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Deux en Un – Two in One

Le temps passe, beaucoup de choses se passent et du coup nous n’avons pas eu l’occasion de vous envoyer nos nouvelles habituelles la semaine dernière, donc cette fois-ci ce sont les brèves de deux semaines en un seul épitre.

Dans le pays en général et à Mapangu en particulier les choses restent calmes, mais les négociations politiques n’ont pas encore abouti et tout le monde reste donc sur ses gardes, même si le gros de l’orage potentiel semble être passé. A Mapangu nous allons avoir quelques changements dans le paysage des expatriés car depuis vendredi 13 janvier nous avons un nouveau responsable d’usine expatrié, un belge qui a déjà une longue expérience africaine et qui connait aussi la RDC pour y avoir vécu et travaillé dans le passé. Il devrait nous permettre de faire passer notre usine à un niveau de performance supérieur et surtout de veiller à ce que l’huile que nous produisons soit d’une qualité irréprochable avec un minimum de pertes. Dans les mois à venir nous allons également avoir deux nouveaux agronomes qui vont rejoindre l’équipe de Brabanta, eux aussi avec une certaine expérience de l’Afrique. En fait les trois nouveaux expatriés qui nous rejoignent viennent tous du Nigeria et s’en réjouissent, ce qui laisse à penser que la Brabanta et Mapangu est un mieux par rapport au Nigeria, un bon point pour nous.

Vendredi 13 janvier j’ai abandonné Marie-Claude à Mapangu en prenant l’avion qui apportait notre nouvelle recrue pour le retour vers Kinshasa où je ne suis resté que brièvement pour poursuivre mon voyage vers Abidjan. J’y suis allé rejoindre les autres directeurs généraux du groupe Socfin pour une réunion sur la gestion durable des plantations de pamiers à huile et caoutchouc. La réunion, qui rassemblait une trentaine de personnes, était encadrée par une équipe de spécialistes de TFT (Tropical Forest Trust) dont le but est d’accompagner les sociétés de plantation dans leur politique de zéro déforestation, protection de l’environnement et encadrement des villageois, tout en assurant un développement économique durable dans leur zone d’implantation. Nous avons eu des discussions très intéressantes et parfois houleuses, mais surtout cela m’a permis de faire la connaissance de tous les autres collègues venus d’Indonésie, Cambodge, Ghana, Cameroun, Sierra Leone, Liberia, Sao Tome, Côte d’Ivoire et Nigeria ou le groupe est implanté.

J’ai également pu profiter de mon passage par Abidjan pour revoir des voisins de Kapellen rencontrés lorsqu’ils étaient venus visiter notre futur B&B durant  leurs vacances et qui travaillent depuis plus de 12 ans pour les Nations Unies ici en Côte d’Ivoire. Ils m’ont permis de découvrir différents coins d’Abidjan et de ses environs avant de terminer la soirée par un délicieux repas, c’était magique.

Après nos réunions formelles sur la production durable, tout notre groupe à pris la route (l’avion en fait) pour San Pedro, où nous avons joint nos forces à deux équipes de cyclistes, l’une de Brussels Airlines faisant partie du projet “Bike for Africa” dans le cadre de la Fondation SN Brussels et l’autre un club de cyclistes vétérans venus des environs de Bruges. Le but étant de tous participer à cette compétition à but caritatif se déroulant en 5 étapes de 45 à 65km chacune dans et autour de la plantation de la SOGB qui fait partie du groupe Socfin. Au total nous étions environ 40 participants au départ de la course en VTT, qui a démarré dans des températures avoisinant les 30°C…

Le paysage de la plantation semble à première vue relativement plat, juste quelques petites ondulations de terrain, jusqu’à ce que l’on se retrouve dans les chemins qui traversent la plantation et quelques côtes où j’ai choisi de pousser mon vélo (ce qui était du reste plus rapide que ceux qui pédalaient) pour arriver en haut de la côte. Le vélo est sinon un moyen idéal pour découvrir une plantation comme celle de la SOGB où les blocs de forêt naturelle, arbres à caoutchouc et palmiers à huile sont entremélés avec généralement des palmiers dans les bas-fonds, la forêt sur les terrains en forte pente ou en bordure des cours d’eau et l’Hévéa sur les parties plus hautes et mieux drainées. Tout est planté selon les courbes de niveau, ce qui donne un aspect très naturel et agréable à la plantation car il n’y a pas de lignes droites ou de blocs tirés au cordeau comme certaines parties de la Brabanta.

Malgré une préparation impeccable, des consignes de sécurité claires, un ravitaillement en eau le long du parcours et un service d’encadrement omniprésent, certains participants ont malgré tout été surpris par les difficultés du terrain et fait des chutes, dont un agent Socfin qui a du être évacué sur Abidjan pour être opéré d’une double fracture au bras, fracture de l’homoplate, fracture de côtes et une sérieuse commotion (il ne se souvient pas de l’accident). Votre humble serviteur a décidé de faire cela à un rythme plus posé avec le seul but de terminer (si possible) chaque course en un seul morceau, ce que j’ai réussi sans même ramasser un coup de soleil mais avec un postérieur qui crie au meurtre…

Entre les courses j’ai évidemment profité le plus possible des occasions pour visiter cette plantation qui comporte deux usines (l’une pour l’huile et l’autre pour le caoutchouc), 1.200km de routes et 10.000 travailleurs, un peu comme la Brabanta mais en plus grand. Nous avons également eu l’occasion de voir et de nous arrêter au bord de l’océan pendant la course, de visiter des villages des alentours de la plantation et de manger un soir au bord de la plage, ce qui est un luxe que nous n’avons malheureusement pas en RDC. Nous avons aussi été accueillis par la population d’un village qui a bénéficié des fonds récoltés par la course pour l’équipement de leur dispensaire avec danses, musique et cérémonies traditionnelles.

Je suis à présent de retour à Abidjan, en route pour Kinshasa ou je passerai quelques jours avant de rejoindre Marie-Claude abandonnée à Mapangu, ou elle a préféré rester pour profiter d’un peu de temps seule plutôt que de se plonger dans le brouaha de Kinshasa (ou elle aurait également été seule pour la plus grande partie de la semaine). Les amis d’Abidjan qui m’avaient invité la semaine dernière m’ont encore une fois invité à partager un repas hier soir et cela m’a permis d’pprendre que pendant que nous étions tranquillement occupés à faire du vélo en plantation, l’école française, ou leurs deux filles sont scolarisées, a été attaquée à la faveur des grèves de la fonction publique. Une bande de jeunes et moins jeunes a investi l’école et dévalisé les élèves et professeurs qui n’avaient pas réussi à se réfugier et se barricader dans les classes de leur téléphones, argent et autres biens. Dans la confusion il était difficile de savoir si l’attaque était le fait d’un groupe de terroristes ou autre chose et a donc été la source de beaucoup d’inquiétude pour les parents informés par sms ou téléphone de la situation par les élèves. L’école est maintenant protégée par une soixantaine de militaires et il n’y a heureusement pas eu de victimes, mais une grande frayeur et probablement encore des cauchemars à venir pour certains. Les deux filles de nos amis avaient heureusement l’air de s’être remises sans problèmes de leur expérience.

Il n’y a donc pas que la RDC où la situation est tendue et cela explique pourquoi nous étions encadrés de militaires chaque fois que notre groupe se déplaçait ou passait près d’endroits stratégiques pendant les courses en vélo. En fait, tout au long de l’évènement il y avait une sécuritée (armée de sulfateuses) très présente, y compris pendant nos repas pris à dans des restaurants à l’extérieur de la plantation, sans doute justifiée par la situation incertaine dans le pays.

A très bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

LagunePelicansPaillotteArrivée vélosDépart de courseHeveaPlantation HeveaGardes plageEnfantsLac SOGBPirogue 2PirogueTortues

Time goes by, many things happen and before realising it we lacked time to write our usual posting last week, so this time you get two week’s worth of news in one go.

In the country in general and Mapangu in particular things are quiet, but political negotiations are ongoing and for the time being everybody remains cautious about the outcome, even though the worst of the storm is probaby behind us. In MMapangu we will nevertheless have some changes on the expatriate front as since Friday 13 january we have a new expatriate taking charge of the factory, a Belgian who already has a lot of experience in Africa and already knows DRC as he worked here before. He should help us increase the performance of our factory to the next level and especially ensure that the quality of the oil we produce is of the highest standards with as little losses as possible. In the months to come we will also have to new agonomists joining the Brabanta team, also with prior experience in Africa. In fact these three newcomers come from Nigeria and look forward to their new posting, which suggests that Brabanta and Mapangu is better than Nigeria, a good point for us.

On the same Friday 13 January I abandoned Marie-Claude to travel to Kinshasa on the return flight, where I only stayed briefly before traveling on to Abidjan, where I joined the other GM’s of the group for a meeting on sustainable plantation management. The meeting, which was attended by about thirty people, received the support of TFT (Tropical Forest Trust) whose aim is to assist plantation companies in their zero deforestation policy, environmental protection and support of local populations, while ensuring a sustainable economic development in the area of operation. We had some interesting and even tumultuous discussions, but also gave me the opportunity to get to know all the other Sierra Leone, Liberia, Sao Tome, Ivory Coast and Nigeria where he group is present.

I also used the opportunity of being in Abidjan to meet neighbours from Kapellen, whome we met when they came to visit our future B&B during their holidays. They have been based here for the UN during the past 12 years. They gave me a quick tour of Abidjan and its surroundings finished off by a delicious meal, it was magical.

After our formal meetings on sustainable production, our whole group traveled (by air) to San Pedro, where we were joined by two other teams, one from Brussels Airlines taking part in the “Bike for Africa” event organised under the sponsorship of the SN Brussels Foundation and the other a club of veteran cyclists from the Bruges area. The objective was for all of us to participate in the 5 day race of 45 to 65km each day in and around the SOGB rubber and palm plantation. We had a total of about 40 participants at the start of the mountain bike race with a balmy 30°C temperature to keep us warm and cosy…

The plantation at first gives the impression of being relatively flat, just some rolling hills, until you end up on one of the tracks in the plantation with some hills where I chose to step off and push the bicycle (which was actually faster than those bravely pedalling) up to the top of the hill. The bicycle is otherwise the ideal means to visit a plantation such as SOGB, where the natural forest, rubber trees and palm trees alternate in a seamingly natural manner. The valleys and river sides are natural forest, the low lying and moister areas are planted with palm trees and the higher and drier parts of the hills have rubber trees on them. The whole plantation is planted following contours, with no straight or square blocs such as in Brabanta, which gives a very pleasant and natural feel to this large area.

Despite a perfect preparation, clear security briefings, water supply along the route and support staff at every major crossroad, some participants nevertheless got caught by the difficult terrain, one of which had to be flown to Abidjan with a double fracture of the arm, a broken shoulder blade, two cracked ribs and a severe concussion (he does not remember anything about the accident). Your humble servant decided to go about the race in a more sedate manner with the main aim to finish each race and reach the end (if at all possible) in one single piece, which I managed to do without even a sun burn, except for my backside which was crying for mercy…

In between the races I tried as much as possible to impregnate myself with the various parts of the plantation, which includes two factories (one for rubber and the other for oil), 1,200km of roads and 10,000 workers, somewhat similar to Brabanta but larger. We also had the opportunity to see and stop at the ocean side during the race, visit some villages around the plantation and have dinner on the beach one evening, a luxury we unfortunately do not have in DRC. The event also included a visit of the medical center tha will benefit from the proceeds of the race, all with dances, music and traditional prayers.

I am now back in Abidjan, on the way to Kinshasa where I will spend a few days before flyng back home to Marie-Claude, who stayed on her own in Mapangu preferring to have some time for herself rather than being alone in Kinshasa. Our friends in Abidjan kindly invited me again for dinner last night, where I learned that the French school (where their daughters are studying) had been attacked while we were blissfully cycling in the plantation. A group of young and less young people invested the school relieving teachers and students who were unable to hide in time of their valuables. In the confusion of shots and shouting it was difficult to know exactly what was happening and parents alerted by text messages and phone calls were extremely worried that this might be a terrorist attack. The school is now guarded by 60 military and fortunately there have been no casualties but a major fright and probably a few nightmares to come. The daughters of our friends seemed to have dealt with the event very calmly and were happy to share their experience in detail, including the reaction of some (not so courageous) teachers.

It is not only in DRC that the situation is tense and this explains why we seemed to have so many military present every time our group was moving around or at strategic points in the plantation during the races. In fact, the event had a almost constant presence of security staff armed with automatic rifles, including during the meals taken in restaurants outside the plantation, probably justified given the situation in the country.

We hope to hear from you soon,

Marc & Marie-Claude

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Noms – Names

Nous voici au terme de la première semaine de la nouvelle année et mis à part les écoles qui ne reprennent les cours que ce lundi, toutes les activités ont repris leur cours normal ou aussi normal que cela puisse être ici. Comme les autres jours fériés récents, après un petit déjeuner un peu moins pressé que d’habitude, je pars faire un tour de “marche rapide” en plantation pour essayer de garder un tout petit peu la forme en vue de la course cycliste de plus de 200 km à laquelle je suis supposé participer en Côte d’Ivoire dans une grosse semaine. N’ayant pas de vélo pour m’entrainer ici, ce qui du reste risquerait d’être assez dur vu que nous n’avons quasi que du sable ici, j’espère que la marche va aider un petit peu, mais les fesses risquent d’être moins bien préparées à ce qui les attend…

La course se passera heureusement en plusieurs étapes avec des noms assez magiques de circuit du Dodo, du Grand Béréby, de la Baie des Sirènes, etc. et du temps entre les coups pour essayer de se remettre (un peu). La course s’appelle “Bike for Africa” et est sponsorisée par Brussels Airlines, qui se charge de transporter les VTT depuis la Belgique pour les 40 participants attendus. Mon objectif: terminer les étapes et de préférence pas comme lanterne rouge, je vous tiendrai au courant (peut-être).

