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Nous venons de passer notre deuxième semaine et week-end dans les Alpes et nous avons déjà plein de nouvelles expériences, découvertes et moments agréables à partager.
La Suisse et ses règles étant ce qu’elles sont, nous découvrons petit-à-petit les chose à faire ou à ne pas faire et surtout comment les faire, mais nous continuons de découvrir avec plaisir les paysages grandioses de notre nouveau pays d’accueil et, surtout Marie-Claude, de découvrir Fribourg et ses environs qui sont loin d’être déplaisants.
Dans notre petit studio il n’y a pas la place pour une lessiveuse, sécheuse, etc., donc ces machines communes se trouvent au grenier, juste au-dessus de notre studio, et donc plus faciles d’accès pour nous que pour les locataires des étages plus bas (nous sommes au quatrième, ce qui a l’avantage d’être très calme, mais un peu plus dur quand il faut monter des choses un peu plus lourdes). Toujours est-il que nous avions vérifié les règles d’utilisation et il est clairement indiqué que l’utilisation des machines est interdit les dimanches et jours fériés, que l’horaire est fixé de 7h à 22h. Il faut aussi se conformer au programme de rotation des utilisateurs établi par le concierge, si présent, mais sur ce dernier point il n’y a rien donc on se sent libre de faire cela quand cela nous arrange et que la machine n’est pas occupée. Ainsi, lundi dernier, Marie-Claude est montée avec notre linge, l’a introduit dans la machine avec le savon comme recommandé, fermé le hublot, et… Ah, mais pour utiliser la machine il faut une clé spéciale et sans celle-ci pas de courant et donc pas non plus possible de ré-ouvrir la machine pour ressortir le linge…
Renseignements pris, il devrait y avoir une clé dans le studio, mais malgré la fouille complète, y compris une vidange et triage de la poubelle pour le cas-où, impossible de mettre la main sur la dite-clé. Marie-Claude s’est donc embusquée pour tomber sur le prochain voisin rentrant à la maison pour lui demander de l’aide, ce qui est tombé sur notre charmante voisine du dessous. Celle-ci ne nous a pas seulement prêté sa clé pour sortir le linge, mais aussi pour faire notre lessive, puisque celle-ci était prête à tourner. Finalement la clé a été retrouvée, elle était cachée sous le bac à couverts dans le tiroir de la kitchenette. Nous sommes à présent sauvés et (relativement) propres!
Cette semaine nous avons renoué avec notre premier pays d’expatriation car dans une salle de théâtre des environs de Fribourg se jouait une interprétation du “Gouverneur de la Rosée”, un livre écrit par un haïtien que nous avions adoré. L’arrivée jusqu’à la salle de théâtre fut un petit peu compliqué car la route indiqué par notre GPS n’existait plus (eh oui, même en Suisse il y a des choses qui ne tournent pas tout à fait comme prévu. A leur décharge notre GPS est monté dans une voiture belge…). Nous sommes malgré tout arrivés bien à temps au lieu de la représentation, une petite salle avec un restaurant attenant, salle qui qui s’est révélé bondée avec en grande partie des habitués, car ils avaient l’air de se connaître. La pièce, jouée par une actrice haïtienne qui interprétait quasi tous les rôles à elle seule, fut absolument remarquable et ce n’est pas parce que nous avions été sevré de théâtre depuis pas mal de temps! A refaire!
