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De Retour à Kinshasa – Back in Kinshasa

Tandis que les choses se mettent tout doucement en place à Mapangu, il y aussi des choses à régler à Kinshasa où sont basées les directions commerciales et financières de la société. Nous voici donc de retour pour une semaine à la capitale, à l’hôtel cette fois-ci car le contrat de location de la maison de nos prédécesseurs prenait fin le mois dernier.

Après la pluie

Avant de quitter Mapangu nous avons eu quelques pluies torrentielles et de violents orages, dont le dernier à touché un des groupes électrogènes ainsi que le relais de transmission de notre réseau de radios de communications. La bonne nouvelle est que les routes semblent résister relativement bien car nous étions inquiets pour notre voyage vers Kinshasa (lire plus bas).

Marc à aussi eu quelques moins bonnes surprises.

La première fait plutôt sourire et concerne une inspection du service de métrologie qui vient (chaque année) faire un relevé des systèmes de stockage (nous pensons citernes et cuves pour l’huile de palme et le carburant) et appareils de mesure (selon notre compréhension pompes volumétriques, jauges, etc.). Leur rapport et surtout les taxes qui s’y rapportent sont par contre édifiantes, ainsi nous sommes imposés pour chaque verre gradué, mètre pliant ou tout autre instrument portant des graduations d’une forme ou d’une autre. La taxe pour un mètre pliant est de 5$…

Plantation terrasses

La deuxième est une grève des coupeurs ou du moins un refus de travailler le lendemain de la paie, non pas parce qu’ils réclament un meilleur salaire, mais parce qu’ils ne comprenaient pas les différentes rubriques de leur feuille de paie. Avant de partir pour Kinshasa vendredi matin, Marc a dû faire une rapide visite dans la section de la plantation concernée qui se trouve à 1 heure de route de la maison, donc partir avant 5h du matin pour être là avant la fin de l’appel. Tout est heureusement rentré dans l’ordre après une explication du chef du personnel qui avait accompagné Marc.

Pour aller à Kinshasa, nous avons cette fois opté pour le vol hebdomadaire entre Ilebo et Kinshasa. Ilebo se trouve à environ 1h30 de piste de Mapangu, puis une traversée du Kasaï en pirogue. La piste pour aller de Mapangu au bord du Kasaï en face d’Ilebo était relativement bonne, paradoxalement à cause des pluies, qui avaient nivelé une grande partie du sable resté encore assez dur à cause de l’humidité. La route traverse d’anciennes palmeraies abandonnées, de la forêt et de la savane en succession avec des paysages superbes parsemés de petits villages en bordure du Kasaï.

Savanne brûlée

La traversée en pirogue jusque Ilebo est très courte mais reste une expérience fascinante. La pirogue a été creusée d’une seule pièce dans un arbre qui devait être impressionnant car on s’y installe chacun dans son fauteuil (avec un gilet de sauvetage bien entendu) l’un derrière l’autre sur une bonne dizaine de mètres de longueur. De l’autre côté de la rivière une voiture de location nous attendait sur les quais du port et de la gare, vestige d’une époque où le flot de cuivre et de produits agricoles se croisaient, l’un en direction de Kinshasa par la rivière et le fleuve et l’autre vers Lubumbashi dans le Katanga. Lors de notre visite le port et la gare étaient particulièrement fébriles car des mouvements importants de militaires sont en cours avec tout leur matériel (y compris des dizaines de chars et autres engins lourds). Nous avons rapidement présenté nos respects au patron régional du chemin de fer (SNCC) avec qui nous espérons pouvoir travailler de manière régulière pour acheminer notre huile par le rail jusque Lubumbashi lorsque la production prendra de l’ampleur.

Hotel de PalmesTerrasse Hotel

Après une courte pause à l’Hotel de Palmes, où nous avons mangé notre sandwich et attendu le passage de l’avion arrivant de Kinshasa, nous sommes allés à l’aéroport d’Ilebo qui a certainement dû servir d’inspiration au dessinateur de Martin Milan car l’avion (orange et pas tout jeune) n’attend pas que tout le monde se soit écarté pour démarrer les moteurs et se préparer à décoller.

Martin Milan La piste est d’ailleurs plus un champ qu’un terrain d’aviation car l’herbe haute pourrait facilement cacher des poules ou autres petits animaux. Mais malgré le fait que ce soit un petit avion (à deux hélices quand même) avec seulement 10 passagers, nous avons eu droit à une hôtesse qui nous a servi une boisson pendant le vol d’environ 2 heures.

