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Les Alpes - The Alps Uncategorised

Et de 2 – And 2

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Nous venons de passer notre deuxième semaine et week-end dans les Alpes et nous avons déjà plein de nouvelles expériences, découvertes et moments agréables à partager.
La Suisse et ses règles étant ce qu’elles sont, nous découvrons petit-à-petit les chose à faire ou à ne pas faire et surtout comment les faire, mais nous continuons de découvrir avec plaisir les paysages grandioses de notre nouveau pays d’accueil et, surtout Marie-Claude, de découvrir Fribourg et ses environs qui sont loin d’être déplaisants.
Dans notre petit studio il n’y a pas la place pour une lessiveuse, sécheuse, etc., donc ces machines communes se trouvent au grenier, juste au-dessus de notre studio, et donc plus faciles d’accès pour nous que pour les locataires des étages plus bas (nous sommes au quatrième, ce qui a l’avantage d’être très calme, mais un peu plus dur quand il faut monter des choses un peu plus lourdes). Toujours est-il que nous avions vérifié les règles d’utilisation et il est clairement indiqué que l’utilisation des machines est interdit les dimanches et jours fériés, que l’horaire est fixé de 7h à 22h. Il faut aussi se conformer au programme de rotation des utilisateurs établi par le concierge, si présent, mais sur ce dernier point il n’y a rien donc on se sent libre de faire cela quand cela nous arrange et que la machine n’est pas occupée. Ainsi, lundi dernier, Marie-Claude est montée avec notre linge, l’a introduit dans la machine avec le savon comme recommandé, fermé le hublot, et… Ah, mais pour utiliser la machine il faut une clé spéciale et sans celle-ci pas de courant et donc pas non plus possible de ré-ouvrir la machine pour ressortir le linge…
Renseignements pris, il devrait y avoir une clé dans le studio, mais malgré la fouille complète, y compris une vidange et triage de la poubelle pour le cas-où, impossible de mettre la main sur la dite-clé. Marie-Claude s’est donc embusquée pour tomber sur le prochain voisin rentrant à la maison pour lui demander de l’aide, ce qui est tombé sur notre charmante voisine du dessous. Celle-ci ne nous a pas seulement prêté sa clé pour sortir le linge, mais aussi pour faire notre lessive, puisque celle-ci était prête à tourner. Finalement la clé a été retrouvée, elle était cachée sous le bac à couverts dans le tiroir de la kitchenette. Nous sommes à présent sauvés et (relativement) propres!
Cette semaine nous avons renoué avec notre premier pays d’expatriation car dans une salle de théâtre des environs de Fribourg se jouait une interprétation du “Gouverneur de la Rosée”, un livre écrit par un haïtien que nous avions adoré. L’arrivée jusqu’à la salle de théâtre fut un petit peu compliqué car la route indiqué par notre GPS n’existait plus (eh oui, même en Suisse il y a des choses qui ne tournent pas tout à fait comme prévu. A leur décharge notre GPS est monté dans une voiture belge…). Nous sommes malgré tout arrivés bien à temps au lieu de la représentation, une petite salle avec un restaurant attenant, salle qui qui s’est révélé bondée avec en grande partie des habitués, car ils avaient l’air de se connaître. La pièce, jouée par une actrice haïtienne qui interprétait quasi tous les rôles à elle seule, fut absolument remarquable et ce n’est pas parce que nous avions été sevré de théâtre depuis pas mal de temps! A refaire!
