Nous avons commencé par le social hier en lancant un “lunch-brunch-pour-certains” avec les expatriés maintenant tous de retour à la base. Du coup, nous sommes un peu en retard pour notre newsletter hebdomadaire! Nous avions aussi en visite le père Gérard (résidant d’ordinaire à Muembe, plus ou moins une heure de très mauvaise piste d’ici), il était un peu faible mais espère repartir chez ses ouailles dès ce matin: il “n’aime pas la ville” (Mapangu ). . .
Ceci dit, entre les repas de fêtes de fin d’année et le pot pour le départ de notre directeur d’usine et l’accueil de son successeur, l’intense vie sociale de la Brabanta n’était pas si plate que cela.
Marc est vaillamment reparti à l’aube ce matin 05:15h. pour être à 05:30h. à l’appel de Kabala. Appelez-moi “petite nature” si vous voulez, mais, je dois avouer, que je suis assez reconnaissante quand l’appel choisi pour le lundi n’est pas un de ceux qui nous fait nous éveiller à 04h. !
A part cela, c’est très sympa et très exotique de voir toutes ces photos de temps hivernal que vous nous envoyez, merci beaucoup à tous ceux qui partagent, c’est comme un bon bol de chocolat chaud ;).
Il est 07:00h. à présent, j’ai déjà nourri nos familiers, poilus et ailés, pris les présences du personnel Cathédrale, fait un tour au jardin potager et distribué des semences et des instructions pour nos légumes ainsi que des tâches pour la matinée de travail.
08:00h. et le groupe vient de se ré-allumer, je vais mettre une machine à laver en route puis vous rejoint. Voilà, ça tourne.
Vous vous demandez peut-être pourquoi c’est moi qui met la machine à laver en marche alors que j’ai deux types qui hantent la maison toute les matinées? . . . Légitime, bien: c’est qu’ils sont encore moins techniques que moi et très créatifs dans les différentes façons de mettre en panne tout appareil, mécanique ou électrique, d’ailleurs… Hrmmmm, avec une prédilection certaine pour les électriques ou les jolies choses. Alors, pour conserver un semblant de “zenitude” et préférant m’énerver sur moi plutôt que sur quelqu’un d’autre, je m’occupe des machines moi-même (les nôtres plus celles du stagiaire-de-26-ans…machine commune oblige) mais refuse de prendre en charge le repassage (je voue une haine féroce au repassage)… Avec le résultat que nous en sommes à notre quatrième (ou cinquième peut-être?) fer à repasser en juste trois ans. La fonction vapeur du dernier en date ayant rendû l’âme après une malencontrueuse chute deux semaines après son changement de main. C’était MON fer à repasser à couture les trois premières années. Je me suis offert un fer à repasser de voyage, tout petit et amplement suffisant pour la couture.
Et nous mettons sous clé toutes les autres quand nous partons en vacances pour éviter les expérimentations impromptues. La semaine précédente était atypique dans le sens où nous avons eu deux jours de congé (mercredi et jeudi) au milieu de la semaine et la météo a été très peu clémente. Dommage car nous comptions faire un tour dans un coin de brousse un peu sympa et pas trop loin; entre autres parce que j’avais envie de quitter la maison et le jardin. Depuis notre dernier retour j’ai quitté la maison et le jardin deux fois… L’autarcie, c’est bien, mais, même au Moyen Âge, il y avait moyen d’aller au marché ou à la foire de la ville d’à côté de temps à autres, ou, une fête. Les amis, pensez à moi quand vous faites quelque chose d’aussi fou que de prendre votre caba pour aller faire des courses ou chercher les pistolets du dimanche ;).
Cette option étant tombée à l’eau (au propre comme au figuré) nous avons bricolé et c’était très chouette aussi. J’ai terminé une blouse en tissu local puis ai prêté ma machine à Marc en vue de la création d’une housse de voyage pour sa “Rossinante” qu’il ramène en Belgique la fois prochaine pour une inspection (Il n’y a pas que les humains qui font un check up!) Voir photos de l’action en milieu de lettre.
Et maintenant, nous y voilà, reprise tranquille des activités de l’usine en vue de la nouvelle saison, visiteurs prévus pour les mois prochains.
Marc a quand même eu le temps de nous faire des pains et nous avons cuisiné à quatre mains pour confectionner une succulente (sans fausse modestie) lasagne pour onze personnes faisant même les feuilles de pâtes nous même! Plus salade du jardin et “disgustingly rich chocolate brownie”. On n’a que le bien qu’on se donne !