Ce week-end nous avons été invité par nos amis Nicolas et Patricia à Anzère, où nous n’avions plus été depuis presque 30 ans. Outre le plaisir énorme que nous avons eu de passer quelques jours avec nos amis, Nicolas, Patricia, Alain et Catherine, redécouvrir Anzère fut comme un saut en arrière dans le temps car l’appartement et le cœur d’Anzère n’avait pas changé de ce dont je me souvenais. Cela faisait également près de 30 ans que je n’avais plus mis des ski et Nicolas m’a persuadé de refaire un essai car, un peu comme la bicyclette, cela ne s’oublie pas… Sauf qu’en 30 ans les skis on évolué et la technique de ski elle aussi un petit peu. Bref, nous sommes monté au Pas de Maimbré, en haut des télécabines, pour découvrir que la majorité des pistes étaient fermées à cause des chutes de neige abondantes de la nuit et les risques d’avalanche qui en résultaient. Pour moi pas un problème car compte tenu de mon manque d’entrainement j’étais tout à fait satisfait de me limiter à la petite piste d’ordinaire réservée pour les enfants. Il faut dire aussi que ce jour-là, la visibilité était très limitée et que skier sans vraiment voir où l’on va ne facilite pas les choses. Mais c’était malgré tout génial de retrouver la sensation des skis et sans doute une expérience que je recommencerai.
Le lendemain, le temps étant toujours plutôt à la brume avec des pluies et neige fondante intermittentes, nous avons décidé de troquer nos skis pour des raquettes et de monter ainsi au restaurant où Nicolas nous avait réservé une table pour le déjeuner. Cela nous a pris deux bonnes heures de marche, avec de nombreux arrêts pour profiter des vues spectaculaires, car pour nous récompenser de nos efforts le soleil s’était mis de la partie. Ce restaurant, le “Grenier de Zalan” n’est accessible qu’à ski ou raquettes quand il y a de la neige et semble tout perdu dans la montagne, mais on y mange divinement bien dans un cadre tout à fait exceptionnel. Le cadre, la nourriture et tout et tout font que nous y serions bien resté encore un bon moment, mais comme une bonne partie de notre groupe ne souhaitait pas faire la descente, il a été nécessaire d’écourter notre bonheur gastronomique pour ne pas rater la dernière cabine de 16h00… Nous ne sommes pas tous descendu en télécabine car, d’une part Nicolas était monté en peaux de phoque et est donc redescendu en ski et moi, ayant une migraine un peu plus persistante que d’habitude, je me suis dit que faire la descente en raquettes pourrait soulager les maux de tête.
Tout le monde s’est retrouvé à l’appartement pour une tasse de thé avant que Marie-Claude et moi ne reprenions la route de Fribourg.
Notre retour vers Fribourg s’est passé beaucoup plus souplement qu’à l’allée car, j’avais oublié de vous raconter cela, outre les embouteillages que nous avions eu sur l’autoroute vers le Valais, notre GPS (belge) a eu la bonne idée de nous faire monter, après la tombée du jour, vers Anzère via des petites routes à voie unique au milieu des vignobles. Des routes où il est impossible de faire demi-tour, certainement dans le noir, mais où l’obscurité permet heureusement de voir venir les contre-coucheurs de loin (nous n’avons croisé qu’une seule autre voiture, probablement quelqu’un qui savait où il allait, pas comme nous)… Nous sommes malgré tout arrivés à bon port et avons même pu prendre la dernière place de parking libre dans les garages en-dessous des appartements (au sec donc).
Voilà pour nos aventures de cette semaine. Nous nous réjouissons de lire les vôtres.
A très bientôt,
Marc & Marie-Claude
We have just spent our second week and weekend in the Alps and we already have a lot of new experiences, discoveries and pleasant moments to share.
Switzerland and its rules being what they are, we are discovering little by little the do’s and don’ts and especially how to manage them, but we continue to discover with pleasure the great landscapes of our new host country and, especially Marie-Claude, to discover Fribourg and its surroundings which are far from being unpleasant.
