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J-13 – D-13

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Sachant que la fin est proche, je parle ici de notre séjour à Sao Tomé pas de la fin du monde, nous essayons de faire les quelques choses et/ou visiter les quelques endroits que nous n’avons pas encore eu l’occasion de voir, Marie-Claude, moi ou les deux.
En effet, dans une semaine Marie-Claude s’envolera définitivement de l’aéroport international de Sao Tomé pour de nouveaux horizons et je suivrai 6 jours plus tard (dans 13 jours) après avoir terminé la remise-reprise avec mon successeur.
Renaud et Fé, notre fils et notre belle-fille, ont eux aussi profité de cette dernière opportunité pour venir nous rendre visite dans notre jungle, car il est fort probable que ceci sera notre dernier poste d’expatriation. Encore que, avec nous rien n’est impossible et nous verrons ce que l’avenir nous réserve.
Durant cette dernière semaine nous avons fait plusieurs visites qui seront probablement les dernières et lâchement nous n’avons pas toujours eu le courage de dire aux personnes qui nous recevaient avec tant de gentillesse que nous ne pourrons probablement plus profiter de leur hospitalité ou de leurs invitations à revenir rapidement.
Cette semaine fut plutôt chargée à plusieurs points de vue, d’abord d’un point de vue professionnel avec la visite d’un client important qu’il a fallu guider dans la plantation et notre huilerie, mais aussi faire découvrir d’autres aspects de Sao Tomé qui font partie du “terroir” de notre huile. La semaine nous a également permis de visiter certains lieux que nous ne connaissions pas Marie-Claude, moi ou les deux. Ainsi nous avons visité la chocolaterie de Diogo Vaz, dont nous connaissions déjà la boutique et ses produits qui valent sans conteste le détour. La chocolaterie est dirigée par un Maître Chocolatier français plein d’enthousiasme et de créativité dont les produits sont meilleurs les uns que les autres. Le concept de Diogo Vaz de “bean to bar” fait que pour chaque chocolat produit par la chocolaterie ils peuvent retracer exactement de quelle partie de leur plantation et à quel moment les fèves de cacao ont été récoltées, quel mélange a été utilisé, quel degré de torréfaction fut appliqué et d’où chaque ingrédient (aussi infime soit-il) provient.
Nous sommes également retourné visiter la petite usine de Valudo, un producteur d’huile vierge de coco organique dont le patron est un ancien collègue de Socfin. Cette petite usine absorbe la grande majorité des noix de coco produites par les petits planteurs des îles de Sao Tomé et Principe pour exporter la quasi totalité de ceux-ci vers l’Europe. Toutefois la demande créant l’offre, l’existence de cette unité de transformation encourage les planteurs à replanter ou augmenter le nombre de cocotiers sur leur fermes et ainsi augmenter la production potentielle. Ainsi l’usine est en fin de renouvellement afin de moderniser certaines machines et surtout potentiellement tripler sa capacité de transformation. Outre l’huile de coco vierge et la farine de coco, Valudo produit une série d’autres produits tels que des cosmétiques, savons, etc. en utilisant d’autres ingrédients (organiques) fournis par de petits producteurs locaux.
Nous avons profité de la présence de Renaud et Fé pour retourner passer une nuit à la Casa Museu Alamba Negreiros, située dans les hauteurs au-dessus de la capitale. Ce petit hôtel offre des chambres toutes simples dans un jardin plein de fleurs et d’oiseaux et avec une vue sur la baie de Sao Tomé en contre-bas. Outre l’accueil qui est tout à fait génial et la nourriture qui est délicieuse, on y sert duu jus de framboises du cap fraîches absolument délicieux.
Dans notre plantation il y a une colline située à l’arrière de nos bureaux, au sommet de laquelle il y a les ruines d’une construction coloniale avec vue panoramique de la plantation, l’huilerie, les bureaux et le “Gran Caué” ou “Pico Caué”, ce rocher atypique qui caractérise les environs de la plantation et est le symbole de la province. Ce lieu, appelé “Vila José”, que j’avais déjà eu l’occasion de visiter était inconnu de Marie-Claude et donc la venue de Renaud et de Fé était une bonne excuse pour aller y faire un tour. Le lieu est hanté par toute une cohorte d’animaux domestiques, chèvres, canards, cochons, poules et tout un chien de garde, mais depuis que je connais l’endroit je n’ai jamais rencontré le respnsable qui manifestement doit s’occuper des animaux et entretenir les environs. Nous avons terminé la visite par un tour à Praia Grande puis avons rejoint nos pénates avant l’heure des moustiques . . .
En ville nous avons “découvert” un nouveau restaurant, le “O Pirata”. Nous ne l’avons pas vraiment découvert car ce sont des collègues qui nous ont renseigné l’endroit où ils avaient été dîner une ou deux fois et recommandaient la cuisine. Nous avons préféré essayer cet endroit pour le déjeuner, ce qui est un plus car étant situé sur la plage cela permet de profiter pleinement de la mer et des activités qui s’y déroulent. La nourriture est effectivement délicieuse, tout à fait abordable et le personnel adorable. Bref, nous avons découvert cet endroit juste à temps pour encore pouvoir en profiter une ou deux fois avant notre départ.
Malgré la petite taille de Sao Tomé, il y a des endroits que nous n’aurons plus l’occasion de visiter, l’île de Principe, le Pico de Sao Tomé (point le plus élevé de l’île) et l’Ilhéu das Rolas (petit îlot situé à la pointe méridionale de Sao Tomé ou passe l’équateur) sont quelques sites qui auront échappé à notre programme d’exploration, mais peut-être que ce sera une bonne excuse pour revenir un jour…
En attendant nous profitons de chaque journée qui nous reste pour (re)découvrir ou faire découvrir nos endroits préférés à nos enfants, sauf quand il faut emballer. Même si nous ne manquons pas d’expérience dans les déménagements, trier et empaqueter nos affaires reste une des parties les moins amusantes de ce processus, comme quoi on ne s’habitue jamais!
Nous espérons comme chaque fois recevoir de vos nouvelles à vous.
A très bientôt,
Marc & Marie-Claude

