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Parlons Conformité – Let’s Talk Compliance

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Cette semaine je vais vous parler de conformité, pas seulement parce que c’est l’objet de mon nouveau rôle professionnel, mais aussi parce que c’est quelque chose qui ne nous colle pas vraiment à la peau.
Pour le moment nous vivons dans un (petit) studio qui nous avait été décris comme un pis-aller pour nos premier(e)s jours ou semaines de vie helvète. Mais la notion de taille est toute relative et ce n’est peut-être pas cet aspect de notre logement qui nous pousserait à déménager le plus vite possible. D’abord le “studio” offre tout le confort que l’on pourrait souhaiter, un grand lit (très) confortable, une salle de bains avec une grande cabine de douche et une cuisine compacte mais avec tous les accessoires nécessaires, complétés par MC après inspection, y compris un lave-vaisselle et un four à micro-ondes (tous deux en vacances durant notre séjour). En outre il y a assez de place pour un bureau (où je suis installé pour vous écrire ces nouvelles), une grande table qui sert de surface de travail pour Marie-Claude et une table de taille plus humaine (pliante, mais que nous ne replions pas, à l’origine sur notre péniche) où nous prenons nos repas. Ajoutez à cela quelques plantes vertes pour la vie et la bonne humeur et des fleurs coupées stratégiquement déposées pour le plaisir de l’œil. Le seul accessoire du studio qui est un peu moins agréable est le divan dont la hauteur donne l’impression que l’on s’assied par terre et dont nous avons parfois un peu de mal à nous extraire.
Malgré la présence de tous ces meubles, nous avons largement la place de circuler, en fait si nous le voulions Marie-Claude et moi pourrions faire du yoga ou du pilates en même temps sans se déranger mutuellement. Nous sommes arrivés à la conclusion que ce studio avait une surface équivalente à trois roulottes (dans laquelle nous avons réussi à vivre sans se tuer l’un et l’autre pendant deux ans et demi). Conclusion, le studio est vaste! Les fenêtres de notre logis donnent sur l’arrière du bâtiment où il n’y a que des jardins, un grand arbre (où se perchent les corneilles ou goélands) et donc le calme durant la nuit. Cela étant dit, les suisses ne sont pas très bruyants une fois la nuit tombée.
Pour faire notre lessive nous montons d’un étage, et je vous ai déjà raconté qu’il faut être muni d’une clé spéciale pour faire tourner la machine, chose que nous connaissons à présent (et faisons partie du club des possesseurs de clé !). Pour arriver dans notre nid d’amour il faut gravir les escaliers de quatre étages, ce qui ne pose pas trop de problèmes sauf quand il faut monter des bagages ou pièces lourdes ou faire l’aller retour plusieurs fois.
Le studio est à deux pas du bureau, en traînant un petit peu en route je puis étendre mon trajet de “navette” à presque 5 minutes, mais pour cela il faut vraiment lécher toutes les vitrines en chemin (il n’y a pas grand chose hormis une banque, un troquet et une pharmacie).
Mon bureau est assez vaste (je dirais environ une roulotte et demi) Marie-Claude n’a pas pus résister à l’envie de m’offrir ma première plante verte pour que j’ai de la compagnie, et donne, d’une part sur une cour intérieure (du resto au rez-de-chaussée) et, d’autre part, sur une rue piétonne, donc là non-plus je ne puis pas me plaindre du bruit. Il semblerait que le choix de mon bureau ait fait l’objet de discussions prolongées, jusqu’à la veille de notre arrivée, car, même si dans mon nouveau rôle je suis en principe indépendant, certains de mes collègues n’auraient pas été opposés à ce que je sois installé à côté de leur bureau. Finalement c’est la neutralité qui l’a emporté (nous sommes en Suisse, après tout) et je suis dans une zone de quasi no man’s land à distance plus ou moins égale de mes principaux interlocuteurs. Revenant des tropiques, je dois avouer que nous devons nous habituer aux frimas de notre nouveau pays d’accueil, mais j’ai l’impression qu’il y a des personnes plus frileuses que moi car après le week-end je retrouve les radiateurs de mon bureau systématiquement au maximum. S’ils savaient que la première chose que je fais le matin est d’ouvrir la fenêtre pour avoir un peu d’air frais, les personnes qui mettent le chauffage (je crois que c’est le corps du balai qui passe en soirée) se demanderaient de quel pôle nous venons.
A peine arrivés en Suisse nous avons déjà repris contact avec toute une série de personnes qui, l’une était avec moi sur les bancs de l’école à Anvers, l’autre avec qui nous avons partagé des cours de danse et de bridge, ou d’autres encore rencontrés au cours de nos aventures africaines ou durant mon passage à l’IMD. Nos week-ends à venir sont déjà presque tous bouclés, chose à laquelle nous ne sommes plus vraiment habitués. Il faut dire qu’en plus ici les week-ends commencent le vendredi soir, chose à laquelle nous ne sommes, non plus, pas encore tout à fait habitués, car le samedi soir nous pensons encore “qu’il y a école le demain”…
Quand même encore un petit mot sur mon nouveau boulot, qui consiste à mettre en place un département de conformité pour le groupe Socfin. C’est un domaine où je dois encore beaucoup (tout) apprendre, mais qui quelque part, allie mon experience de gestion de plantation en milieu généralement peu conforme et les années passées dans le milieu bancaire où j’étais confronté à cette problématique comme utilisateur du système. Ce, inconditionnellement, accompagné par Marie-Claude qui ce faisant a acquis une expérience passive et un point de vue extérieur offrant une autre vue sur des situations posées. C’est assez différent de devoir se conformer aux règles de conformité plutôt que de les formuler, mais c’est passionnant. Dans ce cadre aussi je suis amené à rencontrer plein de personnes qui ont soit fait un travail similaire ou peuvent me conseiller sur les priorités à mettre en oeuvre.
Pour le moment il nous serait impossible d’accueillir des visiteurs (sauf celui qui serait prêt à passer une très mauvaise nuit dans un canapé trop petit (et trop bas), mais nous espérons rapidement trouver un logis un peu plus vaste où il sera possible de recevoir amis ou famille.
Comme d’habitude, n’hésitez-pas à partager vos aventures à vous.
A très bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