Ce week-end nous avons été invité par nos amis Nicolas et Patricia à Anzère, où nous n’avions plus été depuis presque 30 ans. Outre le plaisir énorme que nous avons eu de passer quelques jours avec nos amis, Nicolas, Patricia, Alain et Catherine, redécouvrir Anzère fut comme un saut en arrière dans le temps car l’appartement et le cœur d’Anzère n’avait pas changé de ce dont je me souvenais. Cela faisait également près de 30 ans que je n’avais plus mis des ski et Nicolas m’a persuadé de refaire un essai car, un peu comme la bicyclette, cela ne s’oublie pas… Sauf qu’en 30 ans les skis on évolué et la technique de ski elle aussi un petit peu. Bref, nous sommes monté au Pas de Maimbré, en haut des télécabines, pour découvrir que la majorité des pistes étaient fermées à cause des chutes de neige abondantes de la nuit et les risques d’avalanche qui en résultaient. Pour moi pas un problème car compte tenu de mon manque d’entrainement j’étais tout à fait satisfait de me limiter à la petite piste d’ordinaire réservée pour les enfants. Il faut dire aussi que ce jour-là, la visibilité était très limitée et que skier sans vraiment voir où l’on va ne facilite pas les choses. Mais c’était malgré tout génial de retrouver la sensation des skis et sans doute une expérience que je recommencerai.
Le lendemain, le temps étant toujours plutôt à la brume avec des pluies et neige fondante intermittentes, nous avons décidé de troquer nos skis pour des raquettes et de monter ainsi au restaurant où Nicolas nous avait réservé une table pour le déjeuner. Cela nous a pris deux bonnes heures de marche, avec de nombreux arrêts pour profiter des vues spectaculaires, car pour nous récompenser de nos efforts le soleil s’était mis de la partie. Ce restaurant, le “Grenier de Zalan” n’est accessible qu’à ski ou raquettes quand il y a de la neige et semble tout perdu dans la montagne, mais on y mange divinement bien dans un cadre tout à fait exceptionnel. Le cadre, la nourriture et tout et tout font que nous y serions bien resté encore un bon moment, mais comme une bonne partie de notre groupe ne souhaitait pas faire la descente, il a été nécessaire d’écourter notre bonheur gastronomique pour ne pas rater la dernière cabine de 16h00… Nous ne sommes pas tous descendu en télécabine car, d’une part Nicolas était monté en peaux de phoque et est donc redescendu en ski et moi, ayant une migraine un peu plus persistante que d’habitude, je me suis dit que faire la descente en raquettes pourrait soulager les maux de tête.
Tout le monde s’est retrouvé à l’appartement pour une tasse de thé avant que Marie-Claude et moi ne reprenions la route de Fribourg.
Notre retour vers Fribourg s’est passé beaucoup plus souplement qu’à l’allée car, j’avais oublié de vous raconter cela, outre les embouteillages que nous avions eu sur l’autoroute vers le Valais, notre GPS (belge) a eu la bonne idée de nous faire monter, après la tombée du jour, vers Anzère via des petites routes à voie unique au milieu des vignobles. Des routes où il est impossible de faire demi-tour, certainement dans le noir, mais où l’obscurité permet heureusement de voir venir les contre-coucheurs de loin (nous n’avons croisé qu’une seule autre voiture, probablement quelqu’un qui savait où il allait, pas comme nous)… Nous sommes malgré tout arrivés à bon port et avons même pu prendre la dernière place de parking libre dans les garages en-dessous des appartements (au sec donc).
Voilà pour nos aventures de cette semaine. Nous nous réjouissons de lire les vôtres.
A très bientôt,
Marc & Marie-Claude

Notre studio – Our studio
Un visiteur inattendu – An unexpected visitor

We have just spent our second week and weekend in the Alps and we already have a lot of new experiences, discoveries and pleasant moments to share.
Switzerland and its rules being what they are, we are discovering little by little the do’s and don’ts and especially how to manage them, but we continue to discover with pleasure the great landscapes of our new host country and, especially Marie-Claude, to discover Fribourg and its surroundings which are far from being unpleasant.