Knowing that the end is near, I’m talking about our stay in Sao Tome not the end of the world, we try to do the few things and/or visit the few places we haven’t had the opportunity to see yet, Marie-Claude, me or both.
Indeed, in one week Marie-Claude will definitely fly out of Sao Tomé international airport for new horizons and I will follow 6 days later (in 13 days) after having finished the handover with my successor.
Renaud and Fé, our son and daughter-in-law, have also taken this last opportunity to visit us in our jungle, as this will most likely be our last expatriation post. Still, with us nothing is impossible and we will see what the future holds.
During this last week we made several visits that will probably be our last and we didn’t always have the courage to tell the people who received us with such kindness that we will probably not be able to enjoy their hospitality or their invitations to come back soon.
This week was rather busy from several points of view, first of all from a professional point of view with the visit of an important client who had to be guided through the plantation and our oil mill, but also to discover other aspects of Sao Tomé which are part of the “terroir” of our oil. The week also allowed us to visit some places that we did not know Marie-Claude, me or both. We visited Diogo Vaz’s chocolate factory, whose shop and products are definitely worth a visit. The chocolate factory is run by a French Master Chocolatier who is full of enthusiasm and creativity and whose products are each one better than the next one. Diogo Vaz’s concept of “bean to bar” means that for each chocolate produced by the factory they can trace exactly when and from which part of their plantation the cocoa beans were harvested, what blend was used, what degree of roasting was applied and where each ingredient (no matter how small) came from.
We also went back to visit the small factory of Valudo, a producer of organic virgin coconut oil whose owner is a former colleague of Socfin. This small factory absorbs the vast majority of the coconuts produced by the small planters of the islands of Sao Tomé and Principe and exports almost all of its products to Europe. However, as demand creates supply, the existence of this processing unit encourages farmers to replant or increase the number of coconut trees on their farms and thus increase the potential production. Thus the factory is in the final stages of renewal in order to modernise some of the machinery and above all to potentially triple its processing capacity. In addition to virgin coconut oil and coconut flour, Valudo produces a range of other products such as cosmetics, soaps, etc. using other (organic) ingredients supplied by small local producers.
We took advantage of Renaud and Fé’s presence to return to spend a night at the Casa Museu Alamba Negreiros, located in the hills above the capital. This small hotel offers simple rooms in a garden full of flowers and birds and with a view of the bay of Sao Tomé below. The food is delicious, and the fresh cape raspberry juice is absolutely delicious.
In our plantation there is a hill behind our offices, on top of which there are the ruins of a colonial building with a panoramic view of the plantation, the oil mill, the offices and the “Gran Caué” or “Pico Caué”, this atypical rock which characterizes the surroundings of the plantation and is the symbol of the province. This place, called “Vila José”, which I had already visited, was unknown to Marie-Claude and so the visit of Renaud and Fé was a good excuse to go there. The place is haunted by a whole host of domestic animals, goats, ducks, pigs, chickens and a whole guard dog, but since I’ve known the place I’ve never met the person in charge who obviously has to look after the animals and maintain the surroundings. We finished the visit with a trip to Praia Grande and then went back to our accommodation before the mosquitoes came… .
In town we “discovered” a new restaurant, “O Pirata”. We didn’t really discover it because it was colleagues who told us about the place where they had been for dinner once or twice and recommended the food. We preferred to try this place for lunch, which is a plus as being located on the beach it allows you to fully enjoy the sea and the activities going on there. The food is indeed delicious, quite affordable and the staff are lovely. In short, we discovered this place just in time to enjoy it once or twice more before we have to leave.
Despite the small size of Sao Tome, there are places we won’t get to visit before we go, Principe Island, Pico de Sao Tome (the highest point of the island) and Ilhéu das Rolas (a small islet at the southern tip of Sao Tome where the equator crosses) are some of the sites that will have escaped our exploration program, but maybe it will be a good excuse to come back one day…
In the meantime, we take advantage of every day we have left to (re)discover our favourite places, except when we have to pack. Even though we are not inexperienced in moving, sorting and packing our stuff is one of the least fun parts of the process, so you never get used to it!
We hope to hear from you again.
See you soon,
Marc & Marie-Claude

One reply on “J-13 – D-13”

Bonjour les amis, merci encore d’avoir partagé vos belles histoires à Sao Tomé! Ici tout va bien. Je viens de prendre une option sur un nouvel appartement en construction et qui sera terminé dans le courant de 2024. Ce qui va impliqué que je vais vendre ma chère maison où je vis depuis l’an 2000… A bientôt en vous embrassant bien fort, Jake

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