Parlant de noms, ici aussi les noms sont originaux. Il y a évidemment les noms de villages et de tribus locales tels que Ndjembe, Kayaya, Tshiya, Lubundji, Munene, Kalembe, Bassongo, Bienge, Malembe, Imbiligui, Katembo, Muabu, etc. qui ont tous une signification mais que je dois avouer ne pas toujours connaître. Ce qui est certain c’est la franche rivalité qui existe entre les différents villages et quand un malheureux déborde des limites territoriales (souvent très floues) il n’est pas rare que cela se termine au mieux au tribunal et au pire avec des échanges de plomb tiré à coups de poupou. Dans l’incertitude nous essayons de traiter avec tous les villages potentiellement concernés lorsque nous devons créer une nouvelle route, réparer un pont, améliorer le captage d’une source, etc. mais souvent cela finit malgré tout devant un “arbitre” avec un petit paiement à la clef.

Dans la plantation il y a également des dénominations (moins locales) qui ont une origine historique, parfois très récente. Vous connaissez déjà la Cathédrale et le Germoir, il y a aussi le camp coupeur, le Belvédère, la Piscine et le Grand Mamelon. Mais c’est du nom des personnes que je voudrais parler pour clôturer, car si beaucoup de personnes ont des noms en langue locale (qui ne sont pas toujours dénués de liens avec la plantation, car nous avons beaucoup de travailleurs appelés “Mafuta Mingi” qui veut dire “beaucoup d’huile” en Lingala), les noms “français” sont pour le moins originaux ou (devenus) inhabituels chez nous: Aimé et Aimée, Bienvenu et Bienvenue, Harmony (masculin), Jean de Dieu, Dieudonné, Héritier, Hippolyte, Cléophaste, Apollinaire, Mycoza, Fidèle, Doudou (masculin), Médard, Pélagie, etc. Ils sont devenus habituels à nos oreilles, mais nous restons malgré tout surpris lorsque des personnes se présentent, ainsi la semaine passée l’inspecteur des écoles est venu rendre visite et s’est présenté “Jean Gabin”, sûrement le plus pur des hasards.

Mis à part les exercices en préparation de la course, hier j’ai également repris mes exercices de saxophone pour la première fois depuis de nombreux mois et de manière assez surprenante le résultat n’était pas trop désolant, pas de verre cassé ou de fuite des habitants de la maison. Je vais essayer de continuer cela de manière plus régulière, voilà c’est écrit ce qui m’encouragera peut-être à le faire plus régulièrement.

De mon côté de Marie-Claude rien de spécial à raconter si ce n’est que j’essaye de trouver une solution pour  ré-organiser l’emploi du temps de la maison car j’ai un peu de mal à avoir tous les jours de la semaine de la compagnie (Alain et Guy). Après toute ces années sans personne pour donner un coup de main j’ai comme un excès de main d’œuvre à domicile et me sent parfois un peu envahie! “Jamais contente”!

Mais c’est vrai que c’est un peu passer d’un extrême à l’autre ! Ce n’est pas comme si je pouvais aller faire un tour au village ou en ville ou aller voir une copine quand ma maison est envahie, même si ce n’est “que” de 7 à 14h. Et vu qu’ils (jardiniers et autres) se surveillent et se jalousent, pas question de payer pareil et ne demander une présence que deux jours par semaine, et je ne peux pas les pénaliser parce que je suis une solitaire! Hrmmmm ?!

A part ces problèmes domestiques tout baigne au propre comme au figuré: hier soir nous avons essuyé une tempête qui nous a inondé la maison malgré portes et fenêtres fermées, il y avait tellement de vent que nous avons eu du mal à fermer certaines portes ! Heureusement nous étions deux pour racler l’eau dehors et éponger, cela arrive souvent quand “les petites mains supplémentaires” sont retournées chez elles (Murphy’s law)
Pendant l’absence de Marc je resterai du 13 au 20 seule à Mapangu puis voyagerai via Ilebo le 20 pour être à Kinshasa lors de son retour d’Abidjan, nous retournerons ensemble le 26 janvier.

A très bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

Coucher de soleilFicus en fleurBaies de ficus

The first week of the new year is behind and except for schools that will resume this Monday, activities have resumed their normal or as nomal as possible course. As during the past free days, after a more leasurly breakfast than usual, I went for a “fast walk” in the plantation with Makala with the aim to get somewhat fitter in preparation to the 200km cycle race I am supposed to run in Ivory Coast in a little more than one week. Since I do not have a bicycle to use for training, which might be difficult anyway given the sandy conditions of the tracks here, I hope that walking will help a little, but I suspect my butt will be somehow less ready for the days of cycling ahead…

The race will fortunately be spread over several stages with magical names such as the Dodo circuit, the Great Béréby track, the Bay of Sirens, etc. and time in between to try to recover (a little). The race is called “Bike for Africa” and is sponsored by Brussels Airlines, who will transport the dirt bikes from Belgium for the 40 odd participants that are expected. My goal: finish each stage and preferably not as last person over the finish line, I will (maybe) keep you posted.

Talking about names, here also we have original or special names. There are the local language names for villages and tribes such as Ndjembe, Kayaya, Tshiya, Lubundji, Munene, Kalembe, Bassongo, Bienge, Malembe, Imbiligui, Katembo, Muabu, etc.which all have some meaning that we are still trying to figure out. However one certain fact is that between all these villages there is a clear rivalry and when someone somehow trespasses the rather vague limits it usually ends up with a court case or worse with some shooting with their local poupou. Given this uncertainty, whenever we need to negotiate the passage of a road, repair of a bridge or a spring, etc. we consult everybody, but even then we usually end up in front of a referee with a substantial amount for settlement.

In the plantation we have some sites with unusual names (some not so local), which have a historical origin, sometimes quite recent. You already know the Cathedral, Germoir, Cutter’s camp, Belvédère, Swimming pool and Great Nipple. But the name of people are also quite unusual, not talking about the local names (which are sometimes linked to the plantation, such as “Mafuta Mingi” which means “a lot of oil” in Lingala) the French names are unexpected because out of use in our parts of the world or unexpected (here litteral translations): Loved one, Welcome, Harmony (masculine), John of God, God Given, Inheritor, Hippolyte, Cléophaste, Apollinaire, Mycoza, Faithful, Doudou, Médard, Pélagie, etc. They have become usual to our ears, but we still become surprised sometimes, for example last week when the school inspector came to visit and introduced himself as “Jean Gabin” (the name of a past famous French actor), certainly just a coincidence.

Except for the race preparation, yesterday I have also started exercising with the saxophone for the first time in many months and surprisingly the result was not too bad, no exploding glasses or creatures fleeing the house. Now that it is written I will hopefully have a greater incentive to continue more regularly.

Mis à part les exercices en préparation de la course, hier j’ai également repris mes exercices de saxophone pour la première fois depuis de nombreux mois et de manière assez surprenante le résultat n’était pas trop désolant, pas de verre cassé ou de fuite des habitants de la maison. Je vais essayer de continuer cela de manière plus régulière, voilà c’est écrit ce qui m’encouragera peut-être à le faire plus régulièrement.

From my point of view (Marie-Claude) nothing special to add except that I am trying to find a solution to reorganise the housekeepers schedules because I find it difficult to have people permanently in my home. After all these years on my own, with no external help with the house chores, I have an excess in labour and have sometimes the feeling of being invaded. Never happy!

But it is true that I gave gone from one extreme to another! No possibility here to go for a stroll through the village or town, visit a friend or something else when the house is full of people, even if only from 7 to 14. Given the staff all watch each other, it is not possible to have them come only a couple of days per week and mantain the same pay, which is the only livelyhood that they have. I cannot penalise them because I am a solitary person! Hrmmmmm?!

Except for these domestic problems everything is fine although last night we had a major storm which inundated the house even with the doors closed, there was so much wind that it took both of us to get it closed again. Fortunately we were also both of us on hand to mop up the water as obviously this is one of those times when the housekeepers would have been helpful  but absent (Murphy’s law).

During Marc’s absence I will stay from 13 to 20 January on my own in Mapangu and then travel to Kinshasa to be there when he returns from Abidjan. We will be back here on the 26th.

We hope to hear from you soon,

Marc & Marie-Claude

 

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2017 Nous Voilà – 2017 Here We Come

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Eh voilà, nous voici au début de notre deuxième année à Mapangu. En réalité pas tout à fait car même si j’avais déjà été enrôlé dans la préparation de l’année 2016 et participé au conseil d’administration fixant notre budget pour l’année écoulée, nous ne sommes effectivement arrivés en RDC qu’au tout début du mois de février. Les choses se sont passées calmement avec des visites dans les différents départements pour encourager tout le monde pour le passage de l’an et un déjeuner le jour de l’an entre collègues expatriés. Déjeuner qui s’est terminé en soirée, d’où le manque de nouvelles sur le site hier dimanche.

Nous (Brabanta) avons chargé nos dernières gouttes d’huile produites sur une barge à destination de Kinshasa hier et commençons donc l’année avec une page blanche et quelques nouveautés. D’abord un déménagement prévu très prochainement de nos bureaux, les travaux avancent bien et mis à part les peintures et quelques raccordements électriques nous devrions être en mesure d’occuper ce qui fut la maison du directeur technique au début de la plantation et récemment utilisé comme sorte de squat par des personnes de passage par Mapangu mais sans statut officiel dans la société (petite amie de chauffeur, membre de famille éloigné d’un technicien de l’usine, etc.). Après l’aménagement de ce bâtiment restera encore une maison abandonnée dans la plantation appelée le “Belvédère” qui fut la résidence du directeur de plantation à l’époque de la création de la plantation, peut-être un projet pour 2017?

Une autre nouveauté sera l’utilisation de motoculteurs pour les petits travaux dans la plantation. Comme vous le savez les transports sont un des points de stress dans la plantation et parfois un camion est envoyé vers un chantier pour transporter une personne et deux sacs de ciment. Nous allons ainsi tester l’utilisation de petits motoculteurs agricoles basiques pour tous les petits travaux, petit engin 4×4 avec un moteur diesel monocylindre qui se démarre à la main et permet au mieux de faire du 20km/h, idéal pour transporter du petit matériel vers un chantier, ramasser les régimes tombés sur la route ou encore distribuer des sacs d’engrais vers les lieux d’épandage. Nombre d’autres solutions ont déjà été testées allant du véhicule léger 4×4 aux motos triporteur et autre quads, tous en panne ou cassés avant d’avoir complété plus d’un mois d’opérations, généralement à cause de leur fragilité, excès de vitesse ou surcharge. Cet engin-ci n’a ni système électrique ni suspension et est construit en grosse tôles, donc nous espérons avec une durée de vie plus longue.

Résolution pour la nouvelle année: j’ai commencé la mise en place d’une bourse pour le financement des études d’enfants soit orphelins soit dont les parents sont sans ressources pour payer le minerval trimestriel de l’école secondaire. Avec le directeur des études d’une des écoles de la plantation, nous nous sommes accordés qu’il me fournirait la liste de 10 élèves dans le besoin et qui devront écrire une lettre pour expliquer les raisons pour lesquelles il ou elle souhaite poursuivre des études. J’espère ainsi d’une part court-circuiter le racket qui existe au niveau de certaines écoles pour le paiement de frais divers tels que création de dossier, frais administratifs, etc. et d’autre part permettre à des élèves (souvent des filles) sinon renvoyées de l’école pour faute de moyens financiers. Si vous êtes intéressés par cette initiative et souhaitez apporter votre soutien, écrivez-nous un mail privé pour que je puisse vous donner plus de détails.

Dans la maison il y des petits changements dans la décoration dans notre hall de gare de salon avec des imprimés que Marie-Claude avait ramené de France et que j’ai finalement monté sur des cadres… il faut trouver un moment propice avec assez de temps, des outils et le matériel à disposition. Dans la maison nous avons aussi reçu des petites tables basses fabriquées dans notre atelier avec un dessus en rotin tressé selon les instructions de Marie-Claude qui ont reçu un franc succès et commandées par les autres expatriés. Enfin, également fabriqué dans notre atelier de menuiserie Brabanta, nous avons reçu une grande moustiquaire pour protéger les aliments qui est idéale pour les repas sur la terrasse ou protéger les fruits (comme dans la photo).

Dans la plantation nous apportons aussi des petits changements par ci et par là, ainsi depuis une semaine nous avons installé des nichoirs dans une partie de la plantation infestée par des rats en espérant y attirer des rapaces nocturnes qui devraient nous aider en complément des pièges pour essayer de limiter l’engouement des rongeurs. Nous ne savons pas encore si et quand les nichoirs seront suffisants pour attirer ces oiseaux dans la plantation car malheureusement la population locale n’est pas exactement favorable au développement de la faune sauvage. Les serpents, qui sont aussi de bons prédateurs pour les rats, sont de moins en moins présents dans la plantation car leur danger potentiel est une excuse pour les tuer dès que repérés sans compter qu’ils sont également fort appréciés dans la casserole.

Sinon la situation ici est calme et les choses semblent se stabiliser dans le pays, donc nous prévoyons à nouveau la venue de visiteurs extérieurs dans les mois à venir. Si vous pensez venir visiter le Congo et Mapangu en particulier, sachez que vous êtes plus que bienvenus.

Nous vous souhaitons une année 2017 de bonheur et de bonne santé.

Marc & Marie-Claude

Futurs bureaux 1Futurs bureaux 2Futurs bureaux 3Futurs bureaux

Futurs bureaux – Future offices

Tableau BaigneusesTableau Marins

Tableaux du salon – Living room paintings

Tables basseTables basses

Tables basses nouvelles – New tea tables

Moustiquaire

Moustiquaire pour nourriture – Insect protection for food

Motoculteur

Motoculteur

Nichoir Rapace nocturne 2Nichoir Rapace nocturne

Nichoirs à rapaces nocturnes – Nesting boxes for nocturnal birds of prey

Here we are at the start of our second year in Mapangu. In fact not quite, because even if I got involved in the preparation of 2016 and attended the board meeting establishing the budget of the year that just closed, we only arrived here at the very beginning of February. The year change went smoothly, with visits of the various departments to encourage the workers into the new year and a lunch on New Year’s Day with the other expatriates. Lunch that lasted until the evening, reason why you failed to receive our blog update yesterday (Sunday).

