous avons des problèmes similaires et différentes manières de les gérer. Ici contrairement à beaucoup de pays africains, le problème des déchets n’est pas trop envahissant, mais cela ne nous empêche pas d’essayer d’améliorer les chose là où c’est possible.
Nous espérons très bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

This news is coming to you a little late because we had a problem with our internet connection and could not put our news online on Sunday as usual…
We may tell ourselves that we want to avoid having plastic in the house, but it is omnipresent almost everywhere. Without being a perfect solution, we mainly use kraft paper bags to pack fruits, vegetables and bread in the fridge and when necessary these are packed in a zip-lock which we reuse as much as possible. We have also banished the “tuperware” type containers and replaced them with glass jars, but unfortunately still with plastic lids as the paraffin closures don’t work well here (due to the heat no doubt). Gradually we are getting rid of or replacing the usual plastic (or plastic-containing) objects in the house, but for the time being there are still all kinds of objects around us for which we do not (yet) have a non-plastic substitute. Let’s start with the computer I am using to write this news with, even though it contains a bunch of non-plastic materials (not necessarily better for the environment), it contains plenty of parts whose raw material comes from fossil hydrocarbons and it is hard to imagine how we are going to eliminate them completely. I am not going to take an inventory of all the things that surround us in the house (and especially in the kitchen), It is more than likely the same for all of us, for many functions plastic-based objects are generally easier, more “durable” and economical than their counterparts in other materials.
The problem is that a lot of these plastics are not recycled or destroyed at the end of their useful life and all too often end up in nature and eventually (albeit in bits and pieces) in the sea. When I spend some time on a plantation, hardly a visit goes by without finding at least one large black plastic bag that has contained a palm plant, even though it was planted 10 years ago or more. The bags we find in the plantations are certainly torn and sometimes in several pieces, but the material itself is totally unaltered and will probably still be there in several decades or even centuries, even if in smaller pieces.
The beaches of Sao Tome are no exception to this plague. Generally the beaches themselves are fairly clean and it is relatively rare to see objects floating in the water, but there is no shortage of plastic objects left at the edge of the high tide on the beaches. There is no doubt that some of the plastic found on the beaches has been left there by unscrupulous visitors. This is usually mixed with other rubbish such as empty cans, soiled nappies and glass bottles, but invariably mixed with a fair share of plastic objects.
Today we went for a walk to the beach that we have on the edge of the plantation, because at the time of the equinox tides there is always a greater choice of driftwood which Marie-Claude recycles in all sorts of ways to make soap dishes, towel hooks, flower holders, etc. Leaving Marie-Claude to hunt for wood of all shapes and colours, I thought I would try to make myself useful by collecting the plastic that had accumulated along the beach. I tried to pick up all the plastic objects on the beachfront in a smaller area, thinking that it would be more satisfying to have at least a few metres of completely “clean” beachfront rather than to pick up the more obvious objects over a larger area. In a few metres I picked up enough to fill two bin bags (which Marie-Claude had brought along with foresight). There are obviously plastic bottles of all kinds which make up a large part of the rubbish, but surprisingly the bulk of the volume is represented by the remains of plastic flip-flop sandals which insidiously often have a black underside and are therefore easily overlooked on the dark beach edges. Unfortunately it will take many more clean-ups before we have an immaculate beach, but let’s hope that the (limited) spot that has been cleaned will inspire visitors not to leave their rubbish there after a drink or a bite to eat.
Rest assured, on the way back from the beach there was at least as much if not more memorabilia than the rubbish bags crammed into the trunk of the car in the form of wood of various shapes, shades and sizes that will eventually find their way into the house.
You may wonder what we do with all thes rubbish to prevent it (including the refuse from our residences) from making its way back to the sea later on. In fact, there is a rubbish collection service organised by the Caué district authorities that passes twice a week through all the plantation’s facilities with a small truck to take it to a sorting centre near Angolares. At the moment the sorting they do is quite basic and separates organic or compostable material from the rest of the waste. Anything that is not compostable is buried in a large pit until more advanced sorting and recycling facilities are available. Efforts are apparently underway at the initiative of various European organisations to improve waste sorting and recycling. So there is hope.
At the plantation we are setting up our own waste disposal site where we will collect and sort all forms of non-domestic and organic waste to make it easier to find recycling channels. Organic waste will be composted in the plantation and other waste will be stored separately (batteries, used filters, printer toners, used oil, expired products, tyres, glass, etc.) after weighing and recording so that we can have a real idea of the volume of waste generated and above all track what happens to it.
We know that we all have similar problems and different ways of dealing with them. Here, unlike many African countries, the problem of waste is not too pervasive, but that does not stop us from trying to improve things where possible.
We hope to hear from you soon,
Marc & Marie-Claude

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