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Once-in-a-lifetime experience – Experience unique

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I have the honor to write this week‘s blog post on behalf of Marie-Claude and Marc. First, let me introduce myself. My name is Carina and I just finished my Master‘s degree in Online Business and Marketing in Switzerland. Before committing to a ‘real’ job, I dreamt of seeing and experiencing a different part of the world. Thanks to the generosity and hospitality of Marie-Claude and Marc this dream became reality. And now here I am, sitting in the office of Agripalma’s palm oil plantation in Sao Tome, typing these words.

Today marks my sixth day on the island but it already feels like I could fill books with stories and impressions. However, there has been one clear daily highlight for me, namely the morning visit to the muster. As Marc already explained in his previous post, the alarm clock goes off at 5.30 am. Getting up early doesn’t cause me any problems, as freshly cut fruits and delicious local coffee await me. It’s an understatement if I say that I’m in tropical fruit heaven here. The pineapples and coconuts have been my favorites – just delicious! Quickly after, it’s time to leave for one of the four musters. At each muster, around 50 to 100 workers meet up before the harvest. You can hear them from the distance. People are chatting, cracking jokes, singing, and dancing. It just amazes me how one can be in such good spirit literally five minutes before doing this kind of heavy physical work. I must admit it reminds me more of a huge friend’s meet-up than a workplace. But that’s exactly what I love about it – the good vibes, the openness, and the kindness of the people. Of course, I attract attention. I’m a new face they have never seen before. Sadly, I don’t speak any Portuguese, but with hand gestures or the help of Marc’s language skills, we are able to communicate a bit. Furthermore, what struck me, is how protective the workers are over their harvesting tools. Each one has his personal knife, and they treat it like it’s their everything. They are stored in a joint container, but some of them even lock them up and it’s not unusual to see them cleaning or sharpening it seconds before leaving for the fields. Afterward, it’s time to go to the office. I’m supporting the sustainability team and especially with the RSPO certification process, there are a lot of procedures and routines that need to be set in motion. Again, the people here are very welcoming and thankful for any aid.

Another highlight has been the city trip with Marie-Claude. It’s about an hour’s car drive along the scenic coast to get to the capital. The one main road the island has is in good condition. The only thing that concerns me a bit are the free-ranging pigs, cows, and dogs, as well as the cheerful kids who appear out of the blue. Still, I felt very comfortable, as Marie-Claude is clearly used to the African roads. I’m curious to see if I am brave enough to drive myself at one point during the next six weeks. Once arrived in the city, we were on the hunt for groceries. There were several ladies selling fruits at the roadside. They weren’t intrusive at all, even though they all offer roughly the same. Thus, there was no shouting involved and my first shopping experience was very peaceful. What I found surprising is that you don’t bargain here. We paid exactly what they asked us to pay. We also went to one of the bigger supermarkets Sao Tome offers (I believe there are two in total). To be honest, I haven’t expected this much variety and you can definitely see the Portuguese influence here. Later, I strolled around the area near the National Museum. I got approached a few times but again I couldn’t really follow what people were saying, and they quickly lost interest. I always felt safe and was impressed by how clean and well-maintained the neighborhood is. Surely, the city doesn’t look or feel like a European city, but it has its own charm, and I am already excited to head back and explore more.

Cheers to many more muster visits, delicious fresh fruits, and hidden places.

Fruits of the day
Coconut
Shopping trip
City center

J’ai l’honneur d’écrire le billet de cette semaine au nom de Marie-Claude et Marc. Tout d’abord, permettez-moi de me présenter. Je m’appelle Carina et je viens de terminer mon master en commerce et marketing en ligne en Suisse. Avant de m’engager dans un “vrai” travail, je rêvais de voir et de vivre une autre partie du monde. Grâce à la générosité et à l’hospitalité de Marie-Claude et Marc, ce rêve est devenu réalité. Et maintenant, je suis là, assise dans le bureau de la plantation d’huile de palme d’Agripalma à Sao Tomé, en train de rédiger ce billet.