In our small studio there is no room for a washing machine, dryer, etc., so these communal machines are in the attic, just above our studio, and therefore easier for us to access than for the tenants on the lower floors (we are on the fourth floor, which has the advantage of being very quiet, but a little harder when you have to bring up heavier things). Anyway, we had checked the rules of use and it is clearly stated that the use of the machines is forbidden on Sundays and public holidays, that the schedule is set from 7am to 10pm. It is also necessary to comply with the user rotation programme established by the concierge, if present, but on this last point there is nothing, so we feel free to do this when it suits us and when the machine is not occupied. So, last Monday, Marie-Claude went upstairs with our laundry, put it in the machine with the soap as recommended, closed the door, and… Ah, but to use the machine you need a special key and without it you cannot have power for the laundry machine (or dryer) and therefore you cannot open the machine again to take out the laundry…
We asked around, and there should be a key in the studio, but despite a complete search, including emptying and sorting the rubbish bin just in case, it was impossible to find the key. Marie-Claude therefore ambushed the next neighbour to come home and ask for help, which turned out to be our lovely downstairs neighbour. She not only lent us her key to get the laundry out, but also to do our laundry, as it was already in the machine. Finally the key was found, it was hidden under the cutlery tray in the kitchenette drawer. We are now safe and (relatively) clean!
This week we were reconnected with our first country of expatriation because in a theatre near Fribourg there was a performance of “The Governor of the Dew”, a book written by a Haitian that we loved. The arrival to the theatre was a little bit complicated because the road indicated by our GPS did not exist anymore (yes, even in Switzerland there are things that do not turn out quite as planned. To their credit, our GPS was mounted in a Belgian car…). Nevertheless, we arrived in good time at the venue, a small hall with an adjoining restaurant, which turned out to be packed with mostly regulars, as they seemed to know each other. The play, performed by a Haitian actress who interpreted almost all the roles by herself, was absolutely remarkable, and it was not because we had been weaned on theatre for quite some time! To be repeated!
This weekend we were invited by our friends Nicolas and Patricia in Anzère, where we had not been for almost 30 years. Apart from the enormous pleasure of spending a few days with our friends, Nicolas, Patricia, Alain and Catherine, rediscovering Anzère was like stepping back in time as the flat and the heart of Anzère had not changed from what I remembered. It had also been almost 30 years since I had last skied and Nicolas persuaded me to give it another try because, like a bicycle, you never forget it… Except that in 30 years skis have evolved and so has the skiing technique. In short, we went up to the Pas de Maimbré, at the top of the gondolas, to discover that the majority of the slopes were closed because of the heavy snowfalls of the night and the resulting risks of avalanche. For me this was not a problem as given my lack of training I was quite happy to limit myself to the small run usually reserved for children. It must also be said that on that day, visibility was very limited and skiing without really seeing where you are going does not make things any easier. But it was still great to get the feeling of skiing again and it’s definitely an experience I will repeat.
The next day, the weather was still rather misty with intermittent rain and melting snow, so we decided to swap our skis for snowshoes and go up to the restaurant where Nicolas had booked us a table for lunch. It took us a good two hours of walking, with many stops to enjoy the spectacular views, as the sun came out to reward us for our efforts. This restaurant, the “Grenier de Zalan” is only accessible by ski or snowshoes when there is snow and seems to be lost in the mountain, but the food is divinely good in a quite exceptional setting. The setting, the food and everything meant that we would have stayed there for a good while longer, but as a good part of our group did not want to go down by foot, it was necessary to shorten our gastronomic bliss so as not to miss the last cabin at 4pm… We did not all go down in the gondola because Nicolas had come up with his skis in skins and therefore came back down on slopes and I, having a migraine that was a bit more persistent than usual, thought that going down in snowshoes could relieve the headaches.
Everyone met back at the flat for a cup of tea before Marie-Claude and I headed back to Fribourg.
Our return to Fribourg went much more smoothly than on the way there because, I had forgotten to tell you this, in addition to the traffic jams we had had on the motorway to the Valais, our (Belgian) GPS had the good idea to make us go up, after dusk, to Anzère via small single-lane roads in the middle of the vineyards. Roads where it is impossible to turn around, certainly in the dark, but where the darkness fortunately allows us to see the vehicles coming from afar (we only passed one other car, probably someone who knew where he was going, not like us)… Nevertheless, we arrived safely and were even able to take the last free parking space in the garages below the flats (in the dry).
So much for our adventures this week. We look forward to reading about yours.