We (Brabanta) have loaded our lasts drops of oil on a barge to Kinshasa yesterday and will therefore start the year with a clean slate, but also some changes. Firstly we are starting to plan the move of our offices in the next few weeks, works are progressing well and save for some paint and electrical work we should be able to move into what used to be the Technical Director’s home at the start of the plantation and more recently used as a kind of squat by visitors not quite part of the company (drivers’ girl friends, supposed family members of workers visiting Mapangu, etc.). When this refurbishment will be completed there will be one more house on the plantation called “Belvédère”, which used to be the plantation manager’s home when the plantation was created, maybe something for 2017?

Another novelty will be the use of small farm vehicles (Motoculteur) for the small tasks of the plantation. As you know from prior posts, transport is a real challenge on the plantation and sometimes we have to send a lorry to deliver one worker with two bags of cement. We are therefore going to test these small and basic farm vehicles for all the small tasks, small 4×4 machine with a single cylinder hand started diesel engine and with a maximum speed of 20km/h, ideal to carry small equipment to a yard, pick up fallen fruit bunches on the road or deliver fertiliser bags. We have tested many other solutions such as three wheeled carriers, quads of various sorts and all seem to have broken down or succumbed mostly because of lack of strength, overload or excess of speed. This machine has neither electrical systems nor suspensions and is build with rugged materials, so let’s hope it will survive a little longer.

New year resolution: I have started putting in place a scholarship for orphans and children whose parents have not enough means to put them through secondary school. With the head master of one of the schools on the plantation we agreed that he would establish a first list of 10 students in need and request that each of them write a letter explaining why they wish to pursue their studies. I hope that this way we will short-circuit the racket that exists in some schools whereby students are continuously asked to pay for various administrative, file and other school feed and also enable some students (mainly girls) from being expelled from school because of unpaid fees. If you are interested in joining this effort or learning more about it, please send us a private mail and we will give you more details about the program.

At home there are also some small changes in the decoration of our huge living “hall” with prints that Marie-Claude brought back from France and that I (finally) mounted on frames to hang on the walls… We have also some new tea tables designed by Marie-Claude and locally made, which have been much admired and now also ordered by some of our colleagues. Finally, also made in our own Brabanta carpentry shop, we received a insect protection to put on top of food products (as shown on the picture).

In the plantation there are also small changes here and there, last week we installed bird nesting boxes in parts of the plantation heavily infested with rats in the hope of attracting nocturnal birds of prey to help us in addition to the traps in reducing the thriving rat population. We obviously will have to wait if these will be sufficient to attract birds in the plantation, because unfortunately the local population is not exactly helping wildlife in their survival. Snakes, also good rat eaters, are less and less present in the plantation because their potential danger is an excuse to kill every one that is spotted and also because they are quite popular in the pot.

Otherwise things are quiet here and matters seem to be stabilised in the country, therefore we are again preparing ourselves for visitors coming from abroad in the coming months. If you are thinking of visiting Congo and specifically Mapangu, let it be known that you are more than welcome.

We wish you a happy and healthy Year 2017,

Marc & Marie-Claude

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Les Fêtes – Celebration Time

Cette semaine nous avons pris un peu de retard sur notre programme car hier, dimanche et jour de Noël, nous avons été occupés d’abord par les préparatifs d’un déjeuner avec nos collègues et ensuite le déjeuner lui-même qui (sans surprise) ne s’est terminé qu’en fin de journée. La journée s’est terminée par une vaisselle de taille et comme nous ne souhaitions pas avoir nos compères cuisiniers à la maison pendant ce long week-end, le temps de tout ranger il ne nous restait plus assez d’énergie pour se lancer dans les épitres hebdomadaires. Cette semaine les écrits seront aussi un peu plus brefs, mais le plus important est de vous souhaiter à tous un très Joyeux Noël et une année 2017 qui vous soit heureuse et en bonne santé.

La veille, samedi, nous avons distribué les colis de fin d’année à nos travailleurs, colis composés en partie de bidons d’huile de palme (assez évident pour une palmeraie) et en partie d’une petite enveloppe. Rien que pour les bidons il faut mettre toute une logistique en place car il faut distribuer près de 8.000 bidons à 3.000 personnes à travers la plantation et tout cela en une demi-journée. Les bidons avaient été disposés à différents points stratégiques à côté des centres de paie, pour que tout le monde soit à pied d’œuvre et qu’il ne soit pas nécessaire d’organiser des grands mouvements de troupes et de véhicules pour l’occasion. Parlant de troupes, compte tenu de la situation politique incertaine, nous avons fait venir une équipe de policiers d’Ilebo pour encadrer les opérations. Ce n’est pas parce que nous manquons de policiers à Mapangu, en fait il semble y avoir de plus en plus d’hommes en uniforme dans la plantation, mais parce qu’il est bon d’avoir des agents qui ne sont pas (encore) trop familiers avec la population et donc théoriquement plus à même de réagir de manière objective en cas de problème. Mis à part une pluie (qui a l’avantage de disperser les foules et donc réduire les risques de mouvements de contestation) toute l’opération s’est déroulée sans encombre et s’est clôturée avant la tombée de la nuit.

Samedi en début de soirée j’ai fait un aller-retour jusque Mapangu pour faire acte de présence à une petite fête organisée par le service du garage et tout le long de la route il y avait comme une colonne de fourmis avec tous les travailleurs allant vers chez eux avec un ou plusieurs bidons d’huile sur la tête. Pour notre part, comme d’habitude dirons certains, nous avons passé la veillée de Noël au lit (les habitudes de se coucher tôt étant difficiles à changer) avec malgré tout l’excuse d’avoir beaucoup de choses à préparer pour le lendemain.

N’ayant pas de résineux dans les environs, nous avons opté pour un “sapin” en triplex peint et décoré de fruits de Matungulu pore et petits rubans en raphia qui pourra même être réutilisé (vive la récup!). Le menu du jour était tout à fait exotique (pour ici) avec en entrée des gambas grillée avec une sauce cocktail, en plat principal un “fishli” (tourte aux poireaux, pomme de terre et saumon dans une croute en pâte feuilletée), comme dessert un gâteau roulé fourré à la crème de mascarpone et yaourt avec des framboises et avec le café des truffes au chocolat faites maison (et délicieuses!). Avec tout cela champagne, cidre, vin blanc, vin rouge et eau (bien entendu), bref si nous avions été dans un cadre différent ce déjeuner de Noël aurait pu se passer n’importe où, car malgré la température agréable nous avons dû nous réfugier à l’intérieur pour fuir une infestation de petites mouches-abeilles semblant, elles aussi, trouver notre menu fort à leur goût.

Sinon cette semaine il n’y a pas de grands évènements à relater, le début de semaine où l’on craignait d’éventuels débordements à cause de la fin du mandat présidentiel s’est résumé par deux journées “ville morte” à Kinshasa pendant lesquelles nos collègues de la capitale sont restés chez eux, principalement à cause du manque de transports publics. Ici nous n’avons rien vu ni entendu et depuis mercredi la vie semble avoir repris son cours normal dans les grandes villes du pays. Les choses sont plutôt calmes au niveau de la production également, ce qui fait que l’usine tourne au mieux un jour sur deux et que tout le monde est assez relax pendant cette période de fin d’année. La semaine qui vient devrait être plutôt calme elle aussi et pleine de préparatifs pour l’année nouvelle.

Je passe la plume à Marie-Claude pour la suite.

Marie-Claude qui décline et déclare ne rien avoir à ajouter à part des photos ! “Même que”!

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Lots pour la “loterie de Noël” – Price for the Christmas lottery

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Notre groupe d’expat 2016- Our expat group 2016

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Un petit coup de vent dans le jardin – A gust of wind in the garden

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L’équipe agro sur la plateforme “du gros mamelon” – The agro team on the platform of the “gros mamelon”

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Vue depuis la même plateforme – View from the same platform

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Exceptionnellement quelques “selfies” devant le “sapin” de Noël. – Exceptionally some “selfies” with the Christmas tree.

This week we got somewhat delayed in our program because yesterday, Sunday and Christmas Day, we have been busy first with the preparation of a Christmas lunch for our colleagues and then the actual lunch which (no surprises) lasted until the evening. We cooled off washing the abundant dishes, because it is so nice to have the house without housekeepers for a while, and by the time we were done it felt like crawling straight into bed. This week our posting will therefore also be somewhat shorter, but the important part is to wish you all a very Merry Christmas and a healthy and happy year 2017.

The previous day, Saturday, we have distributed the year-end parcels to our workers, made out of oil (rather obvious for a palm plantation such as ours) and a little extra money. For the oil only, we had to dispatch and distribute about 8,000 containers (of 5 and 25l) to 3,000 people across the plantation in about half a day’s time. The oil canisters had been dispatched to the various pay centres during the week to make sure that everything could be done with as little transport and movements of people as possible. Talking about movements, given the tense political situation, we also brought a team of (riot) police from Ilebo to supervise the pay and oil distribution. We have plenty of policemen in Mapangu (in fact I am surprised by the number of uniformed people milling around here), but somehow they have been here for quite a while and therefore not always in a position to intervene objectively between people they are close to. Except for the rain that started just as the pay and oil distribution was under way (which has the advantage of limiting the crowd size and therefore the risk of trouble) the whole operation went smoothly and was completed before sundown.

On Saturday evening I made a quick visit in Mapangu for the Christmas dinner organised by our garage team, and along the road there was a ribbon of people carrying one or more oil containers one way or the other, very much like a line of ant workers. As far as we are concerned Christmas eve was celebrated in bed (it is hard to stay up late when every day we are used to turn the lights out at 8 or 9 latest) with the excuse that there would be a lot of preparation work the next day.

As we do not have any kind of fir tree around here, our Christmas tree was made out of painted plywood and decorated with Matungulu pore fruits and ribbons made from coloured raffia, which we should be able to use again (hurray for reuse!). The lunch menu was rather exotic (for here) with grilled gambas as a starter, a “Fishli” (crusted pie with leek, potatoes and salmon) as mains, a rolled cake with cream and raspberries as dessert and finally home made chocolate truffles with the coffee and brandy. Of course we had champagne, cider, red and white wine and (obviously) water. Had we been in a different setting, this could have been anywhere, especially because despite the mild temperature we had to take refuge inside to escape the man eating insects and other creatures also attracted by our feast.

Otherwise this week has not seen any exceptional event, the start of the week (during which we were concerned that there could be some trouble because of the end of the presidential mandate and lack of elections) has ended up being limited to two days of total quietness in the main cities and here we have neither heard nor seen anything. Production is also rather quiet, which means that the factory only operates every second day at best and everybody seems rather relaxed during the year-end period. The coming week should also be rather quiet and focused on preparing the new year.

I now give the word to Marie-Claude for the things I might have missed.

Marie-Claude, who declines and declares that there is nothing to add, except for pictures!

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Ah ah ! / Ha hA ! ;)

   Bonjour vous tous,

j’ai décidé, pour cette semaine, d’écrire un petit peu tous les jours, donc:
ce lundi 12 décembre, début de journée 4:30h.comme d’hab., breakfast avec Marc qui est parti assister à l’appel au germoir cette fois-ci.
Pour information (note de Marc), le germoir est en fait l’endroit où, au moment de la plantation des palmiers, les semences étaient mises à germer avant d’être installées dans la pépinière. Les bâtiments du germoir sont à présent les bureaux de la division agro, comprenant également une station de carburant, atelier mécanique, centre de paie et magasins de stockage (outils, engrais, produits phyto, etc.). Le germoir est le centre d’appel le plus proche de la Cathédrale, je pourrais y aller à pied en une vingtaine de minutes, mais comme après cela je vais au bureau ce n’est pas vraiment une option.

Suivi pour moi (Marie-Claude) de 15mn d’exercices et une promenade en plantation avec Makala histoire de garder la forme: pas moyen de faire du vélo, du lèche vitrine ;), ses courses à vélo ou de bouger de la même façon qu’en Europe ici, c’est facile de “glisser” d’une taille de pantalon à une autre  . . .
“Pointage” du personnel travaillant sur la parcelle de “la cathédrale” , ils viennent tous consciencieusement se présenter plus ou moins à 7h. (c’est mon souhait, “en tous cas”) et, faut pas croire, le service du personnel vérifie si j’ai bien “pointé” et inscrit le nombre d’heures prestées pour tout le monde tous les jours et fait des commentaires autrement ?! (non mais, j’avoue que parfois “cha m’énerve” sont gonflés, quand même, c’est pas comme si ça faisait partie de la description du job d’épouse de DG 😉 ) Passe encore la préparation de repas, drink avec zakouskis, etc pour représentation sociale ça, c’est normal, mais faire convenablement “la pionne” c’est parfois meulant!

ET mardi, “Ah ah “, crêpes festives au p’tit dèje et festin à midi car nous célébrons notre troisième douzaine d’années de mariage, 36 ans ce 13 décembre 2016 où nous sommes ensemble dans ce “petit coin de Toscane congolais” (clin d’œil à un ami qui se reconnaîtra).
Marc est allé à l’appel de Kanagaï ce matin, c’est la section la plus proche des bureaux et de l’usine menée par la seule chef de section féminine, surnommée la dame de fer car, malgré le fait qu’elle se balade partout avec un petit sac à main tout mignon n’ayant pas sa place dans une plantation, il n’y a pas lieu d’ignorer ses instructions. C’est la section qui tourne le mieux et Mme de Fer pourrait bien être une future divisionnaire dans l’avenir. Elle est accompagnée presque tout le temps d’un (ou plutôt d’une) superviseur(-seuse?), grande dame qui malgré une silhouette très élégante donne l’impression d’être le garde de corps de son chef et avec qui il n’y a pas lieu de rigoler non plus.
Aujourd’hui aussi, Marc est revenu assez hilare (ou désespéré? Parfois, on ne sait plus!) car pour l’entretien des routes et plus particulièrement des dos d’âne dont la situation est stratégiquement choisie pour dévier l’eau de ruissellement. Le service d’entretien des routes a distribué des sacs à engrais vides à remplir de sable afin de renforcer les parties d’andains les plus faibles. En sortant de l’appel il a croisé les cantonniers qui remplissaient avec soin les sacs en question avec du sable … extrait du milieu de la  route à réparer … “On n’est pas rendu” !
C’est pas tout ça il est temps de fermer boutique car “demain, y a école”! Je vous rejoindrai donc demain pour de nouvelles aventures.