In our small studio there is no room for a washing machine, dryer, etc., so these communal machines are in the attic, just above our studio, and therefore easier for us to access than for the tenants on the lower floors (we are on the fourth floor, which has the advantage of being very quiet, but a little harder when you have to bring up heavier things). Anyway, we had checked the rules of use and it is clearly stated that the use of the machines is forbidden on Sundays and public holidays, that the schedule is set from 7am to 10pm. It is also necessary to comply with the user rotation programme established by the concierge, if present, but on this last point there is nothing, so we feel free to do this when it suits us and when the machine is not occupied. So, last Monday, Marie-Claude went upstairs with our laundry, put it in the machine with the soap as recommended, closed the door, and… Ah, but to use the machine you need a special key and without it you cannot have power for the laundry machine (or dryer) and therefore you cannot open the machine again to take out the laundry…
We asked around, and there should be a key in the studio, but despite a complete search, including emptying and sorting the rubbish bin just in case, it was impossible to find the key. Marie-Claude therefore ambushed the next neighbour to come home and ask for help, which turned out to be our lovely downstairs neighbour. She not only lent us her key to get the laundry out, but also to do our laundry, as it was already in the machine. Finally the key was found, it was hidden under the cutlery tray in the kitchenette drawer. We are now safe and (relatively) clean!
This week we were reconnected with our first country of expatriation because in a theatre near Fribourg there was a performance of “The Governor of the Dew”, a book written by a Haitian that we loved. The arrival to the theatre was a little bit complicated because the road indicated by our GPS did not exist anymore (yes, even in Switzerland there are things that do not turn out quite as planned. To their credit, our GPS was mounted in a Belgian car…). Nevertheless, we arrived in good time at the venue, a small hall with an adjoining restaurant, which turned out to be packed with mostly regulars, as they seemed to know each other. The play, performed by a Haitian actress who interpreted almost all the roles by herself, was absolutely remarkable, and it was not because we had been weaned on theatre for quite some time! To be repeated!
This weekend we were invited by our friends Nicolas and Patricia in Anzère, where we had not been for almost 30 years. Apart from the enormous pleasure of spending a few days with our friends, Nicolas, Patricia, Alain and Catherine, rediscovering Anzère was like stepping back in time as the flat and the heart of Anzère had not changed from what I remembered. It had also been almost 30 years since I had last skied and Nicolas persuaded me to give it another try because, like a bicycle, you never forget it… Except that in 30 years skis have evolved and so has the skiing technique. In short, we went up to the Pas de Maimbré, at the top of the gondolas, to discover that the majority of the slopes were closed because of the heavy snowfalls of the night and the resulting risks of avalanche. For me this was not a problem as given my lack of training I was quite happy to limit myself to the small run usually reserved for children. It must also be said that on that day, visibility was very limited and skiing without really seeing where you are going does not make things any easier. But it was still great to get the feeling of skiing again and it’s definitely an experience I will repeat.
The next day, the weather was still rather misty with intermittent rain and melting snow, so we decided to swap our skis for snowshoes and go up to the restaurant where Nicolas had booked us a table for lunch. It took us a good two hours of walking, with many stops to enjoy the spectacular views, as the sun came out to reward us for our efforts. This restaurant, the “Grenier de Zalan” is only accessible by ski or snowshoes when there is snow and seems to be lost in the mountain, but the food is divinely good in a quite exceptional setting. The setting, the food and everything meant that we would have stayed there for a good while longer, but as a good part of our group did not want to go down by foot, it was necessary to shorten our gastronomic bliss so as not to miss the last cabin at 4pm… We did not all go down in the gondola because Nicolas had come up with his skis in skins and therefore came back down on slopes and I, having a migraine that was a bit more persistent than usual, thought that going down in snowshoes could relieve the headaches.
Everyone met back at the flat for a cup of tea before Marie-Claude and I headed back to Fribourg.
Our return to Fribourg went much more smoothly than on the way there because, I had forgotten to tell you this, in addition to the traffic jams we had had on the motorway to the Valais, our (Belgian) GPS had the good idea to make us go up, after dusk, to Anzère via small single-lane roads in the middle of the vineyards. Roads where it is impossible to turn around, certainly in the dark, but where the darkness fortunately allows us to see the vehicles coming from afar (we only passed one other car, probably someone who knew where he was going, not like us)… Nevertheless, we arrived safely and were even able to take the last free parking space in the garages below the flats (in the dry).
So much for our adventures this week. We look forward to reading about yours.
See you soon,
Marc & Marie-Claude