Scroll down for English text version
Après une semaine TRES arrosée (95mm en un jour avant-hier, ce qui correspond plus ou moins à 1/10 de la pluviométrie ANNUELLE en Belgique, et c’était la même chose, ou pire, hier) nous voici à nouveau au nord-ouest de l’île, dans la région des baobabs, à Mucumbli.
Départ du Parque Verde dès que possible samedi, rendez-vous en chemin avec des collègues pour déjeuner au « Complexe Mirador », spécialités : poissons grillés sur la route de Sao Tomé. Le restaurant est situé sur une falaise surplombant la mer (d’où, le nom, je suppose) et c’est, absolument, magnifique ! Il avait arrêté de pleuvoir cinq ou six km avant le point de rendez-vous donc nous avons pu profiter d’une vue plongeante sur une mer redevenue bleue, des rouleaux de vagues en bord de plage, l’une ou l’autre pirogue de pêche ballottée au gré des courants et des enfants jouant sur des rochers en pointe de péninsule. Ceci, en savourant bonne compagnie et délicieuses spécialités. Entre autre, pour accompagner les poissons, des bananes plantains frites qui sont devenues un des mets préférés de notre visiteuse actuelle pourtant fort peu adepte de bananes en général. De là, nous avons continué vers le nord-ouest, les collègues vers Sao Tomé pour se ré-achalander pour la semaine et nous pour poursuivre notre route vers moins de pluie et notre lieu de villégiature favori sur l’île. Exceptionnellement, nous y passerons deux nuits car un conseil d’administration a lieu lundi midi et cela ne vaut pas vraiment la peine de faire deux heures de route dans un sens cet après-midi pour les refaire dans l’autre après une nuit. Marc et moi allons en profiter pour faire notre troisième « shot » covid demain matin car il semble, à écouter proches et informations, qu’il y a une forte recrudescence de la pandémie en Europe. Comme nos vacances sont prévues pour mi-décembre, cela nous semble prudent, ne fut-ce que pour pouvoir voyager tranquillement.
Nous avons « un lodge » que nous n’avions pas encore essayé « Banana », qui a une chambre attenante avec deux lits simples, salle d’eaux à partager. Toujours aussi bien arrangé et avec une vue sur arbres et mer, concert d’oiseaux à l’aube, ânesse et ânon batifolant dans le parc et, juste maintenant, une famille de chèvres avec chevreaux vient de passer en file indienne sous la terrasse (nous sommes partiellement sur pilotis) pour se rendre dieu sait où, cela avait l’air important… Bref, nous ne sommes pas trop désolés d’y passer deux nuits plutôt que une!
QUE DU BONHEUR !!!
Demain aussi, après notre « rappel covid », Carina et moi nous baladerons dans Sao Tomé, pendant que Marc rejoindra la salle de réunion où a lieu le conseil d’administration. Comme nous avons déposé « la pti’te voiture » à l’entretien et devons la rechercher en début d’après-midi, Marc et nous rentrerons par nos propres moyens et, vraisemblablement, à des heures différentes. Marc retournera au bureau et nous ferons les courses de la semaine avant de retourner vers Parque Verde et, sans doute, la pluie, mais c’est la saison qui veut cela. C’est bientôt fini !
En plantation, vu les conditions actuelles, une partie de la division 3 est hors d’atteinte depuis plusieurs jours, voire, toute la semaine car l’accès en est bloqué par une crue (voir photos) les travailleurs (qui ne sont plus en grève depuis quelques temps déjà) sont donc redistribués vers d’autres tâches dans les endroits accessibles.
Ce matin, Carina et moi (c’est Marc qui a repris la plume) avons décidé de faire un peu de randonnée dans les environs et le hasard nous a amené sur la route qui mène vers la plus haute cascade de Sao Tomé. Notre intention était principalement de nous balader et de profiter des paysages, mais étant sur un chemin prisé par les touristes nous avons rapidement été encadré par deux jeunes qui se sont imposés comme guides, ce que nous ne souhaitions pas vraiment ou vraiment pas, c’est selon. C’est en vain que nous avons essayé de les dissuader de nous suivre, ils avaient décidé que nous avions besoin d’une escorte (je crois plus pour le bénéfice de Carina que du mien…) en nous indiquant la route à suivre pour le cas où nous n’aurions pas deviné que c’était toujours tout droit.
Carina, qui est un peu plus technologiquement branchée que moi, suivait notre progression sur son téléphone et nous nous sommes rapidement rendus compte que la dite cascade était beaucoup plus loin que nous ne l’avions pensé ou compris, d’autant plus que nous avions reçu comme instruction stricte de Marie-Claude que nous devions être de retour à 12h30 au plus tard.
Nos « guides » furent fort désappointés quand tout d’un coup nous avons décidé de faire demi-tour, sans avoir été jusqu’à la cascade. Lieu très prisé par les touristes, nous ont-ils expliqué, mais manifestement habituellement visité en voiture plutôt qu’à pied vu la distance. Etant parti pour juste une petite balade (sans eau ni quoi que ce soit à grignoter) nous avons malgré tout parcouru environ 11 km en un peu plus de 2 heures de grimpette et descente (encore une fois sur base des relevés technologiques de Carina), donc très satisfaits de notre petite expédition.
Le retour impératif pour 12h30 a été expliqué lorsque nous sommes arrivés au restaurant où Marie-Claude avait réservé une table pour 6 personnes. Eh oui, en catimini elle avait invité quelques collègues à se joindre à nous pour un déjeuner d’anniversaire très réussi. C’était délicieux et j’ai trop mangé, mais c’était aussi très sympathique et agréable.