See you soon,
Marc & Marie-Claude

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Nouveau Départ – New Beginning

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En quelques jours, nous sommes passés de températures tropicales à un environnement polaire (ou presque), la transition est à présente faite, depuis quelques jours nous sommes arrivés dans notre nouveau pays de résidence, la Suisse, et la température est loin d’être estivale. Mais cette différence de température est loin d’être le seul facteur de changement auquel nous devrons nous habituer.
Même si Sao Tomé est un pays généralement plutôt propre et, à l’échelle de l’Afrique, pas trop désorganisé, l’aspect immaculé et parfaitement organisé des helvètes est impressionnant. Ici il y a des règles pour tout et elles sont strictement appliquées. Même dans le studio où nous sommes temporairement logés, l’organisation du bâtiment est définie avec des petites notes propres et claires un peu partout allant des jours pour le ramassage des ordures à la grille qu’il faut remplir pour utiliser la machine à laver et ou le sèche-linge commun. Bien entendu, interdiction de s’approcher des appareils les dimanches ou jours fériés. Les machines semblent neuves car après chaque usage il y a lieu de tout nettoyer à fond, y compris les compartiments pour le savon, les filtres, etc. toute la procédure étant clairement documentée dans des feuillets affichés à côté de la dite machine. Evidemment j’exagère, mais rappelez-vous que nous arrivons venant d’un environnement très différent!
Mis à part les restaurants et autres lieux de consommation, le week-end ici est sacré et celui ou celle qui n’a pas fait ses courses avant samedi 16 heures devra faire ceinture jusqu’au lundi, sans exception. Parlant des courses alimentaires, les sensibles du cœur feraient bien de se préparer psychologiquement aux prix qui sans comparaison avec ce que nous avons vu partout ailleurs. Ici je ne pense pas à l’Afrique, encore que dans des villes comme Kinshasa ou Lagos les coûts peuvent être spectaculaires, mais même comparé à Londres, où nous avons vécu plusieurs années, la Suisse est dans une catégorie différente.
En voiture, les limites de vitesse sont strictement respectées et gare à celui qui serait distrait un bref moment, comme deux de mes collègues peuvent en témoigner, car le retrait du permis de conduire est quasi instantané.
A Sao Tomé nous étions séduits par la nature luxuriante, les plages, la simplicité des gens. Ici nous sommes séduits par les spectacles grandioses des montagnes et la gentillesse et politesse des gens, c’est tellement agréable de s’entendre dire bonjour, merci, etc. de manière spontanée en toutes circonstances.
Pour le moment nous sommes logés dans un petit studio situé au quatrième étage d’un vieux bâtiment tout proche de mon lieu de travail. Il n’y a pas d’ascenseur donc nous faisons de l’exercice chaque fois que nous sortons ou rentrons, mais le jour où nous sommes arrivés et qu’il a fallu monter les bagages, linge, accessoires de cuisine, etc. nous avons réalisé combien il était confortable de vivre dans une maison de plein pied. Notre studio est petit, mais il fait quand même quatre fois la taille de la roulotte dans laquelle nous avons vécu deux ans et demi, donc en réalité très vaste…
Nous sommes à la recherche d’un logement plus adapté à nos besoins que nous pourrons aménager à nos goûts et surtout où il sera possible d’accueillir famille ou amis de manière un peu plus confortable. Toutes les options sont sur la table (location ou achat) mais avec une contrainte essentielle, le logement doit nous permettre d’avoir un chien. A Sao Tomé il aurait été difficile de vivre avec un chien sans se sentir coupable par rapport à la gens canine locale, très défavorisée et sans renoncer à beaucoup d’activités et de visites de lieux non propices à l’accompagnement d’un chien. Mais ces deux années étaient les premières dans notre vie de couple sans compagnon canin et cela nous a manqué. Marie-Claude a déjà pris les devants et en principe notre nouvelle addition canine devrait pouvoir nous rejoindre d’ici la fin du mois d’avril, donc nous avons un peu moins de deux mois pour trouver notre nouveau home. Durant les quelques jours passés ici nous avons déjà visité quelques lieux de villégiature potentiels et pensons peut-être avoir trouvé une maison qui pourrait répondre à nos attentes, croisons les doigts!
