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Pourquoi ce titre?
Cela pourrait représenter le fait qu’ici en plantation nous travaillons 6 jours sur 7. Un peu plus tiré par les cheveux, la semaine passée seuls 6 sur les 7 “expatriés” d’Agripalma (lisez non-sao toméens) étaient présents en plantation. Mais dans ce cas c’est beaucoup plus terre à terre (ou plutôt air à air) comme vous le lirez plus loin.
En effet durant les 7 derniers jours j’ai été en mission (rapide et courte) en Europe et cela a nécessité de prendre 6 avions différents. Ce n’est pas une “bonne” chose, même si au moins deux de ces vols étaient (selon l’opérateur) totalement neutre d’un point de vue gaz à effets de serre (carbone) et qu’il est difficile (disons même impossible) de faire une courte mission en Europe depuis Sao Tomé sans prendre l’avion.
Pour ne pas faillir une réputation maintenant bien établie en ce qui concerne nos voyages entre notre île paradisiaque et la Belgique, à l’aller mes bagages ne sont pas arrivés en même temps que moi. Cette “habitude” est tellement ancrée dans les nôtres qu’arrivé à Bruxelles je suis allé directement au comptoir des bagages perdus plutôt que de perdre du temps au tapis de notre vol et sans surprise le préposé de service m’a confirmé que mes bagages arriveraient 4 heures plus tard par un autre vol, mais que l’on viendrait me les déposer à la maison le jour-même.
Fort de nos expériences précédentes, je n’avais rien mis dans mes bagages enregistrés qui me soit nécessaire dans les jours suivants et bien m’en a pris car les bagages ont effectivement été livrés à la maison au complet mais le jour suivant alors que j’étais déjà parti avec mon troisième vol (les deux premiers étant Sao Tomé-Lisbonne et ensuite Lisbonne-Bruxelles).
Comme je faisais un aller-retour avec une seule nuit à l’extérieur (de la Belgique) la version sans risques fut de prendre juste un bagage à main ainsi, sauf si je devais l’oublier évidemment, il n’y a pas de risque de perte ou de retard.
Pendant que je prenais du bon temps en Europe, Marie-Claude avait décidé qu’elle irait passer la semaine à Mucumbli, car elle rêvait depuis que nous sommes ici d’y passer plus qu’une nuit. Chose que nous n’avons pas pu faire puisque je dois travailler le samedi aussi (eh oui, l’explication du 6/7 fournie en début de message est vérifiée elle aussi). Marie-Claude est quand même partie avec tissus, machine à coudre et tout et tout pour ne pas seulement rester en contemplation devant la mer et son ballet de pêcheurs, toutes sortes d’oiseaux et la végétation extraordinaire des environs.
Toute bonne chose a une face cachée et dans ce cas-ci c’est notre visiteuse, Carina, qui a été abandonnée à son triste sort pendant toute une semaine. Pas tout à fait abandonnée car Mauricette est venue lui préparer ses repas et assurer le ménage et nos collègues se sont chargés de la véhiculer de et vers la maison pour le travail. Mais il n’en reste pas moins que rentrée à la maison Carina se retrouvait toute seule pour la fin d’après-midi, soirée et nuit, car la vie sociale au Parque Verde est assez “limitée”.
De mon côté j’ai quand même pu combiner un peu de social avec mon travail en passant quelques (trop courts) moments avec mes parents, notre petit-fille (et ses parents évidemment) et quelques amis. J’ai même réussi à faire un peu de saxophone (car notre fille Emilie a aussi un saxophone), pour ne pas faillir aux recommandations de s’exercer tous les jours, même si ce n’est pas longtemps.
Samedi matin j’ai repris l’avion pour Sao Tomé (vols numéro 5 et 6) et chose extraordinaire (même miraculeuse) mes bagages sont arrivés avec moi à Sao Tomé, donc c’est possible!