Après une courte sieste, Marie-Claude, Carina et moi sommes descendus à la plage pour faire un peu de natation marine (même si c’est difficile à croire, moi aussi je me suis plongé dans la mer) qui était, il faut l’avouer, délicieuse. J’en ai même profité pour « nageoter » avec masque et tuba et eu la chance de me retrouver au milieu d’une école de poissons argentés dont les virevoltes étaient amplifiées par les rayons du soleil à travers la surface, encore un beau cadeau !
Ici le climat est indiscutablement différent de Ribeira Peixe et nous ne sommes donc pas trop pressés de retrouver la pluie et la grisaille qui sont la norme pour cette période de l’année de notre côté de l’île.
Comme toujours, nous espérons recevoir de vos nouvelles.
Amicalement,
Marc & Marie-Claude (& Carina)
After a VERY wet week (95mm in one day the day before yesterday, which is more or less 1/10 of the ANNUAL rainfall in Belgium, and it was the same, or worse, yesterday) we are back in the north-west of the island, in the baobab region, in Mucumbli.
We leave Parque Verde as soon as possible on Saturday, and on the way we meet some colleagues for lunch at the “Complexe Mirador”, speciality: grilled fish on the road to Sao Tomé. The restaurant is located on a cliff overlooking the sea (hence the name, I guess) and it is, absolutely, beautiful! It had stopped raining five or six km before the meeting point so we were able to enjoy the view of a blue sea again, the waves rolling along the beach, one or other fishing boat being tossed about by the currents and children playing on the rocks at the tip of the peninsula. All this while enjoying good company and delicious specialities. Amongst other things, to accompany the fish, fried plantains which became one of the favourite dishes of our current visitor, even though she is not very fond of bananas in general. From there we continued northwest, the colleagues heading to Sao Tome to re-supply for the week and us to continue our journey to less rain and our favourite holiday spot on the island. Exceptionally, we’ll be spending two nights there as there’s a board meeting on Monday lunchtime and it’s not really worth driving two hours one way this afternoon only to do it again the other way after one night. Marc and I are going to take the opportunity to do our third covid shot tomorrow morning as it seems, from listening to relatives and news, that there is a strong upsurge of the pandemic in Europe. As our holidays are planned for mid-December, this seems prudent, if only to be able to travel in peace.
We have a “lodge” that we haven’t tried before, “Banana”, which has an adjoining room with two single beds and a shared bathroom. Still well appointed and with a view of trees and sea, bird concert at dawn, donkey and colt frolicking in the park and, just now, a family of goats with kids has just passed in single file under the terrace (we are partially on stilts) on its way to who knows where, it looked important… Anyway, we are not too sorry to spend two nights there rather than one!
WHAT A JOY!!!
Also tomorrow, after our “covid booster”, Carina and I will walk around Sao Tomé, while Marc will go to the meeting room where the board meeting is taking place. As we dropped “the little car” off for a maintenance and have to pick it up in the early afternoon, Marc and I will make our own way back, presumably at different times. Marc will return to the office and we will do the week’s shopping before heading back to Parque Verde and, no doubt, the rain, but that’s the season. It’s almost over!
In plantation, given the current conditions, part of division 3 has been out of reach for several days, or even the whole week, as access to it is blocked by a flood (see photos). The workers (who have not been on strike for some time now) have therefore been redistributed to other tasks in accessible areas.
This morning, Carina and I (it is now Marc writing) decided to do some hiking in the area and by chance we found ourselves on the road leading to the highest waterfall in Sao Tome. Our intention was mainly to walk around and enjoy the scenery, but being on a path popular with tourists we were quickly supervised by two young people who imposed themselves as guides, which we didn’t really want or need. We tried in vain to dissuade them from following us, they had decided that we needed an escort (I think more for Carina’s benefit than mine…) by showing us the way in case we hadn’t guessed that it was always straight ahead.
Carina, who is a bit more technologically savvy than I am, was following our progress on her phone and we soon realised that the said waterfall was much further away than we had thought or understood, especially as we had received strict instructions from Marie-Claude that we had to be back by 12:30 at the latest.
Our “guides” were very disappointed when we suddenly decided to turn back, without having made it to the waterfall. A popular tourist spot, they explained, but obviously usually visited by car rather than on foot given the distance. Having gone for just a short walk (without water or anything to snack on) we nevertheless covered about 11 km in just over 2 hours of climbing and descending (again based on Carina’s technological readings), so very satisfied with our little expedition.
The imperative return for 12:30 was explained when we arrived at the restaurant where Marie-Claude had reserved a table for 6 people. Yes, on the sly she had invited some colleagues to join us for a very successful birthday lunch. It was delicious and I ate too much, but it was also very nice and pleasant.
After a short nap, Marie-Claude, Carina and I went down to the beach to do some sea swimming (although it’s hard to believe, I too went into the sea) which was admittedly delicious. I even took the opportunity to “swim” with mask and snorkel and was lucky enough to find myself in the middle of a school of silver fish whose twirls were amplified by the sun’s rays through the surface, another great gift!
The climate here is unmistakably different from Ribeira Peixe so we are in no hurry to return to the rain and gloom that is the norm for this time of year on our side of the island.
As always, we look forward to hearing from you.
Best wishes,
Marc & Marie-Claude (& Carina)