Non des moindres, ce déménagement est aussi un gros changement professionnel pour moi. Je reste dans le groupe et donc indirectement impliqué dans les plantations tropicales, mais dans de toutes nouvelles fonctions pour lesquelles je n’ai pas encore de réelle expérience professionnelle, même si en combinant mes années dans le milieu bancaire et celles de gestion de plantations je ne commence pas tout à zéro. Cela reste toutefois une opportunité unique d’apprendre un nouveau métier et travailler dans un cadre totalement différent qui va sans nul doute me tenir très occupé durant les mois et années à venir.
Finalement un gros changement par rapport au travail en plantation est le fait qu’ici le samedi on ne travaille pas. Cela nous a permis de profiter de deux journées entières pour découvrir (une partie de) la ville de Fribourg et de monter dans les montagnes pour profiter d’un temps radieux (même si glacial) poussant notre courage à manger dehors sur une terrasse face aux majestueuses montagnes des Alpes, c’était magique! Nous avons bien l’intention de continuer notre exploration des environs et ne manquerons pas de vous relater les découvertes que nous ferons.
N’hésitez-pas à nous faire part de vos découvertes à vous, même si elles ne sont pas exotiques ou tropicales!
A bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

In a few days we have gone from tropical temperatures to a polar environment (or almost), the transition is now done, since a few days we arrived in our new country of residence, Switzerland, and the temperature is far from being summery. But this difference in temperature is far from being the only change we will have to get used to.
Although Sao Tome is generally a rather clean country and, by African standards, not too disorganised, the immaculate and perfectly organised appearance of the Swiss is impressive. Here there are rules for everything and they are strictly enforced. Even in the studio where we are temporarily staying, the organisation of the building is defined with small, clean and clear notes all over the place, from the days for rubbish collection to the grid that has to be filled in to use the common washing machine and or dryer. Of course, no one is allowed near the machines on Sundays or holidays. The machines look like new because after each use everything has to be cleaned thoroughly, including the compartments for soap, filters, etc. The whole procedure is clearly documented in sheets posted next to the machine. Of course I am exaggerating, but remember we are arriving from a VERY different environment.
Apart from restaurants and other places of consumption, the weekend here is sacred and anyone who has not done his or her shopping by Saturday 4 pm will have to wait until Monday, without exception. Speaking of food shopping, the sensitive of the heart would do well to prepare themselves psychologically for the prices that have no comparison with what we have seen everywhere else. Here I am not thinking of Africa, although in cities like Kinshasa or Lagos the costs can be spectacular, but even compared to London, where we lived for quite some time, Switzerland is in a different league, but we will get used to it.
In the car, speed limits are strictly enforced and beware of those who are distracted for a short while, as two of my colleagues can testify, as the withdrawal of the driving licence is almost instantaneous.
In Sao Tomé we were seduced by the luxuriant nature, the beaches and the simplicity of the people. Here we are seduced by the grandiose spectacles of the mountains and the kindness and politeness of the people, it’s so nice to hear people say hello, thank you, etc. in a spontaneous way in all circumstances.
At the moment we are staying in a small studio on the fourth floor of an old building close to my workplace. There is no lift so we exercise every time we go out or come in, but the day we arrived and had to take up the luggage, laundry, kitchen equipment, etc. we realised how comfortable it was to live in a one-storey house. Our studio is small, but it’s still four times the size of the caravan we lived in for two and a half years, so it’s actually quite large…
We are looking for a home more suited to our needs that we can furnish to our liking and where we can accommodate family and friends in a more comfortable way. All options are on the table (renting or buying) but with one essential constraint, the accommodation must allow us to have a dog. In Sao Tomé it would have been difficult to live with a dog without feeling guilty about the local dog population, which is very underprivileged, and without giving up many activities and visits to places that are not suitable for a dog. But these two years were the first in our life as a couple without a canine companion and we missed it. Marie-Claude has already taken the lead and in principle our new canine addition should be able to join us by the end of April, so we have just under two months to find our new home. In the few days we’ve been here we’ve already looked at a few potential homes and think we may have found a house that meets our expectations, fingers crossed!