Nous voici, mercredi, pluie et vents non sur “Télumée Miracle” mais sur “Mapangu-les-Bains” pour l’occasion. Grâce à cela nous sommes moins “à la bourre” pour petit déjeuner car l’ordre d’arrivée pour l’appel du matin est beaucoup plus calme par ce genre de météo. Le mercredi, Marc reste en plantation toute la matinée, chaque fois dans un secteur différent avec une partie du personnel administratif qui, pour une fois, doit se lever un peu plus tôt et a, dès lors, une meilleure idée de ce qui se passe en dehors des heures de bureau et en plantation en général. Au début, ça grinçait discrètement mais en fait ” c’est un goût qui s’acquière”. Puis “mon DG” montre l’exemple alors…
Cela, la matinée passée en plantation, nous vaut l’extrême privilège de déjeuner ensemble à une heure plus prévisible car il rentre plus tôt pour se changer avant sa prestation au bureau l’après-midi;
Ce mercredi matin (note de Marc) l’appel était à Kanga, une section située à un quart d’heure de la maison en direction d’Ilebo. D’habitude c’est un appel qui se termine très rapidement et il n’est pas rare que dés 5h35 il n’y a plus personne à la section car tout le monde est parti rejoindre son poste en plantation. Ce matin, la pluie aidant, malgré un petit déjeuner légèrement plus relax, je suis quasi le premier sur les lieux, mes collègues agro connaissent mieux les habitudes et il est vrai que cette fois l’appel ne c’est pas terminé avant 6h. Par contre la visite en plantation était assez déprimante, beaucoup de palmiers avec peu de production, des ouvriers ne comprenant pas bien leur travail, des routes défoncées par la pluie où nous avons manqué nous embourber à plusieurs reprises, heureusement sauvées in extremis grâce aux talents du chauffeur…
Hier j’ai oublié de mentionner que le responsable local des travaux est venu nous amener des meubles créés pour nous dans la menuiserie Brabanta: une armoire à épices pour la cuisine et une étagère pour mettre sur la terrasse où ranger la friteuse. En effet nous faisons frire bananes plantain, fretin, croquettes au fromage (faites maison, “asteblief”!), etc. dehors, ce qui nous évite (un peu) les odeurs de friture.
“La p’tite Marie-Claude est contente contente” !
On a aussi fait placer la table de ping pong dont personne ne se sert au cercle de Mapangu dans le studio à côté de la buanderie, chouette !
Au fond, je ne sais plus si nous avons mentionné que nous avons la chance d’habiter dans une construction dessinée avec les anciens principes coloniaux: nos plafonds sont très hauts ce qui nous permet de n’avoir besoin de conditionnement d’air que très exceptionnellement ce qui est fort agréable !

Jeudi 15 décembre, 5:30h.,Marc est parti il y a 10mn, le groupe vient de s’éteindre et je me réfugie à l’intérieur car c’est bientôt l’heure des moustiques porteurs de plasmodium, et, accessoirement, anthropophages.
Je garde une lumière allumée grâce à la batterie et l’inverseur et ai dirigé la lumière du waka waka vers le clavier, internet n’est pas encore en route donc j’écris sur word et ferai un copié collé. Les oiseaux commencent à faire plus de bruits que les criquets, le jour se lève. Il est 6:15h. je vais ouvrir les rideaux. D’ici 15mn arriveront les premiers travailleurs. A 7h. Alain et Guy commencent leur journée à la maison. A propos de batteries qui nous ramènent au groupe électrogène, nous avons hier, nécessité fait loi, mis en marche le moins puissant mais plus ancien générateur un peu plus tôt que prévu car le mécanicien ne parvenait pas à allumer l’habituel. Ce sera OK mis à part le fait que si le groupe plus petit consomme moins de carburant, il consomme en ce moment beaucoup d’huile (plus coûteuse encore que le carburant) . Il faut donc encore travailler le concept…
Guy vient d’arriver avec un régime de bananes rouges “cadeau”! Hier lui et Alain avaient ramené du Mantundu de la forêt. En ce moment les baies égouttent après avoir été bouillies et le jus obtenu sera transformé en délicieuse gelée !
Chouette !
Je vous laisse ici pour vaquer à d’autres occupations, à plus tard.
Distribution des outils et visite au potager où Abas (notre jardinier), chargé de la pépinière de légumes, me fait remarquer que  la tonnelle qui procure de l’ombre à celle-ci est recouverte par une liane avec de petites fleurs en étoile rouge cardinal et me dit qu’il faudrait faire une autre pépinière à cause des fleurs sur la tonnelle? Je regarde la terre sous la tonnelle pour voir si les semis sont envahis par des graines de liane et voit beaucoup d’indésirables mais pas des graines de celle-ci.  Lui fait remarquer que le couvert de liane fleurie procure ombre et “esthétique” (mot magique d’affaire de Mundele ici) et que donc, on peut faire une tonnelle supplémentaire mais que l’on laisse la première en l’état. Par contre, enlever tous les “matitis” ( mauvaises herbes) qui croissent avec les semis serait utile. Du coup, l’a pas le temps de faire ça aujourd’hui, s’en occupera demain ?!
Bah !
Marc m’a trouvé un moulin à graines manuel et nous venons de moudre notre premier beurre de cacahouètes, sur le pain demain, ce sera bon ! Ce midi un de nos collègues expat a partagé notre repas avant de “retourner à la mine” avec Marc et c’était fort sympathique. Je vais aller retrouver Marc et vous retrouverai après, ciao for now.

Vendredi 16 décembre, aujourd’hui, le dernier avion du mois avec les produits frais (y compris ceux pour les réveillons) arrive. En fait, évènement inédit, nous avons eu deux avions en même temps à l’aéroport de la Brabanta, car pendant que nous étions en train de décharger notre avion nous avons eu la surprise de voir atterrir un avion des missionnaires américains, dont le pilote semblait dire qu’ils faisaient cela tous les mois… à notre insu. Notre aéroport est quand même privé et nous coûte la peau des fesses en entretien, taxes et autres redevances, alors s’il peut servir à d’autres tant mieux mais peut-être de manière plus “ouverte”…
C’est vrai que Noël c’est dans pas très longtemps!!! Et il y a encore tant de choses à faire ! Ce midi notre “inside man” à Kinshasa vient déjeuner chez nous et il passera aussi les fêtes de fin d’années à Mapangu (où il sera sans aucun doute mieux qu’à la capitale…) Capitale qui se vide et ceux qui restent font des provisions comme pour un siège. Personne ne sait à quoi s’attendre et tous se préparent à ce que “ce soit chaud” !
Marc est allé à l’appel à “Terre Kalembe” ce matin, il est donc parti un peu lus tôt que d’habitude car il faut près d’une demi heure pour y arriver depuis la maison, alors que cela semble être juste sur la colline d’en face. Il est 10:55h. ici et je crois que c’est la première fois que je m’assied et pour pas longtemps car je vais lancer la préparation du repas. Aujourd’hui “suprême de fenouil” du jardin, filet pur, haricots, du jardin, et patates douces (pas encore du jardin: les nôtres ne sont pas encore récoltables). Le dessert est déjà fait: “une tarte au fromage dorée” d’après la recette punaisée au dos de la porte de la cuisine de la maman de Marc, essayée et approuvée !!! Depuis cet essai, je fais toujours venir un pot de fromage blanc avec notre commande de “vivres frais”. Trop bon ! Ah, et nous avons tartiné une tartine au “pindakaas” fait maison et cela nous a bien plus aussi. Prochain essai avec ce produit: poulet Mafé.
Je vous quitte temporairement: pause finie, lunch rush! A plus tard . 27° dehors à 11:05 aujourd’hui, c’est pas mal ! Ce soir nous avons “entrepris” Makala pour une coupe d’hiver. Son poil développe malgré tout de la bourre et cela donne un “effet feutrine” dans son cas avec incrustations de graines de matitis (mauvaises herbes). C’était du boulot et nous nous sommes longuement douchés après: je me demandai si les poils qui m’étaient poussés au menton étaient miens ou pas !

Samedi, appel à Shanga, près de l’endroit où on a mis des tilapias surnommé “la piscine” (nous y avions fait une grillade il y a quelques mois) .
Pour moi, “présences”, puis trimmage esthétique de Makala puis shampoing pour toutes deux, Marc est revenu bien tôt, lunch siesta, et puis l’après-midi réunion pour les dernières mises au point de la procédure d’évacuation avec les autres expats de notre groupe. “Mieux vaut être trop prudent que pas assez”.
Maintenant je vais aller rejoindre Marc pour regarder un film, il est20:00h. chez nous. “Amis du soir et de la guitare, bonsoir”.

Dimanche atypique cette semaine. Marc doit être à Mapangu pour compter l’argent la paie avec les comptables Brabanta de manière discrète et ranger celle-ci de manière plus sûre compte tenu des évènements, la paie est prévue pour cette fin de semaine, la veille de noël.
Du coup nous nous sommes levés plus tôt que les autres dimanches et n’avons pris notre petit déjeuner qu’après son retour. J’en ai profité pour avancer avec les tâches habituelles du w-e. Mettre à drainer le yaourt préparé la veille, filtrer le kombucha et mettre le champignon mère dans un nouveau thé sucré, etc.
Comme beaucoup d’entre vous qui tenez à nous, nous suivons l’évolution de la situation politique qui est tendue, entre autres via les communiqués de l’ambassade de Belgique et à ce sujet nous avons une anecdote amusante, qui a en tous cas amusé nos collègues français. Nous avons reçu en même temps, d’une part un conseil pressant de consulter la page Facebook de l’Ambassade pour rester informé des évènements, et d’autre part l’ambassade qui indique qu’en vue des troubles prévisibles dans les jours qui viennent les autorités “… annoncent la coupure partielle de l’internet à partir de ce dimanche 18 décembre à 23h59. Sont visés les sites d’échanges d’images, de vidéos et de « voice on the internet ». Cela concerne les sites suivants : (1) Facebook, (2) Whatsapp, (3) Instagram, (4) Twitter, (5) Google+, (6) Baidu Tieba, (7) Skype, (8) Viber, (9) Pinterest, (10) Linkedln, (11) Tagged, (12) Badoo, (13) Myspace, (14) Youtube, (15) Video, (16) Buzznet, (17) Flickr, (18) Meetup, (19) Snapfish, (20) Imo. Les communications GSM, par sms et par e-mails restent possibles jusqu’à nouvel ordre…”. Allez comprendre ?
Cela ne devrait pas nous concerner dans notre coin de brousse car nous avons notre propre antenne satellite et en outre nous avons un système radio pour communiquer en interne. Marc à quand même appelé notre cousin travaillant à l’ambassade pour lui demander le numéro de téléphone satellite de l’ambassade, “just in case”!

Nous vous souhaitons un Très Joyeux Noël et espérons vous lire bientôt!

Marie-Claude et Marc

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Marie-Claude Blogging

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Paillote fleurie – Flowered seedling table

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Armoire à épices – Spice cupboard

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Etagère pour friteuse – Fryer table

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Les bananes rouges de Guy – Red bananas

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Jour d’afluence à l’aéroport de Mapangu – Busy airport day

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Une partie de la “pelure” de Makala – Part of Makala’s coat

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Bonne hauteur de plafond – High ceilings

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Yaourt dans son emballage à égoutter
& goûteur de produit (ben oui, il faut être certain que c’est bon !) – Yoghurt being drained and tested (yes, we have to make sure it is good!)

 

Hello everybody,

I decided, for this week, to write a little every day, thus:
this Monday 12 December, start of the day at 4h30 as usual, breakfast with Marc who is going to attend the role call at the “Germoir” this time.
For information (note from Marc), the “Germoir” or germinator used to be the place where the palm seeds were germinated before being transferred to the nursery. The buildings are now used as offices for the agriculture department of Brabanta, including petrol station, mechanical workshop, pay centre and storage (equipment, fertilisers, chemicals, etc.). The “Germoir” is the plantation sector located closest to the “Cathedral”, I could walk there in about twenty minutes, but as I usually carry on to the office afterwards it is not really an option.
Followed for me (Marie-Claude) of 15min exercise and a walk in the plantation with Makala in order to stay in shape, no opportunity to do any cycling, shopping ;), or move the same way as in Europe here, easy to slide from one size of trousers to another…

“Role call” for the Cathedral staff, they all come around 7 (that’s my wish anyway) and, apparently, human resources checks if I have done my job properly, indicated presences and hours worked and possible comments (I must confess that I am sometimes less happy about this task, not typically the work of the GM’s wife). I do not mind preparing meals, drinks with snacks, etc. for the good of the plantation expatriates, but keeping an eye on workers is somehow less glamourous.

AND Tuesday, “Ha ha”, festive pancakes for breakfast and feast for lunch because we celebrate three dozen years of married life this 13 December 2016, enjoying this “corner of Congolese Tuscany” (a little jibe for a friend who will recognise himself).

Marc went to Kanagai for the role call this morning, it is the section closest to the offices and the factory run by the only female section head , called the “Iron Lady” because, despite always carrying a nice little handbag wherever she goes, although out of place in the middle of the plantation, there is none willing to ignore her instructions. It is one of the best managed sections of the plantation and our Iron Lady could well be a future division manager. Most of the time she is doing her duty with a tall and elegant supervisor lady by her side, who is nevertheless an impressive lady acting more like a body guard than a lady on the catwalk.