This week I’m going to talk about compliance, not only because it’s the subject of my new professional role, but also because it’s something that doesn’t really describes us.
At the moment we live in a (small) studio apartment that was described to us as a stopgap for our first days or weeks of Swiss life. But the notion of size is relative and it is perhaps not this aspect of our accommodation that would push us to move as soon as possible. First of all the “studio” offers all the comfort one could wish for, a (very) comfortable double bed, a bathroom with a large shower cubicle and a compact but fully equipped kitchen, completed by MC after inspection, including a dishwasher and a microwave oven (both on holiday during our stay). In addition there is enough room for a desk (where I am sitting to write this news), a large table that serves as a work surface for Marie-Claude and a more human-sized table (folding, but which we do not fold up, originally from our barge) where we take our meals. Add to this a few green plants for life and good humour and cut flowers strategically placed for the eye’s pleasure. The only thing in the studio that is a little less pleasant is the couch, the height of which makes it feel like you’re sitting on the floor and from which we sometimes have a little difficulty extracting ourselves.
Despite all the furniture, we have plenty of room to move around, in fact if we wanted to, Marie-Claude and I could do yoga or pilates at the same time without disturbing each other. We came to the conclusion that this studio has a surface equivalent to three gipsy caravans (in which we managed to live without killing each other for two and a half years). Conclusion, the studio is large! The windows of our home look out onto the back of the building where there are only gardens, a large tree (where crows or gulls roost) and therefore quiet at night. That said, the Swiss are not very noisy after dark.
To do our laundry we go up one floor, and I have already told you that you need a special key to operate the machine, something we now know (and are part of the key-holders’ club!). To get to our love nest you have to climb the four flights of stairs, which is not too much of a problem except when you have to carry heavy luggage or items up and down several times.
The studio is just a few steps from the office, and if I hang out a bit on the way I can extend my “commute” to almost 5 minutes, but to do that you really have to have a close look at all the shop windows on the way (there’s not much except a bank, a bar and a pharmacy).
My office is quite large (I’d say about one and a half gipsy caravan) Marie-Claude couldn’t resist giving me my first green plant to keep me company, and it overlooks an inner courtyard (from the restaurant on the ground floor) and a pedestrian street, so I can’t complain about the noise there either. It would seem that the choice of my office was the subject of lengthy discussions, right up to the day before our arrival, because, even though in my new role I am in principle independent, some of my colleagues would not have been opposed to me being installed next to their office. In the end, neutrality prevailed (we are in Switzerland, after all) and I am in a quasi no-man’s-land at more or less equal distance from my main contacts. Coming back from the tropics, I have to admit that we have to get used to the cold weather in our new host country, but I have the impression that there are people who are colder than I am, because after the weekend I find the radiators in my office systematically turned up to maximum. If they knew that the first thing I do in the morning is to open the window to get some fresh air, the people who put the heating on (I think it’s the broom gang that works in the office in the evening) would wonder which pole we come from.
As soon as we arrived in Switzerland we had already reconnected with a whole series of people, one of whom was with me at school in Antwerp, another with whom we shared dance and bridge classes, and others we met during our African adventures or during my time at IMD. Our upcoming weekends are already almost all booked up, something we are not really used to anymore. It must be said that weekends here start on Friday evening, something we are not really used to either, because on Saturday evening we still think “there is school tomorrow”…
A few words about my new job, which consists of setting up a compliance department for the Socfin group. This is an area where I still have a lot (all) to learn, but which somehow combines my experience of plantation management in a generally non-compliant environment and the years I spent in the banking sector where I was confronted with this problem as a system user. This, unconditionally, accompanied by Marie-Claude who, in doing so, acquired a passive experience and an external point of view offering another perspective on the situations I encountered. It is quite different from having to comply with the rules of conformity rather than formulating them, but it is exciting. I also meet a lot of people who have either done similar work or can advise me on priorities.
At the moment it would be impossible for us to welcome visitors (except the one who would be ready to spend a very bad night in a too small (and too low) sofa), but we hope to quickly find a slightly larger place where it will be possible to receive friends or family.
As usual, don’t hesitate to share your adventures.
Until soon,
Marc & Marie-Claude

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