Not least, this move is also a big professional change for me. I am still with the group and therefore indirectly involved in the tropical plantations, but in a brand new role for which I have no real work experience yet, although combining my years in banking and plantation management I am not starting from scratch. However, it is a unique opportunity to learn a new job and work in a totally different environment which will undoubtedly keep me very busy over the coming months and years.
Finally, a big change compared to working on a plantation is that here we don’t work on Saturdays. This allowed us to enjoy two full days of exploring (part of) the city of Fribourg and to go up into the mountains to enjoy the glorious (if freezing) weather, pushing our courage to eat outside on a terrace facing the majestic mountains of the Alps, it was magical! We intend to continue our exploration of the surrounding area and will be sure to report back to you on the discoveries we make.
Don’t hesitate to tell us about your own discoveries, even if they are not exotic or tropical!
Hoping to hears from you soon,
Marc & Marie-Claude

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Les Vacances sont Finies – Holidays are Over

Nous sommes rentrés du Congo pour trouver une Europe confinée à différents degrés et de manière tellement variable que nos esprits simples ont un eu un peu de mal à comprendre comment les choses allaient se passer. Ayant, de fait, été assignée à résidence pendant un an à Mapangu, Marie-Claude (et moi) aspirions à être dans nos affaires pour reprendre pied en Europe et avons donc décidé d’aller nous installer en Normandie avant que les frontières belges ne se ferment. Nous pensions naïvement qu’après au plus un mois les chose se seraient calmées et que nous pourrions nous déplacer pour prudemment aller visiter nos proches et en particulier nos parents, enfants et petite-fille que nous n’avions plus vu depuis plus d’un an. Ça c’étaient nos plans à la fin du mois de janvier… depuis les choses ne se sont pas améliorées et nous avons fini par passer toutes nos vacances à deux en Normandie où nous avons été occupés à faire toutes sortes de travaux et petits aménagements dans la maison, toutes ces chose que nous avions prévu de faire de longue date et jamais le temps de s’y mettre. Tout n’est pas fini (il faut en garder pour de prochaines vacances) mais nous avons bien avancé et du coup nous n’avons pas vu le temps passer.
Maintenant ce sont les préparatifs pour notre prochaine mission. Dans un premier temps je partirai seul à Sao Tomé (petite île située dans le Golfe de Guinée) pendant un mois, en mission d’audit. Marie-Claude reste en Normandie pour continuer les petits travaux et s’occuper de Makala (notre chienne). Makala qui revit, même si elle reste maigre comme un clou et ne mange pas grand chose. Il faut dire que quand nous sommes arrivés du Congo nous étions persuadés Marie-Claude et moi que les jours de Makala étaient comptés, elle ne mangeait plus rien et avait beaucoup de mal à se déplacer. Maintenant elle court devant nous durant toutes les promenades que nous faisons de plus en plus longues et se précipite vers son bol dès que nous rentrons pour voir si par hasard des bonnes choses y auraient abouti.
Parlant de nos poilues, nous avons appris que malheureusement notre chat, Griezel, qui était restée avec nos remplaçants à la Cathédrale, est morte, probablement empoisonnée. Je soupçonne que les mécaniciens ont profité de mon départ pour mettre du poison contre les rats autour du générateur car ils prétendaient que sinon les rats mangeaient les fils électriques. Je m’étais toujours opposé à l’utilisation de poison et préconisé l’utilisation de pièges car j’avais vu les ravages que faisaient le poison sur la faune locale dans la plantation quand nous étions arrivé (serpents et rapaces morts). Mais les pièges il faut s’en occuper et le poison c’est plus “facile”. Comme Griezel chassait et mangeait ses proies, elle aura probablement attrapé un rat empoisonné et puis voilà…
Dans notre petit nid de Normandie nous avons eu pas mal de démêlés avec les rongeurs par le passé. Lors de notre dernier passage il y a près de 18 mois nous avions bardé la maison de pièges à souris pour éviter de retrouver des nids dans nos couettes, oreillers ou autre linge de maison. Surprenamment, nous n’avons trouvé ni souris (piégée ou non) ni trace de passage dans la maison, à croire qu’elles ne sont plus intéressées où que tous les accès sont fermés. Nous veillons toutefois à ne laisser aucune nourriture qui pourrait les attirer, chose que nous avons appris à faire de manière stricte en RDC pour les rongeurs et pour les cafards. Quel bonheur ici de ne pas devoir chasser des cafards dans la cuisine tous les matins… c’est une petite chose, mais vous ne pouvez pas imagines combien il est agréable de ne pas devoir tout enfermer dans des sacs hermétiques, y compris les appareils électroménagers dont les petits interstices semblent particulièrement prisés par les cafards pour y pondre.