Pour nous faire pardonner de notre “abandon”, aujourd’hui nous avons emmené Carina déjeuner à la plage de sable blanc de Domus Jalé, un autre de nos endroits préférés, où il y a maintenant un restaurant digne de ce nom et ce fut tout à fait mangeable et, de plus, bien présenté. Nous en avons profité pour faire un petit plongeon dans la mer, qui était délicieuse mais assez agitée, avec le résultat que nous sommes tous rentrés avec du sable logé dans divers endroits de notre anatomie (par là je veux dire cheveux et oreilles évidemment…).
Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés ici et là pour montrer des petits coins intéressants, y compris notre plage toute proche, Praia Grande, que Carina n’avait pas encore eu l’occasion de voir sans être sous la pluie. Eh oui, aujourd’hui nous n’avons pratiquement pas eu de pluie et même quelques belles éclaircies, donc tous les espoirs restent permis!
Nous espérons que vous aussi avez eu une bonne semaine et attendons avec impatience de recevoir de vos nouvelles.
A très bientôt,
Marc, Marie-Claude et Carina
Why this title?
It could represent the fact that here on the plantation we work 6 days a week. A bit more far-fetched, last week only 6 out of 7 “expatriates” from Agripalma (read non-Sao Toméans) were present on the plantation. But in this case it’s much more down to earth (or rather air to air as you will read later).
Indeed during the last 7 days I have been on a (quick and short) mission in Europe and this required taking 6 different planes. This is not a “good” thing, even though at least two of these flights were (according to the operator) totally carbon neutral and it is difficult (let’s say impossible) to do a short mission to Europe from Sao Tome without flying.
In order to keep up with the reputation of our travels between our island paradise and Belgium, my luggage did not arrive at the same time as me on the outward journey. This “habit” is so ingrained in ours that when I arrived in Brussels I went straight to the lost luggage counter rather than waste time on the carrousel of our flight and not surprisingly the attendant on duty confirmed that my luggage would arrive 4 hours later on another flight, but that it would be dropped off at my home the same day.
Based on our previous experiences, I had not put anything in my checked luggage that I would need in the next few days, and good for me, because the luggage was indeed delivered home in full, but the next day when I had already left on my third flight (the first two being Sao Tome-Lisbon and then Lisbon-Brussels).
As I was doing a round trip with only one night away (from Belgium) the risk-free version was to take just one piece of hand luggage so, unless I should forget it of course, there was no risk of loss or delay.
While I was having a good time in Europe, Marie-Claude had decided that she would spend the week in Mucumbli, as she had been dreaming of spending more than one night there since we got here. But we could not do it because I have to work on Saturday too (yes, the explanation of 6/7 given at the beginning of this message is also true). Marie-Claude went anyway with fabrics, sewing machine and everything to not only stay in contemplation in front of the sea and its ballet of fishermen, all kinds of birds and the extraordinary vegetation of the surroundings.
Every good thing has a dark side and in this case it was our visitor, Carina, who was left to her own devices for a whole week. Not quite abandoned, as Mauricette came to prepare her meals and do the cleaning, and our colleagues took care of transporting her to and from work. But the fact remains that when Carina returned home she was on her own for the late afternoon, evening and night, as the social life in Parque Verde is rather “limited”.
On my side I was able to combine some socializing with my work by spending some (too short) time with my parents, our granddaughter (and her parents of course) and some friends. I even managed to do some saxophone playing (as our daughter Emilie also has a saxophone), so as not to fail the recommendations to practice every day, even if it is not for long.
On Saturday morning I flew back to Sao Tomé (flights number 5 and 6) and extraordinarily (even miraculously) my luggage arrived with me in Sao Tomé, so it is possible!
To make up for our “abandonment”, today we took Carina for lunch at the white sandy beach of Domus Jalé, another of our favourite places, where there is now a proper restaurant and it was quite edible and, moreover, well presented. We took the opportunity to take a dip in the sea, which was delicious but quite choppy, with the result that we all came home with sand lodged in various parts of our anatomy (by which I mean hair and ears obviously…).
On the way back we stopped here and there to show some interesting spots, including our nearby beach, Praia Grande, which Carina had not had a chance to see yet without being in the rain. Yes, today we had almost no rain and even some nice sunny spells, so all hopes are still alive!
We hope you had a good week too and look forward to hearing from you.
See you soon,
Marc, Marie-Claude and Carina