C’est aujourd’hui mon sixième jour sur l’île, mais j’ai déjà l’impression que je pourrais remplir des livres de mes histoires et mes impressions. Déjà il y a un moment fort de la journée pour moi, à savoir la possibilité d’accompagner Marc à l’appel. Comme Marc l’a déjà expliqué dans son précédent post, le réveil sonne à 5h30. Me lever tôt ne me pose aucun problème, car des fruits fraîchement coupés et un délicieux café local m’attendent. C’est un euphémisme si je dis que je suis au paradis des fruits tropicaux ici. Les ananas et les noix de coco ont été mes préférés – tout simplement délicieux ! Peu de temps après, il est temps de partir pour l’un des quatre rassemblements. À chaque rassemblement, entre 50 et 100 travailleurs se retrouvent avant la récolte. On peut les entendre de loin. Les gens discutent, font des blagues, chantent et dansent. Je suis stupéfaite de voir comment on peut être dans un tel état d’esprit littéralement cinq minutes avant de faire ce genre de travail physiquement si lourd. Je dois admettre que cela me fait davantage penser à une grande réunion d’amis qu’à un lieu de travail. Mais c’est exactement ce que j’aime : les bonnes vibrations, l’ouverture d’esprit et la gentillesse des gens. Bien sûr, j’attire l’attention. Je suis un nouveau visage inconnu auparavant. Malheureusement, ne parlant pas portugais, je ne suis pas tout mais avec des gestes de la main ou l’aide des compétences linguistiques de Marc, nous sommes capables de communiquer un peu. En outre, ce qui m’a frappé, c’est la façon dont ils protègent leurs outils de récolte. Chaque travailleur a son couteau personnel et le traite avec beaucoup de soin. Ils sont rangés dans un local commun, mais certains d’entre eux les enferment même à clé et il n’est pas rare de les voir les nettoyer ou les aiguiser quelques secondes avant de partir aux champs. Ensuite, il est temps d’aller au bureau. J’apporte mon soutien à l’équipe chargée de la durabilité et, en particulier dans le cadre du processus de certification RSPO, il y a beaucoup de procédures et de routines qui doivent être mises en place. Encore une fois, les gens ici sont très accueillants et reconnaissants pour toute aide.

Un autre moment fort a été la visite de la ville avec Marie-Claude. Il faut environ une heure de voiture pour rejoindre la capitale en longeant la côte pittoresque. La route principale de l’île est en bon état. La seule chose qui me préoccupe un peu, ce sont les cochons, les vaches et les chiens en liberté, ainsi que les enfants joyeux qui surgissent de nulle part. Malgré tout, je me suis sentie très à l’aise, car Marie-Claude est manifestement habituée aux routes africaines. Je suis curieuse de voir si je serai assez courageuse pour conduire moi-même à un moment donné au cours des six prochaines semaines. Une fois arrivées en ville, nous sommes parties à la recherche de produits d’épicerie. Il y avait plusieurs dames qui vendaient des fruits au bord de la route. Elles n’étaient pas du tout envahissantes, même si elles offraient toutes à peu près la même chose. Ainsi, il n’y a pas eu de cris et ma première expérience de shopping a été très paisible. Ce que j’ai trouvé surprenant, c’est que l’on ne marchande pas ici. Nous avons payé exactement ce qu’ils nous ont demandé de payer. Nous sommes également allés dans l’un des plus grands supermarchés que propose Sao Tomé (je crois qu’il y en a deux ou trois bien achalandés au total). Pour être honnête, je ne m’attendais pas à une telle variété et on peut définitivement voir y l’influence portugaise. Plus tard, je me suis promenée dans le quartier près du Musée national. On m’a abordée plusieurs fois, mais là encore, je ne pouvais pas vraiment suivre ce que les gens disaient, et ils ont rapidement perdu tout intérêt. Je me suis toujours sentie en sécurité et j’ai été impressionnée par la propreté et le bon entretien du quartier. Certes, la ville ne ressemble pas à une ville européenne, mais elle a son propre charme, et j’ai déjà hâte d’y retourner pour l’explorer davantage.

À la santé de nombreux autres rassemblements, de délicieux fruits frais et de lieux cachés.

One reply on “Once-in-a-lifetime experience – Experience unique”

Bonjour,
Véritablement unique comme expérience! Merci pour ces lignes.
J’ai également lu les archives de Marc et Marie-Claude et j’ai voulu les contacter directement, mais je n’ai pas trouvé le moyen de le faire sur ce site. Je souhaiterai les rencontrer si cela est possible. Je suis archéologue et je serai à Sao Tomé la semaine prochaine pour une petite visite. Si c’est possible, veuillez leur transmettre mon message et merci de me recontacter directement par mon mail (qui j’espère est visible pour vous).
Merci pour ce journal

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