Nous venons de réceptionner nos malles venues de Mapangu, juste à temps pour que je puisse récupérer certains équipements nécessaires à ma prochaine mission à Sao Tomé. Nous avons opté d’entreposer les malles dans la grange car, malgré nos précautions, il est certain que des cafards ont profité du voyage et nous espérons que les gelées nocturnes auront raison des insectes avant d’amener nos affaires dans la maison.
Le déballage reste à faire, donc nous ne savons pas encore combien de ces créatures ont profité du voyage. Généralement elles privilégient les objets en bois (masques et boîtes), mais tout ce qui présente des petites cavités est prisée pour y déposer des œufs qui n’attendent qu’un moment d’inattention pour éclore…
Nous ne savons pas encore grand chose de notre prochaine destination (temporaire) si ce n’est que c’est aussi un plantation de palmiers à huile située dans le sud de l’île de Sao Tomé, où il pleut beaucoup… La plantation est nettement plus petite que celle de Brabanta avec 2.100 hectares, mais c’est une plantation certifiée bio qui n’utilise donc ni pesticides ni engrais chimiques.
Sao Tomé est une petite île volcanique de 850km² mais dont le relief culmine quand même à plus de 2.000m d’altitude et dont la population est d’environ 200.000 habitants, dont plus de 25% vivent dans la capitale. J’ai un peu de mal à imaginer ce à quoi je dois m’attendre car la population de la ville de Sao Tomé n’est même pas le double de celle de la cité de Mapangu, à la différence qu’ici il y a un aéroport international, des supermarchés, hôtels, etc.
Cette fois pas de malles et de chien en cage pour le départ, je pars seul dans un premier temps avec juste deux petits sacs pour découvrir ce nouveau pays et laisse pour le moment Marie-Claude et Makala dans notre nid normand.
Je suis arrivé hier après-midi sur le territoire sao toméen après un voyage sans histoires mais quand même un départ très matinal, car mon taxi était à 3h05 devant la porte, et un monceau d’attestations et d’autorisations pour pouvoir voyager. Durant le mois que je passer ici je loge à l’hôtel, car les logements de la plantation sont tous occupés. l’hôtel est une ancienne batisse coloniale qui a été remise en état avec beaucoup de goût et dont, heureusement, le restaurant est ouvert malgré la pandémie. L’hôtel et le restaurant est tenu par un chef paraît-il célèbre au Portugal qui est toute la journée dans sa cuisine et prépare des plats avec des produits frais du jardin, rien que le petit déjeuner était déjà prometteur. A partir de demain je vais découvrir la plantation et je vous raconterai un peu plus à ce propos la semaine prochaine.
A bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude

Montreuil l’Argillé
La nature reprend ses droit – Nature reclaiming its rights – Kapellen (Belgium)
Kapellen
A Sao Tomé aussi, masques et lavage des mains – In Sao Tomé also masks and nand washing
Vue de ma chambre ce matin – View from my room this morning
Les alentours de l’hôtel – Hotel surroundings

We returned from the Congo to find Europe confined to such varying degrees that our simple minds had some difficulty in understanding how things would work out. Having, in fact, been under house arrest for a year in Mapangu, Marie-Claude (and I) yearned to regain a foothold in Europe without the frustration of avoiding physical contact with everyone and so decided to move to Normandy before the Belgian borders closed. We naively thought that after a month at the most things would have calmed down and that we would be able to travel to visit our relatives and in particular our parents, children and granddaughter whom we had not seen for over a year. That was our plan at the end of January… since then things have not improved and we ended up spending our entire holiday the two of us in Normandy, where we were busy doing all sorts of work and small improvements to the house, all the things we had planned to do for a long time and never had time to do. It is not all finished (we have to save some for a future holiday) but we have made good progress and so we have not seen the time go by.