Today Marc also came back with a large smile (or was it desperation? Sometimes I don’t know any more!) because for the maintenance of the roads and more specifically to strengthen the humps that divert run-off water. In order to have a better result, the teams are given empty fertiliser bags to fill and position strategically to strengthen the water diversions. Upon leaving the roll call, Marc found a team filling their bags by digging sand from a hole… in the middle of the road… “We are not done with our training work”!
It is getting late and “tomorrow, is a school day”, so signing off until tomorrow.

Wednesday today, rain and water on Mapangu. Thanks to the rain we are less in a hurry for our breakfast because workers will be a little late, waiting for the rain to diminish before heading for their role call. On Wednesdays Marc spends the whole morning going around the field operations of the plantation, each time in a different section, with team members from the administration, who for once have to get up earlier than for normal office hours. This way they get a better idea of the overall activities of the plantation, important in particular for human resources. In the beginning this “new GM” requirement was met with some resistance, but now it seems to be acquired that this is the rule and after all the GM is there every morning to show that it can be done…
This, the morning spent in the field, has the advantage that lunch is usually at a more reasonable hour as Marc comes back home straight after the visit rather than going to the office first, also because he needs a shower and change of clothes before going to deal with the more administrative side of his job.
This Wednesday (note from Marc) the role call took place in Kanga, a section located on the road toward Ilebo at about 15 minutes drive from home. Usually it is one of the sections where workers are dispatched very quickly and if you are but 5 minutes late everybody has gone. This morning, because of the rain, I was the first to arrive as my colleagues from the agric department know their people better than I and it took well past 6h before everybody had arrived. On the other hand the field visit was rather depressing, many palm trees with nothing to harvest, workers seeming oblivious of how to do their job, roads completely wrecked by the rains with a few near misses where we almost got stuck but saved at the last minute thanks the the skills of the driver…
Yesterday I forgot to mention that the head of our carpentry shop brought some furniture “Made by Brabanta”: a spice cupboard for the kitchen and a table for the fryer. We use it to make baked plantain, fish baits and (home made!) cheese coquettes, which avoids having (most of) the smell inside.
“Little Marie-Claude is happy, happy!”
We have also recovered the table tennis from the club house, as it is not used there and we are planning to use it for some after hours exercise, fun!
I cannot remember if I already told you that our house is built on the principle of old colonial constructions with high ceilings that provide a relatively cool atmosphere and avoids the need for air conditioning most of the time, which is very pleasant.

Thursday 15 December, 5h30, Marc has left 10 minutes ago. The generator has just stopped and I take refuge inside because it is mosquito time, carrying malaria and other man eating creatures.
I keep a light on thanks to the batteries and inverter and I shine a waka-waka light on the keyboard to write. There is no internet connection yet, so I am writing this off-line and will cut and paste later on. Birds are starting to take over from the sound of insects, the sun is rising. It is 6h15, I am opening the curtains and within 15 minutes the first workers will start arriving. At 7h Guy and Alain, our housekeepers start their work. Talking about the batteries, it brings me to the generator, which yesterday did not want to start, so we started the “old and smaller” standby generator, which needs some work done because even though smaller it seems to be consuming more oil than fuel, not exactly the concept we imagined…
Guy just arrived with a hand of red bananas as “present”! Yesterday he and Alain brought us Matundu from the forest. At the moment the fruits are draining after having been boiled and the juice will be used to make delicious jam! Great!
I leave you here to go and tend other tasks, until later.
Distribution of tools and visit of the vegetable garden with Abas (our gardener), in charge of the vegetable nursery, who is worried because the shade has been covered with a vine carrying a multitude of small red flowers, which seems rather nice and not a problem?! But the aesthetics are a concept for the “Mundeles” that we are, not his sense of practical. However he could remove the weeds that grow all around and below the seedling table, “tomorrow” he says.

Marc has found a hand mill for grains and we have just prepared our first batch of peanut butter, on bread tomorrow it should be nice! Today one of our colleagues joined for lunch before heading back to the office with Marc, it was nice. I am joining them and will return to this blog later, ciao for now.

Friday 16 December, today the last flight of the year lands in Mapangu with our fresh food products (included those for our Christmas and New Year meals). In fact, highly unusual event, we had two air planes at the same time at our airfield. While we were unloading our plane, another air craft from local missionaries landed unexpectedly, the pilot explained that he did this on a regular basis because of the good condition of the track, but obviously without letting us know. Our airfield is after all private and maintained at our expense (including taxes and other “additional” payments), so while it is Ok for other to use it, it would be nice to be kept informed…

It is true that Christmas is around the corner and there is still so much to be done!!! This lunch our “inside man” from Kinshasa will come and he will stay for the year end celebrations (where he will probably be safer than in the capital). Kinshasa seems to empty itself of most expatriates and the ones staying are stacking up food and water as none knows what will happen in the coming days.
Marc went to “Terre Kalembe” for the role call this morning, he had to leave a little earlier than usual because it takes about half an hour to get there despite being just across the hill from the house. It is 10h55 and it must be the first time I sit down today, not for long because I have to make sure lunch is ready. Today supreme of fennel (from the garden), beef fillet, green beans and sweet potato (not yet from the garden). Dessert is already made, cheese cake from a recipe hung on the kitchen door of Marc’s Mum, tested and approved. Since trying it here, I always include some cream cheese in my orders, so nice! We have also tested our peanut butter, also a great success and next use will be for a chicken Mafé (peanut butter sauce).
I am leaving you for now, kitchen rush, until later. 27°C at 11h05 today, not bad!
This evening we have tackled Makala’s hair, it is becoming matted and a perfect heaven for a variety of seeds and things, some more stingy than others. It was quite a task, but we have succeeded. Afterwards a shower to make sure the hair growing on our chins was not ours…

Saturday, role call in Shanga, near the so called swimming pool where we tried breeding Tilapia fish. We organised a BBQ there a few months back.
For me, some cosmetic trimming of Makala and then shower for her also.
Marc returned reasonably early, so lunch and siesta before a meeting with the other expatriates to review our emergency evacuation procedures, you never know and the situation here is rather tense. Better too safe than sorry!
Now I will sit down with Marc to watch a film, it is 20h. Friends of the evening, good night!

Unusual Sunday this week, Marc had to go to the office to discreetly count the funds arrived from Kinshasa and store it safely out of site and reach, given the current events. Our workers are to be paid next Saturday, on Christmas eve.
As a result we had to get up earlier than usual on Sundays and had our breakfast after Marc’s return. I used the opportunity to get some head start on the usual tasks of Sundays, drain the yoghurt, filter the Kombucha and give it a new batch of sweetened tea.
Like probably many of you, we follow the political events of DRC closely, amongst others through the messages received from the Belgian embassy. This was a bit of a joke with our French colleagues because the embassy advises us to be careful and to keep posted on updates through their Facebook page, while in the same message informing us that the Congolese authorities will close social media sites such as Facebook as of tonight…
We are not too concerned because beside several satellite telephones, we have our own internet link through satellite. Marc nevertheless called his cousin at the Belgian embassy to obtain their satellite telephone number “just in case”!

We wish you a Very Merry Christmas and hope to hear from you soon!

Marie-Claude et Marc

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La Tension Monte – Tension Rises

Les fêtes se rapprochent et, comme ici il faut généralement commander les choses 3 mois à l’avance, il s’agit de ne rien oublier sur notre liste. Cela fait des semaines que nous nous concertons sur le menu du réveillon de Noël et de Nouvel An pour être assuré de ne pas avoir que de la chèvre boucanée et des feuilles de manioc à manger. Nous avons un camion qui devrait quitter Kinshasa mardi ou mercredi et qui nous amènera tout ce qui concerne les vivres secs ou non périssables (boîtes, pâtes, bouteilles, produits d’entretien, etc.) et un dernier avion de l’année ce vendredi avec les petites gâteries que nos collègues de Kinshasa auront pu dénicher. Sur place à Mapangu il n’y a plus rien (alors que les possibilités d’approvisionnement sont déjà limitées). Hier nous avons invité tous les cadres, expatriés et congolais, à venir prendre un verre à la maison et c’est avec horreur que nous avons découvert qu’il n’y avais plus une bouteille de bière à trouver à Mapangu. La  cervoise reste quand même la boisson de prédilection d’une grande partie des collègues. Heureusement nous avons pu faire venir quelques casiers de bière en catastrophe d’Ilebo où l’un de nos cadre était en mission et nous avions encore quelques cannettes de coca, tonic, jus de tomates, etc. en réserve. Cela plus les délicieuses petites choses à grignoter que nous avions préparées ont fait que la soirée c’est finalement bien déroulée et que tous semblaient satisfaits.

La tension monte ici pour plusieurs raisons, d’abord les fins d’années sont toujours un peu spéciales car en plus de la paie (qui doit se faire avant les fêtes) c’est aussi la période des “colis” de fin d’année où tous (travailleurs, fonctionnaires et notables de la place) attendent avec impatience de recevoir une quantité d’huile et un petit quelque chose en numéraire pour arrondir la fin d’année. L’année dernière la situation c’était dégradée et avait tourné à l’émeute à cause d’un groupe de travailleurs se sentant lésés. La règle était que tout travailleur ayant écopé d’une sanction (mise à pied) perdait ses droits au colis de fin d’année, ce qui était en fait une double punition. Cette année j’ai donc décidé que tous, à quelques exceptions près, recevront un colis dans deux semaines en espérant que cela nous évitera de devoir faire appel à l’armée comme ce fut le cas en décembre dernier.

Une autre des raisons pour lesquelles nous sommes tous sur nos gardes est liée aux évènements de ces derniers mois dans des villes voisines de la province (Kanaga et Tshikapa) où des “milices” se sont affrontées aux forces de l’ordre avec malheureusement pas mal de victimes. Les transitions politiques étant toujours prétexte à créer des remous nous surveillons les choses de près pour être sûr que des agitateurs ne trouvent pas prise sur une partie de la population de Mapangu et faisons un maximum pour ne pas donner d’excuses à nos travailleurs et à la population locale pour “faire du bruit”.

Sinon ici c’est le train-train habituel avec des choses qui vont bien (nous avons réussi à extraire la grue de son trou de boue et d’argile sans trop de casse) et moins bien (les “petites” pièces ramenées dans mes bagages n’ont pas suffi pour réparer le générateur de l’usine). Les travaux des nouveaux bureaux progressent lentement mais surement et il n’est pas impossible que d’ici la fin de l’année nous puissions nous installer dans les nouveaux locaux avec une superbe vue sur le Kasai (au point que Marie-Claude parle de me rejoindre au bureau pendant la journée pour en profiter aussi…).

Notre voiture (la plus ancienne de la plantation) qui semblait donner des signes certains de fatigue car elle avait beaucoup de mal à monter les côtes et ne donnait plus aucune puissance dans du sable un peu mouillé, a retrouvé une nouvelle jeunesse. En fait il y avait tellement de crasse dans le réservoir (accumulée durant 7 années de bons et loyaux services en plantation avec du carburant qui venait parfois de sources douteuses) que toutes les canalisations étaient bouchées. Maintenant la voiture file comme une fusée, même dans les montées, comme quoi il faut peu de choses pour créer ou résoudre des problèmes…

Nous faisons de plus en plus de plantations autour de la maison, y compris des essais de plantes plutôt “tempérées” ou en tout cas pas vraiment tropicales comme des capucines et roses trémières (résultats à suivre), qui ont l’avantage de donner plein de couleurs mais attirent aussi toutes sortes d’animaux. Ainsi Marie-Claude a repéré une grande araignée d’une couleur extraordinaire (voir photo) et hier soir un grand serpent qui visitait notre seuil de porte, mais dans le jardin nous avons surtout toutes sortes d’oiseaux qui ne semblaient pas présents lorsque nous sommes arrivés en février dernier. Pour le moment il pleut assez régulièrement et abondamment, ce qui profite certainement au jardin où tout pousse à toute vitesse avec certaines plantes prenant 10cm ou plus en une seule journée, mais dégrade les routes plus vite que les interventions des cantonniers. Le résultat des pluies se voit aussi sur le niveau du Kasaï, où les bancs de sable sont petit à petit en train de disparaître et où la navigation devient à nouveau plus facile, même si paradoxalement et hélas, nous avons très peu d’huile à évacuer en ce moment.

En effet, au niveau production la palmeraie fait la grève, une conséquence de la sécheresse inhabituelle que nous avons eu cette année. Au lieu d’avoir plein de gros régimes à récolter les coupeurs sortent parfois avec un seul régime plutôt maigrelet de leur ligne de travail. Nous espérons que cette tendance va se renverser à partir de février ou mars, lorsque les fleurs initiées pendant la saison sèche vont enfin arriver à maturité.

 Nous vous laissons ici jusqu’à la semaine prochaine en espérant avoir de vos nouvelles,

Marc & Marie-Claude

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Nouveau couvre-lit en pagne réalisé avec un superbe wax trouvé à Kinshasa

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Season celebrations are getting closer and, as here we usually have to order most things 3 months ahead, we have to make sure nothing is missing in our shopping list. The past weeks we have been discussing how and what to do for Christmas and New Year to be sure that we have something more than some goat meat and Cassava leaves on the table. There is a truck leaving Kinshasa this Tuesday or Wednesday to bring all the non-perishable products (tins, pasta, bottles and other household products) and a last airplane on Friday with the goodies that our colleagues were able to find in Kinshasa.

Here in Mapangu, where choices are usually rather limited, there is nothing left in the shops.Yesterday we invited all the senior staff of the plantation (expatriates and locals) at home for a drink and with horror found out that there was not a single bottle or can of beer to be found in Mapangu. Ale remains one of the preferred drinks for most people here and organising a drink without it is just as good as not inviting anyone, so fortunately one of our staff managed to return with a few crates of beer from Ilebo, where he was on assignment. We still had some coke, tonic and tomato juice in stock, which added to the various nibbles prepared for the guests made the evening a success.

Tension rises here for various reasons, first the year ends are always special because in addition to the pay (which is organised just before Christmas) it is also the time of year-end “parcels”, when all (workers, civil servants and notables) await eagerly their share of oil and a little cash to ease themselves through the year-end festivities. Last year the situation went out of control because of a group of workers feeling left out. The rule used to be that any worker having been sanctioned during the year would not receive a year-end parcel. This year I decided that everybody would receive something hoping that it will avoid having to call in the army as it happened last December.