Une barge est arrivée avec des croquettes pour le chien et une machine à coudre à pédalier démontée que Marc a pris le temps d’assembler (sans mode d’emploi) hier soir. Ce matin je la huile, la teste puis la prête à notre voisine la femme du nouveau directeur agro, maman d’une petite fille de un an. “Souvenirs, souvenirs”: c’est sur une machine de ce genre que j’avais fait mes premières armes en couture à Haïti il y a plus de “ouuuuuh” !!! Voici, les amis, une lettre “popotte” de vie quotidienne à la place des trépidations de la vie d’usine, je vous laisse ici pour continuer notre journée et vous envoie toute nos pensées affectueuses, A très bientôt, Bises Marie-Claude & Marc It is the end of the holidays for most of Brabanta’s staff, so activities will resume.
We started with social yesterday by launching a “lunch-brunch-for-some” with the expatriates now all back at the base. As a result, we are a little late for our weekly newsletter! We also had Father Gérard (usually residing in Muembe, more or less an hour of very bad track from here), he was a little weak but hopes to go back to his flock this morning: he “doesn’t like the city” (Mapangu)…
That being said, between the Christmas and New Year’s Eve meals and the potluck for the departure of our plant manager and the welcome of his successor, the intense social life in Brabanta was not that flat.
Marc valiantly left at dawn this morning at 05:15h. to be at 05:30h. at the call of Kabala. Call me “little nature” if you want, but, I must admit, I’m quite grateful when the call chosen for Monday is not one of those that makes us wake up at 04h. !
Apart from that, it’s very nice and exotic to see all these pictures of winter weather you send us, thanks a lot to all those who share, it’s like a good bowl of hot chocolate ;).
It is 07:00h. Now, I have already fed our pets, hairy and winged, taken the presence of the Cathedral staff, made a tour of the vegetable garden and distributed seeds and instructions for our vegetables as well as tasks for the morning’s work.
08:00h. and the generator just turned on again, I’ll get a washing machine started and then join you again. There, it’s rolling and I’m back.
You may be wondering why I am the one who turns on the washing machine when I have two guys who haunt the house every morning? .. . legitimate question, well: it is that they are even less technical than I am and very creative in the different ways of breaking down any device, mechanical or electrical, by the way…. Hrmmmmmm, with a definite predilection for electrics or pretty things. So, to keep a semblance of “zenitude” and preferring to get angry at myself rather than at someone else, I take care of the machines myself (ours plus those of the 26-year-old trainee who lives next door… common machine obliges) but I refuse to take charge of the ironing (I have a fierce hatred for ironing)… With the result that we are now on our fourth (or fifth perhaps?) iron in just three years. The steam function of the latest one died after an unfortunate fall less than two weeks after changing hands. It was MY sewing iron for the first three years. As a replacement I bought a travel iron , very small and more than enough for sewing, which I keep all to myself.
And we lock up all the other household appliances when we go on holiday to avoid impromptu experiments. The past week was atypical in the sense that we had two days off (Wednesday and Thursday) in the middle of the week but unfortunately the weather was very bad, a typical Belgian rainy weather although maybe not as cold as it can be in Belgium. Too bad because we were planning to go for a walk in a nice corner of the bush and not too far away; among other things because I wanted to leave the house and the garden. Since our last holiday I have left home and garden twice… Autarchy is good, but even in the Middle Ages, there was a way to go to the market or the city fair next door from time to time, or, a celebration. Guys, think of me when you do something as crazy as taking your “basket” to go shopping or picking up Sunday rolls ;).
This option having fallen through (literally and figuratively) we used the time to tinker in the house and it was very nice too. I finished a blouse made of local fabric and then lent Marc use my sewing machine to create a travel bag for his “Two-wheeler” which he will bring back to Belgium next time for an “MOT” (It’s not only humans who need a check up!) See pictures of the action above.
And now, here we are, quietly resuming the plant’s activities in preparation for the new season, with visitors expected in the coming months.
Marc still had time to make us some bread and we cooked with four hands to make a succulent (without false modesty) lasagna for eleven people, for which we obviously made the pasta ourselves! Plus garden salad and “disgustingly rich chocolate brownie”. “We only have the good we give ourselves”!
A barge arrived with dog food and a dismantled pedal powered sewing machine that Marc took the time to assemble (without instructions) last night. This morning I will oil it, test it and then lend it to our neighbour, the wife of our new agri-department manager, mother of a one-year-old girl. “Memories, memories”: it is on a machine of this kind that I first started sewing in Haiti, which is “ouuuuuh”!!! Long time ago 😉 Here, my friends, is a “mixture” letter of daily life instead of the hustle and bustle of factory life, I leave you here to continue our day and send you all our loving thoughts, until soon, Marie-Claude & Marc