Now we are preparing for our next mission. At first I will go alone to Sao Tomé (a small island in the Gulf of Guinea) for a month, on an audit mission. Marie-Claude will stay in Normandy to continue the small jobs and to take care of Makala (our dog). Makala is alive again, even though she is still as thin as a rail and does not eat much. In fact, when we arrived from Congo we were convinced Marie-Claude and I that Makala’s days were numbered, she didn’t eat anything and had a lot of trouble moving around. Now she runs ahead of us on all the walks we take, which are getting longer and longer, and rushes to her bowl as soon as we get home to see if by chance any goodies have ended up there.
Speaking of our animals, we have learned that unfortunately our cat, Griezel, who had been staying with the new GM and his wife at the Cathedral, has died, probably poisoned. I suspect that the mechanics took advantage of our departure to put rat poison around the generator as they claimed that otherwise the rats would eat the wires. We always opposed the use of poison and advocated the use of traps because Marc had seen the havoc that poison was wreaking on the local wildlife on the plantation when we arrived (dead snakes and raptors). But traps have to be taken care of and poison is “easier”. As Griezel hunted and ate her prey, she probably caught a poisoned rat and then that was that…
In our little nest in Normandy we have had quite a few problems with rodents in the past. The last time we were here, nearly 18 months ago, we had put mouse traps around the house to avoid finding nests in our duvets, pillows and other household linen. Surprisingly, we did not find any mice (trapped or not) or any trace of them in the house, as if they were no longer interested or all accesses were closed. However, we are careful not to leave any food that might attract them, something we have learned to do strictly in the DRC for rodents and cockroaches. It is a small thing, but you cannot imagine how nice it is not to have to seal everything up in airtight bags, including appliances whose little gaps seem to be particularly popular with cockroaches for nesting.
We have just received our trunks from Mapangu, just in time for me to pick up some equipment for my next mission in Sao Tome. We opted to store the trunks in the barn as, despite our precautions, cockroaches have certainly taken advantage of the trip and we are hoping that the night frosts will get the better of the insects before we bring our stuff into the house.
The unpacking has yet to be done, so we don’t know yet how many of these creatures took advantage of the trip. Generally they prefer wooden objects (masks and boxes), but anything with small cavities is prized for depositing eggs that are just waiting for a moment of inattention to hatch…
We don’t know much about our next (temporary) destination yet, except that it is also an oil palm plantation located in the south of Sao Tome Island, where it rains a lot… The plantation is much smaller than Brabanta’s with 2,100 hectares, but it is a certified organic plantation which does not use pesticides or chemical fertilizers.
Sao Tomé is a small volcanic island of 850km² but with mountains reaching more than 2,000m and a population of about 200,000 inhabitants, of which more than 25% live in the capital. I cannot imagine what to expect because the population of Sao Tome is not even twice that of Mapangu, except that here there is an international airport, supermarkets, hotels, etc.
This time, no trunks and no dog in a cage for the departure, I am going alone at first with just two small bags to discover this new country and leave Marie-Claude and Makala in our Norman nest for the moment.
I arrived yesterday afternoon in Sao Tome after an uneventful journey but a very early start, as my taxi was at 3.05am in front of the door, and a heap of permits and other official documents to be able to travel. During the month that I will spend here I stay in a hotel, as the plantation’s accommodation is all occupied. The hotel is an old colonial building that has been tastefully refurbished and fortunately the restaurant is open despite the pandemic. The hotel and restaurant is run by a chef who is apparently famous in Portugal and is in the kitchen all day preparing dishes with fresh produce from the garden. The breakfast alone was promising. From tomorrow I will discover the plantation and I will tell you more about it next week.
Hoping to hear from you soon,
Marc & Marie-Claude