Outre les nombreux rendez-vous professionnels de Marc, notre inscription comme résidents à l’ambassade et le shopping inévitable, nous allons profiter de notre semaine à Kinshasa pour essayer de trouver un petit studio, qui sera plus agréable qu’une chambre d’hôtel pour nos visites et qui nous permettra d’y laisser des affaires au lieu de les amener chaque fois avec nous de Mapangu. Il semblerait que les petits studios soient abordables, car tout ce qui ressemble de loin à une villa se loue à des prix défiant toute concurrence.

Nous avons laissé Makala aux bons soins de notre cuisinier, qui a mission de bien la nourrir et de la promener, sous la supervision distante de notre voisine Natasha. En une semaine cela ne devrait pas poser trop de problèmes. Nous retournerons à Mapangu avec un petit avion directement sur la plantation car il faut ramener l’argent de la paie et nous n’osons pas nous aventurer depuis Ilebo avec de grosses sommes d’argent.

Voilà pour les nouvelles de cette semaine. Envoyez-nous vos commentaires ou des nouvelles aussi! A bientôt vous lire,

Marie-Claude et Marc

 

While things are slowly falling into place in Mapangu, there are others that need to be attended in Kinshasa, where our commercial and financial management teams are based. So we are back for a week in the capital, this time in a hotel room as the rental of the house of our predecessors ended in February.

Before leaving Mapangu we had some torrential rains and thunder, the last of which blew one of our generators and the relay tower of our internal radio network. The good news is that the roads seem to have survived rather well, which was a comfort since we had to travel by road to Ilebo (see further down).

Marc also had a few less pleasant experiences. The first one, which actually makes us smile more than anything, came from the annual inspection of all our containers (one thinks oil and fuel tanks) and measuring devises (such as loading pumps and fuel dispensers). The report however included such things as measuring glasses in the lab, rulers and in fact anything that has graduations of some sort. If it was only for the report, but every devise is then subject to a levy and for a folding carpenter’s meter the levy is 5$ per unit . . .

The second was a refusal of some of our harvesters to go back to work after receiving their pay the previous day. The reason had nothing to do with the actual wage level, but because some items on their paycheck were not understood. Before heading for Kinshasa Friday morning, Marc and the head of human resources had to make a quick visit to the area, which is about an hour driving from our home. So, in order to be there in time for the roll call, Marc had to leave before 5am. and be back in time for the weekly flight to Kinshasa, “stress, stress” ! Fortunately everything was sorted with some clear explanations and we managed to leave in time .

It takes about 1h30 by “road” to reach Ilebo or the opposite bank, where the ferry is supposed to take vehicles across to Ilebo. The road was surprisingly good after the heavy rains, mainly because it had redistributed the sand evenly and being still moist it was relmatively hard and easy to drive on. Of course here and there matters were a little more difficult, but we managed to get through relatively easily with our four wheel drive vehicle. The road successively crosses old palm oil plantations, forests and savannah, dotted with little villages along the Kasaï river and beautiful sceneries.

The crossing is done in a canoe dug out from a tree. In our case a huge tree because it could seat ten people in chairs in a row. The crossing itself is quite short, but quite spectacular as you approach the port of Ilebo, reminescent of old times when copper came from Katanga to continue its journey by boat to Matadi, while palm oil arrived by river and was sent by rail to Lubumbashi. The port was actually rather busy when we arrived because of major troop movements including dozens of tanks and other heavy artillery. A rental car took us to the Hotel des Palmes, where we had a home made sandwich while waiting for the aircraft to arrive from Kinshasa.

The Ilebo airport is in fact a long stretch of (rather long) grass next to a hut with a “Waiting Room” sign. It is also the place where all local officers come to show their might (requesting passports, permits and other documents in the hope that something mightbe missing and reason for a cash settlement) so I preferred to keep my camera tucked away. The aircraft itself is an old Czech twin prop machine, just large enough to take 10 passengers and some cargo (mainly maize and vegetables). However we did have the service of an air hostess who served us some drinks during the two hour flight to Kinshasa.

Besides numerous professional commitments for Marc, our registration at the Belgian embassy as residents and the usual shopping, we will also use the time in Kinshasa to look for a small studio to rent, as that will be more practical than staying in a hotel room every time we have to be here.