Another reason why we are all watching out is linked to the recent events in other cities of the province (Kanaga and Thiskapa), where “militias” fought with the police and army with unfortunately quite a few victims. Political transitions are often an excuse for trouble so we are keeping an eye on events to make sure that trouble makers do not get a hold on our workers or the local population of Mapangu and do our utmost to avoid creating reasons that could be used as an excuse to “make noise”.

Otherwise things are kind of usual routine here with the ups (we managed to recover our crane from it hole of mud and clay without too much damage) and downs (the “small” spare parts that I brought back last week have not been sufficient to repair the factory generator). Work on the new offices is progressing well and it is not impossible that by year-end we could move in ou new premises with a superb view on the Kasai river (Marie-Claude is even thinking of joining me during the day to enjoy it as well…).

Our car (the oldest of the plantation) seemed to give signs that the end was near as it became difficult to climb a slope and lost all power as soon as the road was a little too soft has recovered its strength. In fact the petrol tank and canals were completely blocked with the dirt accumulated over 7 years of use and probably not always clean fuel. Now it climbs hills like a rocket, so little details can create a problem or solve it…

We are planting an increasing amount of trees plants and flowers around the house, included trial plantation of “tempered” or not so tropical flowers such as Nasturtiums and Hollyhock (results to be reported later), which provide plenty of colours but also attract all kinds of animals. Marie-Claude recently spotted a huge brightly coloured spider (see photo) and yesterday we had a huge snake visiting our door step, but we mostly have all kinds of birds, which we cannot remember seeing when we arrived last February.

At the moment it rains quite a lot and often, which is certainly beneficial for the garden, where everything grows at an amazing pace with some plants gaining more than 10cm in one day, but also destroys the roads faster than we can keep them up. As a result of the rains the level of the Kasai is also rising and the sand banks are slowly disappearing, which makes river transport easier (although we do not have much to ship at the moment).

In fact the plantation is kind of on strike at the moment as a result of the unusual long dry season that we had. Instead of loads of fruit bunches to harvest cutters often come out of their line with just one fruit bunch that is not even very impressive. We hope that this trend will change in February or March, when the flowers that came out during the dry season will mature.

We leave you here until next week, hoping to read from you soon,

Marc & Marie-Claude

 

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Le “Matungulu pore” Nouveau est Arrivé ! – New “Matungulu pore” is Here !

Le Matungulu pore ou Aframomum africanum si on veut être officiel ou encore Mantundu en Kicongo, qui est le dialecte usité ici, est un cousin du gingembre qui donne un fruit rouge (dont, dit mon frère, chasseur, les perdrix raffolent), avec lequel je fais une gelée rose translucide dont Nous raffolons!
C’est un de nos souvenirs gustatifs les plus vivaces et agréables de notre séjour dans ce pays, toujours étonnant, lorsque nous vivions dans le Katanga il y a presque 30 ans. Depuis notre arrivée en février je demande autour de moi si “on en trouve par ici”, et, victoire après avoir recherché et trouvé et montré des photos, je me suis entendue dire: ” oui, en forêt mais ce n’est pas la saison” . Réponse inquiétante s’il en est car c’est souvent une façon  de ne pas dire “non” ici ! Alors, imaginez mon ravissement lorsque Guy, un de nos deux compère travaillant à la maison , est revenu avec 1,5kg, ramassé en forêt la veille! Fruits travaillés le lendemain + une nuit de pause et . . . Résultat toujours aussi goûteux ! C’est un goût un peu comme coings, groseilles et cornouilles dans la même gelée avec une touche de poivre rose. RE-MAR_QUA_BLE !!!

A part cela, cette semaine fut marquée par une succession de corps de métier travaillant à la maison. Menuisiers pour réparer la porte d’entrée côté buanderie dont le bas était complètement pourri et s’abandonnait dans le salon poussé par le vent à chaque tempête de plus en plus fréquentes en ce moment. Electriciens (tout le monde vient toujours au minimum par deux) pour remettre sur double système générateur/inverseur un réseau désactivé par erreur. Peintres pour rafraîchir les peintures extérieures du studio à côté de la buanderie après les travaux évoqués la semaine passée. Les peintures sont pratiquement terminées par contre les mystères électriques ne sont pas tous résolus et l’électricien revient lundi . . .

Griezel-chat est complètement rétablie et a recommencé à parader et frimer comme avant. Makala observe cela avec une patience fluctuante ce qui amuse tout le monde à la maison!

Cette semaine aussi, Marc a fait de gros efforts pour rentrer un peu plus tôt pour que nous passions un peu plus de temps ensemble et ce n’est pas une mince affaire vu que toute une cour rôde autour des bureaux pour attendre les signes d’un départ et vite demander un petit quelque chose, il ne me donne un coup de fil pour annoncer son arrivée qu’une fois qu’il est dans la voiture seulement ! Et puis c’est 30mn de route pour arriver jusqu’à chez nous où, en théorie (il y a toujours des coups de téléphone), il peut bénéficier d’une pause de plus ou moins une heure avant de refaire la route vers le bureau à Mapangu et la routine (?) plus l’inconnu des impondérables, souvent avec un contingent de travailleurs à déposer là-bas.  Retour 18:30h. 19h. On se demande pourquoi les feux sont souvent éteints vers 20:30h. . . . Jusqu’au prochain 4:30h. et les nouveaux impondérables 🙂 ! Ce dimanche, par exemple, il est reparti à Molokai en bordure de Kasaï pour une pelleteuse qui prend des cours de natation… Mais il vous racontera cela mieux que moi !

Bon, je reprends le clavier pour ajouter mon grain de sel, mais avant de parler des engins lourds et de leurs capacités natatoires, je souhaite parler un petit peu plus de la plantation. Vous devinerez que dans une plantation de 6.000 ha, même si les mauvaises langues parlent d’une monoculture où rien d’autre ne pousse et/ou ne vit, il y a beaucoup de vie à côté des seuls palmiers, tant végétale qu’animale. Il est vrai que nous essayons de limiter certaines formes d’adventices (arbustes, lianes et autres plantes envahissantes) mais en même temps nous essayons de favoriser le plus possible un couvert végétal permanent du sol (aussi varié que possible) pour assurer un maintien de la fraîcheur, création d’humus et lutte contre l’érosion. Il y a aussi toutes sortes de plantes que l’on retrouve dans les palmiers eux-mêmes comme les fougères, épiphytes et même des petits champignons qui profitent de l’abondante matière organique qui s’accumule dans le creux des palmes.

Du point de vue vie animale, il y a d’abord ceux qui sont absolument indispensables et le plus important de ceux-ci est un tout petit insecte de la famille des minuscules coléoptères qui sont à peine visibles sur les inflorescences. En fait pour les trouver il faut se fier à son odorat car les fleurs mâles dégagent une forte odeur anisée quand elles produisent du pollen et il suffit alors de secouer une partie de la fleur dans la main pour voir les touts petits insectes. Il va sans dire que l’utilisation de pesticides est totalement proscrite dans les palmeraies, car sans ces petits insectes il n’y aurait rien à récolter! Une autre famille d’animaux importants pour le palmier sont les rapaces et en particulier les rapaces nocturnes, car les rats sont très friands des fruits de palmes et comme tout le monde le sait ils se reproduisent vite, d’autant plus vite que la source d’aliments est abondante. Pour cette raison on essaye de laisser des grands arbres dans les plantations de palmiers pour permettre aux rapaces de s’y poser, de nicher et d’observer la plantation.

Le problème, c’est que d’une part la population locale chasse et mange tout, y compris les oiseaux comme les rapaces et les serpents (eux aussi de bons prédateurs de rats) et que la chasse traditionnelle aux rats (faite en mettant le feu à la brousse ou la forêt) est évidemment proscrite dans les palmeraies. Le résultat est  que dans certaines parties de la plantation les rats ont commencé à proliférer et que la solution de lutte qui avait été choisie fut de mettre des appâts empoisonnés, qui tuent les rats, mais aussi les rapaces et les serpents qui les mangent. Ayant la ferme intention d’installer des nichoirs pour favoriser le retour des rapaces (nocturnes) il était nécessaire de trouver un moyen de lutte contre les rats autre que chimique. Nous avons d’abord essayé des pièges en nasses et collets de fabrication locale, mais le taux de réussite était fort décevant. C’est notre directeur technique qui a finalement trouvé une solution de piège de fabrication propre (avec des morceaux de tuyau d’irrigation, boite de conserve de sardines vide et morceau de chambre à air) dont l’efficacité est redoutable. Lors d’une récente visite, les 20 pièges d’essai avaient chacun attrapé un rat et en revisitant ceux-ci deux heures plus tard plus de la moitié avaient à nouveau fonctionné. Nous avons maintenant pour objectif de fabriquer 2.000 pièges et de commencer la fabrication et installation de nichoirs, ce dont je me réjouis très fort même s’il faudra être patient avant d’y voir des rapaces nicher.

Bon, revenons aux choses moins plaisantes. Hier après-midi, en revenant d’une visite d’un de nos centres de paie à Sanga-Sanga (à l’extrémité de la plantation, à une heure de route de la maison), j’ai appris que l’une de nos pelles sur chenilles s’était enfoncée dans une poche d’argile au bord de la rivière Kasaï. La pelle y avait été envoyée pour justement creuser et charger de l’argile destinée à la fabrication de briques cuites, mais l’opérateur a jugé bon de se mettre côté rivière pour commencer à creuser avec le résultat que vous connaissez. La dernière fois que je vous avais parlé de cette pelle, elle était couchée sur le flanc et nous avions dû faire appel à un bulldozer pour redresser ses 20 tonnes. Cette fois les 20 tonnes sont dans le fond d’un trou d’argile collante et lourde, la sortie n’est pas gagnée… J’ai été observer les opérations de dégagement ce matin, mais j’ai préféré ne pas m’attarder car je crains qu’elle ne s’enfonce encore plus et plutôt que de me mêler aux opérations de sauvetage je vais laisser aux ingénieurs civils le soin de trouver un moyen pour nous sortir de ce pétrin.

Mis à part cette distraction du dimanche, c’est presque le train-train habituel ici, défilé de visiteurs de tout acabit au bureau, habituels challenges logistiques, pannes de toutes sortes à réparer avec les moyens du bord et plaisir de pouvoir rentrer pour tous les repas à la maison (même si Marie-Claude trouve que je n’arrive pas toujours assez tôt…).

A très bientôt vous lire,

Marie-Claude et Marc

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Matungulu pore

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Gelée de Matungulu pore / Jelly

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Les rats adorent les fruits de palmier / Rats love palm fruits

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Piège amorcé / Armed trap

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Piège fermé / Closed trap

 

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Epiphytes

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Champignons sur palmier / Mushroom on palm tree

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Pelle dans l’argile / Digger in clay

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Récolte des légumes du déjeuner avec Makala / Fetching lunch veggies with
Makala

Matungulu pore or Aframomum africanum if you prefer the official name or Mantundu in Kikongo, the local language, is a cousin of ginger and produces a red fruit growing just above the ground (which, according to my brother hunter, is loved by partridges) that I use to make a pinkish jelly, which we love!

It is one of our most vivid and pleasant flavour souvenirs from this country, always surprising, when we lived in the Katanga province about 30 years ago. Since arriving here in Mapangu last February, I ask around me if this fruit can “be found around here”, and, victory after searching, showing pictures I am told “yes, in the forest but it is not the season”. Worrying response, because it could be a way not to say “no” here. Then imagine my joy, when one of our two housekeepers, Guy, came home with 1.5kg of fruit collected in the forest. Next day preparation of the fruit, one night of rest and… result still as remarkable. The taste is a mix of quince, red currants and Cornus mas with a touch of pepper, RE-MAR-KA-BLE!!!

Other than that, this week was once again marked by a succession of craftsmen working in the house to repair one of the doors that was rotting away, electricians trying to restore lights that had been disconnected by mistake while doing other previous jobs, painters to refresh the outside studio where some works had been done last week as described previously. All the painting is done, but electricity wise there still some mysteries to be solved, Monday…

Griezel-cat has completely recovered and is again proudly parading as before. Makala keeps an eye on all this pretentious nonsense with varying degrees of patience, which is source of fun for everybody at home!

This week Marc has done his best to be home early(er) to give us a little more time together and it is easier said than done given all the people milling around his office, waiting for a brief moment (usually just when he wants to leave the office) to present their griefs or requests. He rings me only when he is in the car, engine running. It then takes about 30 minutes to make it home to have some respite, in theory (there are always some phone calls) he has about one hour at home before returning to the office (and routine (?)) in Mapangu, usually with a load of workers returning that way after their day’s work. Return home around 18h30-19h, no wonder lights are often out before 20h30… until the wake-up call of 4h30 and the new challenges :)! This Sunday morning, for example, he had to go to Molokai, a village on theKasai river-side, where one of our (Caterpillar) diggers is apparently taking swimming lessons… but he will tell you better than I!

I am taking over from Marie-Claude to add my pinch of salt, but before telling you about the joys of pulling a 20 tonne digger out of the river bank I would like to tell you a little more about the plantation. You must guess that in a 6.000 ha plantation, even if some pretend that oil palm is a terrible monoculture, there is a lot of life next to the palm trees, animal and plant. It is true that we try to limit some of the natural growth (shrubs, creepers and other invasive plants) but at the same time we try to get a permanent and mixed ground cover in place to keep the moisture, generate humus and avoid soil erosion. There are also a variety of plants that grow in the palm trees themselves such as ferns, epiphytes and even small mushrooms using the abundant organic matter accumulating at the base of the branches.

In terms of animals, first there are those that are absolutely essential and the most important ones are a tiny insect, which are barely visible on the palm flowers. In fact the easiest way to find them is by smell, because the male flowers exhale a strong aniseed smell when they are pollinating and it is then a matter to shake part of the flower in your hand to see minuscule black specks moving among the pollen. It goes without saying that using pesticides in the plantation is a strict no go, because without these small creatures there would be no fruit to harvest! Another important animal family are birds of prey and in particular nocturnal birds of prey. As you know, rats reproduce very quickly and the palm fruits are a very tasty and rich source of food that helps rats breed even faster. For this reason it is usual to leave a few large trees in each plantation block to help birds of prey to observe and nest close to their food source.

