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Pas de Tortues – No Turtles

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La saison de ponte des tortues commence en septembre et dure en principe jusqu’au mois de mars-avril. La pointe est généralement enregistrée au mois de décembre et nous pensions donc que début novembre devrait nous permettre de montrer les tortues à Carina.
Ce week-end nous avons donc décidé de venir passer la nuit à Domus Jalé pour profiter de la magnifique plage et éventuellement assister à la ponte de nos amis marins.
Les choses ont très bien commencé, nous nous sommes installés dans nos bungalows respectifs et sommes allés au restaurant (assez nouveau) situé un peu plus haut sur la colline surplombant la mer. Nous étions en tout petit comité avec seulement une autre table occupée par un couple de portugais. Les repas dans les restaurants ont généralement tous le même menu avec un choix de poisson, poulpe, poulet et parfois côte de porc ou omelette. Ces plats sont servis le plus souvent avec du riz (adoré par les sao toméens), du fruit à pain et des bananes plantain. Rien que de très bons produits, mais généralement préparés de la même manière partout et pas trop épicés pour ne pas “effrayer” les touristes.
Au moment de terminer notre repas, un guide est venu nous annoncer qu’une tortue était sortie de la mer pour pondre et que nous pouvions l’accompagner pour assister à l’événement . Une aubaine de pouvoir faire cela en début de soirée plutôt que de se faire réveiller au milieu de la nuit (car en principe la ponte se fait exclusivement la nuit). Mais malheureusement le temps d’arriver à l’endroit où la tortue avait été repérée, celle-ci avait décidé de faire demi-tour et était repartie en mer…
Le gardien nous a remboursé (eh oui, il faut payer pour voir les tortues) en nous promettant de nous appeler dès qu’une autre pondeuse serait repérée sur la plage.
Vers 4 h du matin j’ai été réveillé par des voix et je me suis dit que c’était pour nous prévenir de la présence d’une tortue, mais après investigation il s’est avéré que c’était seulement mes voisins qui devaient avoir une insomnie et s’étaient installés sur leur terrasse pour se tailler une bavette, j’étais moins impressionné…
Cette nuit il a plus assez abondamment et je pense que les éco-gardes se sont réfugiés dans leur tente où ils se sont endormis. Cette impression vient du fait que dès les premières lueurs du jour je suis allé me promener sur la plage et, tout près de notre cabanon, j’ai vu des traces et un nid de tortue non marqué qui n’avait pas été affecté par la pluie, donc tout frais.
Quand les nids sont repérés par les eco-gardes, il mettent un marquage (un morceau de bambou peint avec le numéro et la date de ponte) ce qui permet par la suite de savoir à quel moment les bébés tortues vont éclore.
Il semblerait que ce soit la seule ponte pour cette nuit car j’ai parcouru la plage de long en large deux fois et ce sont les seules traces qui étaient visibles. Nous sommes un peu déçus d’avoir raté cet événement aussi près de là où nous avons passé la nuit, mais, même sans cela, le site reste extraordinaire avec une plage magnifique et des eaux très claires (mais d’assez grosses vagues).
Ce matin au petit déjeuner nous étions à nouveau quasi seuls, manifestement ce n’est pas (ou plus) la haute saison touristique pour le moment.
Notre intention était d’aller faire une balade dans la forêt des montagnes derrière Jalé, mais nous avons été copieusement saucés, car la pluie était à nouveau au rendez-vous et donc j’ai préféré entamer notre récit de la semaine tandis que Carina est aller braver les vagues pour profiter encore un petit peu de la mer. Ce faisant j’ai appris que juste devant nous la zone est connue pour être un lieu de fécondation des tortues et qu’avec un masque et tubas il est possible de les voir. Malheureusement d’une part je n’ai pas pensé à amener le masque et tuba avec moi et d’autre part je dois avouer que la dernière fois que j’ai tenté l’expérience (pour regarder les poissons plutôt que les tortues) j’ai du abréger l’expérience car le mouvement des vagues était… bref, trop pour moi. Mais quelque chose à retenir pour les personnes moins sensibles lors de notre prochaine visite.
En plantation nous avons nos petits moments d’excitation habituels car, même si ici ce n’est pas le Congo, nos amis ont une propension à approcher l’utilisation du matériel et des outils différente de la nôtre. Par exemple, ici les machettes sont aiguisées des deux côtés, même si celles-ci ne sont pas prévues pour cela. Cela a pour conséquence un plus grand nombre de coupures ou de blessures car parfois il y a des “retours de machette” pas toujours contrôlés. D’autres aventures auxquelles nous avons du faire face, liées au climat celles-ci, sont des travailleurs et véhicules se retrouvant bloqués de l’autre côté des rivières en crue. En général, même en cas de forte pluie, il est toujours possible de traverser avec un tracteur et une remorque bien chargée, mais même cette option nous a été impossible à plusieurs reprises ces derniers temps. Heureusement, contrairement à notre résidence de Mapangu, peu importe l’intensité des pluies notre maison reste confortablement sèche, même si nous voyons passer des rivières devant la maison et qu’il est quasi impossible de quitter la maison sans bottes ou sans être prêt à commencer la journée avec des chaussures bien mouillées.
Carina a décidé que son meilleur ami était le parapluie, et ne le lâche pas, même quand les apparences indiquent un temps plutôt ensoleillé (ce que nous avons eu plusieurs jours de suite cette semaine, vraiment !).
Voilà pour les nouvelles de la semaine qui, nous l’espérons, vous trouveront bien.
A bientôt vous lire,
Marc, Marie-Claude et Carina (pour encore deux semaines).