We left Makala to the good care of our cook in Mapangu, who has been instructed to feed and walk her, under the distant supervision of our neighbour Natasha. During one week there are only few risks that things do not go well. We will return to Mapangu with a direct flight to the plantation as this will be the opportunity to bring some cash for the pay, something we do not dare to do through Ilebo for security reasons.

That’s it for this week. Please send us also comments or messages! Hoping to read you soon,

Marie-Claude et Marc

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Les pluies sont là… Rains have started…

La petite saison sèche touche à sa fin, nous avons eu nos premières grosses pluies et quand il pleut ici ça ne rigole pas ! Hrmm ou ne devrais t’on pas dire : des rigoles se forment !
Comme le terrain est très sableux dans la région, la pluie crée de gros torrents sur les routes et creuse des tranchées qui atteignent parfois plusieurs mètres de profondeur en quelques heures.
Derrière l’usine, qui se trouve en contrebas de la cité de Mapangu, il y a un endroit où toutes les eaux de ruissellement se concentrent en un déversoir infernal. Le directeur technique pensait pouvoir freiner cela en plaçant un conteneur en travers de la ravine, le résultat est un conteneur tout plié en bas d’un canyon qui fait maintenant pas loin de 10m de profondeur.

P1000504Conteneur "modifié"Erosion derrière l'usine

Mais il n’y a pas que la pluie qui fait des dégâts, les villageois ont largement profité de la petite saison sèche pour préparer leurs champs et comme ici ils n’utilisent ni engrais ni matière organique, ils sont “obligés” de continuellement défricher des nouveaux terrains pour planter leur maïs, manioc et autres cultures vivrières. Ce défrichement se fait en brûlant toute la végétation car ils n’ont pas les outils pour couper les arbres de la forêt. Depuis notre maison au sommet de la colline nous avons donc pu observer des feux de tous les côtés qui ont été allumés pour nettoyer la forêt en vue d’y faire leurs champs. Et puis, ils ont besoin de bois pour faire du charbon de bois ou simplement cuisiner et ainsi petit à petit la lisière des bois recule. Ce matin nous avons même du arrêter des gens qui venaient couper des arbres dans notre jardin, malgré la présence de Makala et de deux gardes.

La destruction de la forêt est non seulement un problème écologique, car un grand nombre d’animaux et de plantes sauvages perdent leur biotope, mais pour nous aussi cela représente un danger, car les forêts et les couloirs boisés entre les blocs de palmiers sont essentiels pour assurer une bonne hygrométrie et climat dans la plantation.

La solution n’est pas évidente, mais ce que nous allons essayer est de mettre en place des petites pépinières d’arbres à croissance rapide pour fournir les besoins en bois de chauffage et de construction et remplacer ceux qui ont disparu dans les terrains qui ne conviennent plus aux cultures vivrières.
Nous allons aussi essayer de délimiter les zones cultivables (dans notre concession) et chercher des partenaires qui seraient intéressés de venir encadrer les villageois pour la production d’engrais organique ou compost, faire de meilleures rotations dans leurs jardins et protéger les sol contre l’érosion en créant des mini terrasses. Malheureusement ce sont des objectifs pour lesquels nous n’avons nous-mêmes ni les moyens ni le temps en ce moment-ci. Mais nous y travaillons et j’espère que nous trouverons le moyen d’enrayer un petit peu la dégradation actuelle.

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Côté logement, nous sommes toujours dans nos valises, mais les petits travaux d’aménagement avancent gentiment et avec un peu de chance notre logement (chambre et mini séjour accessible directement depuis l’intérieur de la maison, plutôt que par une porte extérieure) devrait être prêt dans le courant de cette semaine. Seul (petit) imprévu, en faisant les travaux, l’alimentation électrique du congélateur a été coupée et nous ne l’avons malheureusement pas réalisé à temps… Comme nous n’avions pas encore trop de réserves ce n’est pas dramatique, si ce n’est pour notre réserve de poisson (difficile à trouver en cette saison).

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Grand luxe, nous aurons également une batterie qui va prendre le relais du générateur quand celui-ci ne fonctionne pas pour avoir un peu de lumière, accès continu à internet et suprême confort de l’eau en permanence (eh oui pour le moment, pas de générateur veut dire pas de pompe et donc pas d’eau).