The problem is that local people hunt and eat virtually anything that moves, including birds of prey or snakes, which are also important rat eaters, and the usual method of rat hunting by putting the hunting area alight is not an option in a palm oil plantation. As a result rats have started to become a pest in some parts of the plantation and the chosen solution was to spread poisoned baits throughout the infested parts of the plantation. The poisoned rats in turn have poisoned snakes and birds of prey, making the situation even worse. As I was very keen on starting to use bird nests across the plantation to encourage natural predators against rats, it was necessary to stop using poison and find another means than poison to initially control the rat population. After some trial and error with locally made traps and nooses, which were giving mixed results, our agronomic director devised an own made trap (with recycle irrigation pipes, used sardine tins and strips made from inner tubes) that are amazingly effective. During a recent visit, the 20 trial traps were reporter to have caught 20 rats that same morning and when touring the trial about one hour later half of them had again caught one. We have set ourselves as target to build 2.000 traps and I can finally start building and installing the bird nests I have been dreaming of these past months, even though I know we will have to be patient before they will actually be used.

Now, let’s come back to the less pleasant story. Yesterday afternoon, returning from a visit to our pay station in Sanga-Sanga (located at the far end of the plantation, over one hour drive from home), I was informed that one of our Caterpillar diggers had managed to get stuck in a pocket of clay on the side of the Kasai river. The digger was there to collect the same clay to make bricks, but the operator somehow decided it would be better to position the machine on the river side, with the result you now know. Last time I wrote about this digger, it was on its side and we had to use a bulldozer to get it out of its predicament. This time the 20 ton machine is in the bottom of a hole of sticky and heavy clay with the water level rising in the river, this will be no joke to get it out… I went there this morning to see how things were progressing, but I have preferred no to stay and meddle with the engineers working out a solution to save the digger.

Except for the above Sunday distraction, things are very much business as usual here, with all sorts of visitors lining up at the office, logistical challenges of all sorts, various break-downs and breakages to be repared with local means and the pleasure of being able to come home for every meal (even if Marie-Claude feels I am not always there on time…).

We look forward hearing from you,

Marie-Claude et Marc

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Semaine en Solitaire – Week Alone

Bonjour vous tous !

Ce matin j’ai commencé ma journée par une grande promenade avec Makala, (j’ai pris une photo de mes godillots après pour vous donner une idée d’à quel point c’est sableux par chez nous) puis les ai nourries, puis ai partagé une partie de tennis avec deux de nos co-expats et maintenant, café et clapotage avec vous.

Nous voici déjà dimanche Marc est à Kinshasa, de retour de son tour européen et je suis à Mapangu avec Makala et Griezel. Cette dernière, paradoxalement, plus encombrante que le chien car elle est très persistante dans ses intentions de grimper sur mes genoux dès que je me pose pour exprimer son amour en ronronnant (ça, ça va) mais aussi en ouvrant et fermant ses pattes dans mon giron ce qui, vu les griffes , est nettement moins plaisant. Je l’ai débarrassée ce matin de sa botte de “chat botté”, car elle est suffisamment guérie pour ne plus être tentée de se gratter.

Marc nous revient mardi prochain, après-demain. Il a été très occupé mais Emilie et lui ont quand même réussi à passer un peu de temps ensemble. Emilie avait pris congé vendredi et ils se sont retrouvés à Kapellen où il avait une tonne de choses à faire. Nous avons eu le plaisir de partager une conversation pendant qu’ils dînaient à Heidehof vendredi soir où Maïté avait eu la gentille idée de les inviter. Je ne suis pas souvent envieuse mais je confesse l’avoir été un peu ! Mais grâce à cette merveilleuse invention j’ai pu partager un peu de ces joies !
Quelle chance !
Marc vous racontera son périple mais ici on a pas chômé non plus. Les terrasses sont paillées, la terrasse du petit studio à côté de la buanderie a une rambarde (presque finie) et les jardiniers aidés de Guy et Alain, mes complices habituels, ont presque terminé de reboiser les parcelles désertiques entre le générateur et le potager. A propos du groupe électrogène, samedi (donc, hier) des techniciens sont venus travailler à l’entretien d’un groupe plus petit et déposer une citerne fermée pour les réserves de carburant qui nous arrivent en ce moment par bidons de 25L. un peu trop tentants … Les travaux continuent demain. Tout cela pour vous dire, qu’en fait, je n’étais pas seule du tout, d’ailleurs on n’est jamais complètement seul au Congo, même quand on pense l’être, chaque mouvement est connu et commenté.

Depuis deux jours, un groupe de cinq pique-bœufs (sans les bœufs) hantent le jardin et c’est très joli à regarder. Ils ne traquent même pas Makala pour une provende éventuelle! Nous avons une bouture d’ Ylang-ylang dans le jardin et elle nous fait le plaisir de nous donner déjà des fleurs, ça sent délicieusement bon!

Je (Marc) reprend la plume pour relater la semaine telle qu’elle s’est déroulée de mon côté, avec un aller-retour en Belgique et Suisse. Le but principal du voyage était de présenter et défendre le budget pour 2017 au conseil d’administration en Suisse et de profiter de l’occasion pour ramener des “petites” pièces de rechange pour le générateur de l’usine. Entre les voyages, réunions et autres obligations durant cette courte visite il ne restait pas énormément de temps pour faire autre chose, mais j’ai quand même pu partager des délicieux repas avec mon frère, belle-sœur, neveu, ex-collègue, petite sœur et son compagnon, et last but not least notre fille.

Sachant que j’aurais un lot de “petites” pièces pour générateur à mettre dans mes valises (mon directeur technique m’avait indiqué que cela pourrait facilement se mettre dans une ou deux valises), j’étais loin d’imaginer qu’une de ces “petites” pièces pesait quand même plus de 40kg et heureusement que la valise était plutôt de grande taille…  J’ai quand même réussi à caser les autres choses que Marie-Claude m’avait demandé de ramener ainsi qu’un speculoos géant offert par Emilie (que nous allons déguster avec parcimonie).

Mon retour à Kinshasa s’est passé sans encombre, le plus dur ayant été d’amener les valises (pas trop légères) jusqu’à l’enregistrement à Bruxelles, après il semble que je n’ai plus le droit de toucher quoi que ce soit, même pour ma mallette il y a souvent une personne qui se précipite pour me l’enlever des mains. Il faudra quand même que je fasse attention pour rester en forme à force de ne plus faire aucun exercice (même si soulever/porter des valises n’est peut-être pas le meilleur exercice à faire pour le dos).

Merci à tous ceux qui nous envoient des WhatsApp, e-mails, etc. Ca fait chaud au coeur !
On vous embrasse,
Marie-Claude et Marc

appartement-et-terrasse

rambarde-terrasse terrasse en claustrats

paille-terrasse  Finished versus in process

ylang-ylang Ylang Ylang

pics-boeufs

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Hello everybody !

This morning I started the day with a long walk with Makala (I took a picture of my shoes to give you an idea of the amount of sand that comes back in the house), then fed the animals, followed with a game of tennis with two fellow expatriates, and coffee and chat with you.

Already Sunday, Marc is back in Kinshasa from his European tour and I am in Mapangu with Makala and Griezel. The cat is surprisingly taking more space than the dog, because she very much insists on climbing on my knees to express her love as soon as I sit down. The purring is very nice, but she also likes to exercise her paws, which is somehow not quite as nice with the claws coming out at regular intervals. This morning I relieved Griezel of her boot because she is sufficiently healed not to scratch her cheek too much any more.Marc is coming back on Tuesday, the day after tomorrow. He has been very busy, but still managed to spend some time with Emilie while in Belgium. Emilie had taken a day off on Friday and they spent most of the day together in Kapellen, where Marc had loads of things to do. I spoke with them while they were in Heidehof Friday night, as Maïté kindly invited them to have dinner at home. I am not often envious, but I must confess that on this occasion I would have liked to be there to share the moment! Fortunately, thanks to the wonders of technology, I was able to share some of the pleasure with them! How fortunate!
Marc will tell you about his trip, but here we have not been idling either. The upstairs terraces have their shades installed and the terrace of the aft studio now has a little wall surrounding it, or almost as it is not yet completely finished. Guy and Alain, our two housekeepers, have almost completed the tree planting between the vegetable garden and the generator. Talking about the generator, Saturday (yesterday thus) technicians have come to install a smaller generator and install a closed fuel tank, which should be better to prevent losses than the current canisters being used… Works are to continue tomorrow. All this to say that in fact I have not been alone, at all. In fact we are never alone here, everybody knows what we are doing, even when we think there is none around to see us, every movement is known and commented.
For the last two days a group of five oxpeckers are wandering around the garden and it is very nice to watch. They are not interested in Makala for some possible food source…! We also have one of our Ylang-ylang shrubs that has started to flower, and the smell is absolutely lovely.
I (Marc) now take over to tell my side of the story (very briefly), with a short return trip to Belgium and Switzerland. The main purpose of the trip was to present and defend our budget for 2017 at the board meeting of Brabanta in Switzerland and use the opportunity to return with “small” spare parts for the generator of the factory. In between the trips, meetings and other obligations there was not a lot of time to do other things, however I had the pleasure of sharing delicious meals with my brother, sister in law, nephew, former colleague, little sister and her partner, and last but not least our daughter.
Knowing that I had a lot of “small” spares to take in my suitcases (my technical director assured me that the pieces would easily fit in my suitcase), I was far from knowing that one of the “small” spares was a big chunk of about 40kg that barely fitted in one of the large suitcases… I managed to fit all the other things that Marie-Claude asked me to bring with me plus a giant speculoos offered by Emilie (that we will savour very slowly).
My return in Kinshasa was eventless, the hardest part having been to lumber the (not too light) suitcases to the check-in in Brussels as after that it seems I am not allowed to touch anything, even to carry my briefcase I have to fend off people here. I will have to watch out and keep doing some exercise (even if lifting and carrying suitcases is perhaps not the best exercise for the back…).

Thank you to all of you sending us Whatsaps, e-mails, etc. We love it!

A huge hug from us both,

Marie-Claude and Marc

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Nouvelles à 2 Pieds – Two Footed News

Quel drôle de titre diront certains (peut-être), mais cette semaine est une semaine atypique car pour la première fois, bien qu’au Congo tous les deux, nous ne sommes pas au même endroit. Marie-Claude est à pied d’œuvre à Mapangu, tandis que Marc est dans notre pied-à-terre occasionnel de Kinshasa.

Mais avant d’élaborer sur le pourquoi de la chose (à deux pieds), quelques points saillants sur les évènements de Mapangu. En fait à Mapangu-city il ne s’est pas passé grand chose, si ce n’est qu’une fois de plus la société a été confrontée à des vols, avec l’éternel débat de savoir à partir de quel moment un vol mérite-t-il licenciement, dépôt de plainte, etc. Nous avons découvert que la “méthode” des travailleurs qui se sentent débusqués est de venir déposer une lettre de démission le plus vite possible et pensant ainsi éviter le licenciement et préserver leur droit au préavis. Quand le service du personnel reçoit une lettre de démission, compte tenu du contexte économique extrêmement difficile, il y a fort à parier que le démissionnaire a quelque chose sur la patate, mais ne généralisons pas pour autant.

L’objet de vol est en premier lieu le carburant, facile à revendre, difficile à identifier (les colorants que nous trouvons ici sont faciles à masquer avec d’autres produits) et vu les quantités que nous consommons (environ 100.000 litres par mois) les “petites” fuites ne sont pas toujours aisées à détecter. En plantation nous utilisons des camions russes (Kamaz) qui ont l’avantage d’être robustes et sans électronique, mais grands consommateurs de carburant et ajouté à cela de fréquents arrêts pour charger les régimes, embourbements ou ensablements, routes extrêmement difficiles, il est pratiquement impossible d’avoir une consommation “standard”. Depuis peu, nous avons commencé à équiper tous nos véhicules avec des petits boîtiers qui permettent de suivre et enregistrer tous les mouvements de véhicules y compris vitesse, temps d’arrêt (moteur allumé ou non), distance parcourue, etc. Nous espérons que dotés de ces mouchards nous pourrons éviter les “pertes” de carburant en cours de route…

Cette semaine, Marie-Claude a eu la désagréable surprise de retrouver Griezel fortement blessée à la tête alors qu’elle revenait d’un appel où elle m’avait accompagné. Il semblerait que Griezel ait eu maille à partir avec un autre animal plus fort et surtout avec une plus grande mâchoire qui n’a fait qu’une bouchée de la tête de notre chat. Après s’être laissée soigner sans trop de complaisance (tenue par 3 personnes), Griezel s’est réfugiée dans sa cage de voyage pendant 3 jours et ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle s’est aventurée très prudemment pour la première fois sur la terrasse de la maison. Son agresseur (que personne n’a vu ou entendu, mais que nous soupçonnons être le chien du cuisinier de notre voisin…) a laissé une belle marque de mâchoire sur le dessus du crâne et la joue de Griezel, qui pour le moment a un air bizarre avec un tête plus tout à fait ronde et un œil un peu fermé. Elle a recommencé à ronronner quand on la caresse et va inspecter son bol à intervalles réguliers, donc la convalescence va dans le bon sens.

Pour le chat, mais aussi parce que pour le moment nous ne savons pas trop quoi attendre de la situation à Kinshasa, Marie-Claude a préféré rester à la maison plutôt que d’être seule pendant une petite semaine à la capitale. Car si je suis dans notre “studio de passage” habituel à Kinshasa, ce n’est que brièvement en route pour la Belgique et la Suisse, où je dois aller défendre le budget de Brabanta pour l’année à venir. Cela me donne aussi l’occasion de visiter les troupes de notre succursale kinoise et de rencontrer quelques uns de nos clients, fournisseurs et partenaires qui ne viennent pas jusque Mapangu (on se demande pourquoi?).