The turtle nesting season starts in September and normally lasts until March-April. The peak is usually in December so we thought that early November would be a good time to show the turtles to Carina.
This weekend we therefore decided to come and spend the night at Domus Jalé to enjoy the beautiful beach and possibly witness the laying of eggs by our marine friends.
Things started off very well, we settled into our respective bungalows and went to the (fairly new) restaurant a little higher up the hill overlooking the sea. We were in a very small committee with only one other table occupied by a Portuguese couple. Meals in the restaurants are generally all the same with a choice of fish, octopus, chicken and sometimes pork chop or omelette. These dishes are usually served with rice (loved by the Sao Tomeans), breadfruit and plantains. All very good products, but generally prepared in the same way everywhere and not too spicy so as not to “scare” the tourists.
As we were finishing our meal, a guide came to tell us that there was a turtle coming out of the sea to lay eggs and that we could go with him to see it. It was a godsend to be able to do this in the early evening rather than being woken up in the middle of the night (because in principle, egg-laying is done exclusively at night). But unfortunately by the time we got to the spot where the turtle had been spotted, it decided to turn around and was back out to sea before we could see it.
The keeper gave us a refund (yes, you have to pay to see the turtles) and promised to call us as soon as another one was spotted on the beach.
Around 4am I was woken up by voices and I thought it was to warn us of the presence of a turtle, but after investigation it turned out to be my neighbours who must have had insomnia and had settled on their terrace to have a chat, I was less impressed…
During the night it rained quite heavily and I think the eco-guards took refuge in their tent where they fell asleep. This impression comes from the fact that at first light I went for a walk on the beach and very close to our hut I saw tracks and an unmarked turtle nest that had not been affected by the rain, so it was fresh.
When the nests are spotted by the eco-guards, they put a marker (a piece of bamboo painted with the number and the date of laying) which allows them to know when the baby turtles will hatch.
It seems that this is the only nest that was made that night because I walked up and down the beach twice and these are the only traces that were visible. We were a little disappointed to have missed this event so close to our cabins, but even without it it was still an amazing beach with very clear (but quite big) waves.
This morning at breakfast we were again almost alone, obviously it’s not (or no longer) high tourist season at the moment.
Our intention was to go for a walk in the forest of the mountains behind Jalé, but we had already been properly soaked during our walk on the beach as the rain came back with gusto and so it was decided that I would start writing the news of the week while Carina went to brave the waves to enjoy the sea a little bit. In doing so I learned that just ahead of us the area is known to be a turtle breeding ground and that with a mask and snorkel it is possible to see them. Unfortunately on the one hand I didn’t think to bring the mask and snorkel with me and on the other hand I have to admit that the last time I tried it (to look at the fish rather than the turtles) I had to cut the experience short because the wave movement was… well, not for me. But something to remember for the less sensitive on our next visit.
In the plantation we have our usual little moments of excitement because, even if this is not the Congo, our friends have a different propensity to approach the use of equipment and tools than we do. For example, here machetes are sharpened on both sides, even though they are not designed for this. This results in more cuts or injuries because sometimes there are “machete backfires” that are not always controlled. Other adventures we have had to deal with, related to the weather, are workers and vehicles getting stuck on the other side of rivers in flood. In general, even in heavy rain, it is always possible to cross with a tractor and a well-laden trailer, but even this option has been impossible for us on several occasions recently. Fortunately, unlike our home in Mapangu, no matter how hard it rains our house stays comfortably dry, even though we see rivers flowing past the house and it is almost impossible to walk outside without boots or very wet shoes.
Carina has a new best friend called umbrella, she doesn’t let it go, even when the weather looks rather sunny (which we have had several days in a row this week, really!).
That’s it for this week’s news, which we hope will find you well.
Hope to hear from you soon,
Marc, Marie-Claude and Carina (for another two weeks).

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