Marie-Claude, contente de ne pas avoir son mari dans les pieds pendant quelques jours et souhaitant aussi avoir une maison vide et calme, a congédié nos deux compères cuisiniers qui vont planter des arbres pendant les dix jours à venir. Nous avions mis en place une pépinière de reboisement avec 5-6 essences d’arbres locaux ainsi que des boutures et graines d’arbres fruitiers, qui sont maintenant prêts à être transplantés à la faveur de la saison de pluies. Derrière le potager nous avons donc décidé de planter environ 5.000 m2 d’un mélange d’arbres qui serviront à terme de bois de chauffage, piquets, refuge pour oiseaux et source de fruits. Ce petit bois fera également écran entre la maison et les sources de bruit (générateur, logement du personnel, kraal des chèvres et moutons), même si le “bruit” est ici très relatif.

Pour mon voyage jusque Kinshasa, j’ai pris l’avion à Ilebo que j’ai rejoint par la route. Comme la route se dégrade très vite avec les pluies, nous (le chauffeur, l’agent de protocole et moi-même) avons pris la route de bonne heure et j’étais évidemment arrivé à Ilebo alors que l’avion n’avait pas encore quitté Kinshasa. Pendant que nous attendions l’heure de nous rendre à “l’aéroport” dans une “taverne” locale, j’ai eu droit à un défilé de visiteurs venant faire leurs salutations et/ou exposer leurs doléances, ce qui ne laisse aucun doute sur le fait que tout se sait quasi immédiatement et que quand un blanc arrive (même dans une ville de 120.000 habitants) on sait où le trouver tout de suite… Yeaeyyyy !

Je passe la main (ou plutôt le clavier) à distance à Marie-Claude.

Qui n’ a pas grand chose à ajouter ! ( à part le Yeaeyyy !)

Enfin si, il y a eu un massacre à la machette à la mission de Mapangu, un vieil homme et sa belle fille soupçonnés de sorcellerie, suite à la mort en couches d’une femme, se sont fait zigouiller par une partie des villageois… Les croyances de la population comportent encore beaucoup de choses difficiles à cerner pour les européens que nous sommes, sorcellerie, gris-gris, traditions ancestrales et autres qui sont suffisamment fortes pour trucider les suspects.

Nous sommes bien peu de choses et il y a tant que nous ne savons pas.

Jour de pluie à Mapangu, on se croirait en Belgique au printemps !

Je vous laisse ici, à bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

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Fleurs du jardin – Garden flowers

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Cathédrale vue de la plantation – Cathedral view from the plantation

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Port de Mapangu – Mapangu port

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Cantine de l’usine – Factory dining hall

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Gare d’Ilebo – Ilebo railway station

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Transfert de carburant à la gare – Fuel transfer at the railway station

A strange title some will say (perhaps), but this week is an unusual one because for the first time, while both being in Congo, we are not in the same place. Marie-Claude has decided to keep her feet up in Mapangu, while I am walking the Kinshasa streets.

But before going into the details of the subject (with two feet), some main issues about the events in Mapangu. In fact not much has happened in Mapangu-city, except for the ever recurring problems we have with theft and the ensuing debates about ensuing debate about the firing process and when we consider the crime grave enough to go to justice. We found out that workers involved in theft have developed a “method” when they are close to being found out, which is to hand in their resignation as soon as possible, in the hope that in this way they will preserve their rights to a notice period. As a result, when human resources receives a resignation letter, given the dire economic situation of the country and region, it is most likely that the employee has something not quite right in his or her mind. But we should not draw a hasty conclusion never the less.

The main item of theft is fuel, easy to sell, hard to identify (we fail to find markers here that are not easily removed or changed with other dyes) and given the quantities that we consume (about 100,000 litres per month) a “little” spillage is not always easy to detect. In the plantation we use Russian (Kamaz) trucks that offer the advantage of being simple (no electronic) and robust, but great consumers of fuel, which combined with frequent stops to load the harvest, getting frequently stuck in mud or sand, and very difficult roads, it is impossible to have a “standard” fuel consumption. Recently we have started working with tracking devises in the vehicles, which enables transport to locate, check speed and distance, stop times, engine stops, etc. which we hope will help us better manage fuel used for transport and avoid “losses” on the way.

This week, Marie-Claude had the unpleasant surprise to find Griezel badly mauled at the head when returning from a roll call, where she had joined me in the morning. It seems that Griezel had to deal with another animal that was stronger and in particular with a mouth large enough to grab our cat’s head in one go. After being treated without being too compliant (held by 3 persons), Griezel took refuge in her travel cage during three days and it is only today that she cautiously ventured into the wild outside world. Her aggressor (which none has seen or heard, but we suspect being the dog of our neighbour’s cook…) left a distinctive bite mark on the top of the head and the jaw, which give Griezel a strange look with a head that is not quite round any more and a half-closed eye. She is however starting to purr again when taken care of and checks her food bowl on regular intervals, clear signs that she is on the mend.

Because of the cat, but also because we are not too certain about the situation in Kinshasa, Marie-Claude hs chosen to stay in Mapangu rather than being on her own in Kinshasa for a short week. Because if I am indeed in Kinshasa right now, it is on my way to Belgium and Switzerland, where I have to defend Brabanta’s budget for next year. This also gives me a chance to check on the staff of our small office in Kinshasa and meet some of our clients, suppliers and partners that do not come to visit us in Mapangu (we wonder why?).

Marie-Claude, happy to be rid of her husband for a few days and not wishing to have other people milling around in the house, has sent our two cooks off to plant trees in the garden instead of doing their housekeeping chores. We had prepared a small tree nursery with 5-6 local tree species as well as fruit trees, that are now ready to be planted while it rains. Behind the vegetable garden we decided to plant about 5,000 m2 of mixed trees that should help as a source of fuel and sticks in the future but also act as a refuge for birds and small animals. The trees should also act as a sound barrier between the house and sources of noise such as generator, staff housing and the animal pen, even though noise is a very relative matter here.

For my trip to Kinshasa, I flew from Ilebo after a 2 hour car trip. As the road can quickly become unpassable with the rains, we (the driver, protocol agent and myself) left very early and as a result we were in Ilebo before the flight had even left from Kinshasa. While we were waiting to go to the “airport” in a local “pub”, I saw a series of people appearing to bring their greetings and/or expose their problems, which leaves no doubt about the fact that when a white guy arrives in this city (of 120,000 inhabitants) everybody knows about it and knows where to find him… Yeah!

I hand over the writing (or rather typing) remotely to Marie-Claude from here.
Who has not much to add (except the Yeah!)

Actually there is some additional news, an elderly man and his daughter-in-law have beenaccused of sorcery following the death of a young woman while giving birth and both have been attacked by the woman’s family with machettes and died in hospital of their wounds… People here strongy believe in things that are far removed from our Western understanding, sorcery, magic objects, ancestral traditions are very strong and apparently a warrant to kill any suspect.

We are nothing and there is so much we do not know here.

Today rainy day in Mapangu, we could almost believe being in Belgium during spring time!

I leave you here, and hope to read from you soon,

Marc & Marie-Claude

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Brèves Nouvelles – Short News

Aujourd’hui nous avons fait une nouvelle expédition sur un banc de sable et comme il se fait tard nos nouvelles de cette fois-ci seront plus brèves. Le banc de sable est l’équivalent de la plage, sable blanc fin sur des kilomètres et de l’eau (non salée) sur une grande étendue. Tout le monde apporte quelque chose, l’un les petits toasts pour l’apéro, l’autre de quoi faire une BBQ, une salade, des boissons, un dessert, etc. avec le résultat que l’on mange beaucoup (trop) à l’abri d’une paillote, indispensable cette fois-ci car le soleil était torride et le sable brûlant. En fait nous aurions probablement pu cuire notre repas dans le sable ou presque.

Pour l’expédition d’aujourd’hui, nous avons fait le voyage jusqu’au banc de sable avec deux pirogues, l’une pour les passagers et l’autre pour les tables, chaises, BBQ, nourriture, etc. L’un de nos collègues avait également amené son chien qui adore l’eau, en fait il nagerait probablement toute la journée et tout cela en aboyant, avec le résultat que la nuit il doit se lever dix fois pour permettre à la bête de se délester de toute l’eau ingurgitée.

Cette fois-ci, mis à part des pirogues passant devant nous dans un sens et puis dans l’autre pour observer ces blancs installés sur le sable, il n’y avait pas la horde d’enfants qui nous encerclaient et nous avons donc emporté toutes nos bouteilles vides (à la grande satisfaction du piroguier qui s’était senti lésé la dernière fois, lorsque nous avions abandonné le butin de vidanges aux enfants).

Cette semaine a eu son lot habituel d’autorités diverses qui viennent essayer de soutirer de l’argent d’une manière ou d’une autre, c’est le privilège d’être la seule société de taille dans la province et surtout la seule qui n’est pas en cessation de paiement… Ainsi nous avons eu une délégation du ministère de l’environnement qui a commencé par nous féliciter pour les progrès réalisés au niveau de la sécurité, traitement des effluent et propreté générale pour ensuite nous réclamer une amende transactionnelle représentant 10 fois la taxe payée l’année précédente. L’argument principal étant que “les temps sont durs” et qu’après tout “il est impossible qu’une société comme la Brabanta ne dépasse pas les normes de pollution quelque part”. Les normes sont à la discrétion de l’inspecteur, semble-t-il, qui n’est pas équipé pour mesurer quoi que ce soit, encore une fois “les temps sont durs…”.

L’autre découverte est que depuis cette semaine nous avons une équipe de la police des frontières qui est venue s’installer à Mapangu avec mission principale de vérifier l’allée et venue de personnes, surveiller le chargement et déchargement des barges et recueillir des renseignements. Je suppose que le fait d’avoir la province du Bandundu de l’autre côté du Kasaï représente une frontière? De plus nous avons déjà une équipe de la DGM (direction générale de la migration) qui contrôle les passeports, contre paiement, des personnes (étrangères) arrivant ou quittant Mapangu), un agent de l’ANR (agence nationale de renseignement) qui collecte des “informations” pour la sécurité nationale) et un commissaire fluvial qui contrôle et taxe tout chargement ou déchargement de bateau dans notre port. Ils devaient certainement être débordés pour que la police des frontières doivent venir en renfort…

Ce n’est pas nouveau, paraît-il, mais cette semaine nous avons également eu un inspecteur sanitaire qui a visité un nombre de camps et villages dans et autour de la plantation et décrété qu’ils n’étaient pas assez propres et que la société se devait donc de payer une amende pour chaque camp. Quand j’ai suggéré que les habitants pourraient peut-être nettoyer leur propre crasse, l’inspecteur a répondu qu’il serait obligé de mettre tous les contrevenants en prison et que cela risquait de perturber les activités de la société. Ils vont devoir commencer par construire un sérieux complexe carcéral car toute la cité de Mapangu est un grand dépotoir (sauf juste après une pluie qui rince tout dans le Kasaï).

Dans une grosse semaine je ferai un aller-retour jusqu’en Europe pour le conseil d’administration de Brabanta, occasion pour ramener quelques pièces de rechange urgentes pour l’usine et des petites choses pour les fêtes de fin d’année que toute l’équipe des expatriés de Brabanta fêtera ensemble en plantation.

Voilà pour cette fois-ci. A bientôt vous lire,

Marc & Marie-Claude

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Today we went once again to one of the sand banks and as it is quite late this entry will be somewhat shorter. The sand bank is the equivalent of the beach, miles of fine white sand and large expanses of (unsalted) water. Everybody brings something, one little snacks to go with the drinks, another food for the BBQ, a salad, drinks, a dessert, and so forth. As a consequence we eat a lot (too much) under a little shelter, crucial this time as the sun was baking hot. In fact we could probably have cooked our meal in the sand.

On this occasion, for the expedition to the sand bank we used two dugout canoes, one for the passengers and the other for tables, chairs, BBQ, food, etc. One of our colleagues brought his dog who loves water, in fact the dog would probably swim all day and strangely doing this while barking all the time. As a result our colleague has to get up about ten times during the night because his dog needs to evacuate the large quantities of water absorbed during the swim.

This time, except for a number of dugout canoes passing one way and then another to observe the white people on the “beach”, we did not have the crowd of children stalking us. We therefore took back all our empty bottles (to the great satisfaction of our boat pilot who felt cheated last time when we left the loot for the waiting children).

This week we had our usual load of officials trying to get money off the company one way or another, that is the privilege of being the only sizeable company in the province and more importantly the only one that is still in a position to pay something. We had an inspector from the ministry of environment who started by praising the company for the improvements achieved in security, treating the waste from the factory and general cleanliness of the premises. But then claimed we should pay a negotiated fine equal to about 10 times last years tax, claiming that it was not possible for a company like ours to be 100% clean and that we necessarily had to exceed some of the norms. The pollution norms are apparently defined by the inspector himself, even though he is not equipped to measure anything, once again “times are hard…”.

Another discovery is that we now have a team of border police in Mapangu, with the assignment to control the coming and going people, check loading and unloading at the port and gather “information”. I presume that because across the river there is another province we are a border town of sorts, but we already have a team in charge of migration controlling passports (against payment) of foreigners arriving or going, an agent of the national information agency collecting “information” and a river officer levying all cargo being loaded or discharged in our port. They must have been over their heads with work to explain the need for a reinforcement of the border police…

It is apparently not new, but this week we also had a sanitary officer visiting the villages and camps in and around the plantation, after which he declared that they were not clean enough and the company should pay a fine for each camp. When I suggested that the inhabitants of the villages and camps could perhaps clean their own place, he responded saying that he would be forced to arrest them all and disturb the good working of the company doing so. They will have to build a serious jail to do so because the whole city of Mapangu is one big waste dump, except when a rain has washed everything into the river.

In a little over a week I will be making a short trip to Europe for Brabanta’s board meeting, opportunity to also bring back some urgent spares for the factory and some titbits for the year end that all the expatriates will celebrate together on the plantation.

That’s it for this time, we look forward reading from you,

Marc & Marie-Claude