Comme la route entre Mapangu et Kinshasa est toujours coupée, nous sommes encore sans nos malles, mais aussi sans les vivres que nous avions commandées. Toutefois ne vous tracassez pas, il y a quand même des choses à manger ici, mais le choix est, disons…, restreint. Comme vendredi nous allons à Kinshasa pour une semaine, ce sera l’occasion de faire le plein des produits essentiels à reprendre avec nous en (petit) avion (donc limité quand même).
Malgré les restrictions, Marie-Claude arrive à faire des miracles dans la cuisine avec des petites sauces délicieuses, du bon pain, du yaourt, des desserts au chocolat (Marie-Claude avait planqué 1kg de pastilles de chocolat pour les cas d’urgences dans ses bagages) et un pâté au poisson que je me réjouis de goûter.

Quand internet marche, ce n’est pas le cas pour le moment et ce message est donc provisoirement posté hors-ligne, la connexion est généralement très bonne et nous permet d’avoir des conversations (avec vidéo) claires, donc n’hésitez pas à essayer de nous appeler sur skype ou whatsap.

A bientôt vous lire ou vous parler,

Marie-Claude, Marc et Makala

And now some words for those of you not fluent in French

The short dry season comes to an end, we had our first heavy rains and when it rains here it pours, literally buckets and large ones.
Because our soil is essentially sandy, the rain gathers in streams on the roads and can sometimes create trenches several metres deep in a few hours. Behind the factory, which is located below the town of Mapangu, there is a place where all the surface water gathers into a massive torrent. Our technical director thought that by placing a container across the stream it would slow down its flow and reduces the damage, but the container is now completely crumpled at the bottom of a 10m ravine.

But it is not only the rains that cause a lot of damage, the local population has widely made use of the short dry spell to prepare their fields and because here they use neither fertilisers, compost or basic rotations, they continuously slash and burn new lands, slowly claiming the forest, to plant their maize, cassava and other staple cro
From our home, located on the top of a hill, we can see the forest burning all around us and later villagers will collect wood from the burned trees to make charcoal for cooking. The forest is slowly disappearing equally inside and outside our land, because we lack the means to stop people from staring fires everywhere. This morning we even had to stop people cutting trees in our garden despite Makala and two guards we have on watch.

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The destruction of the forest is not only an ecological issue because of the declining habitat of wild animals and plants, but also for our plantation because the forest around the plantation is essential to maintain a stable moisture and climate level.

There is no easy solution, but we have already some plans to establish small nurseries with fast growing tree varieties to supply the needs of fuel and building materials and replant the land that is no longer suitable for crop production. We will also try to establish limits for land that can be used for cropping on our land and look for partners that could help educate farmers in the use of organic fertiliser, compost and basic rotations, and basic cropping skills to prevent erosion.

Misty hillsSunset after rain

Unfortunately we have neither the means nor the time to do these kind of things ourselves, but we work on it with the hope that we will be able to slow down the current forest destruction.

On the home front, we still live out of our suitcases, but the (limited) works that we have undertaken to connect our future bedroom and office with the rest of the house, rather that from the outside, are progressing and we hope that in the course of this week we will be able to finally settle into our place. Only (small) mishap is that during the works, somehow the power supply of the freezer got “interrupted” and we did not notice until too late. Since our supplies were limited it is not a total disaster, except for our supply of fish, which is difficult to find at this time of the year.
Great luxury, we will also have a battery, which will enable us to have some light, internet and (supreme comfort) water, when the generator is off. At the moment, when the generator is off, the pump does not work and we therefore have no water.

As the road between Kinshasa and Mapangu is still interrupted, our belongings and more importantly our dry groceries cannot be delivered and remain stuck in Kinshasa. However no worries, there is always something to eat here, even to the choice is somewhat… limited. As Friday we travel to Kinshasa for a week, it will be an opportunity to stock up on essentials that we can bring back on the (small) airplane.

Despite all these shortcomings, Marie-Claude manages to produce miracles in her kitchen with delicious sauces, wonderful bread, fresh yoghurt, chocolate desserts (Marie-Claude smuggled 1kg of chocolate pellets in her bag in case of emergencies) and a fish pâté that I look forward tasting.

When we have internet, which is not the case right now and this message is therefore temporarily posted off-line, our connexion is generally rather good and enables us to have clear skype or whatsap calls (with video), so please do not hesitate to give us a call.

Warmest regards,

Marie-Claude, Marc & Makala

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Nos Malles sont Arrivées, Mais…Our Belongings Have Arrived, But …

Une semaine de plus passée à Mapangu où, petit à petit, nous découvrons notre nouveau monde.
Nous vivons cependant encore dans nos valises car la chambre qui sera la nôtre doit encore être rendue accessible par l’intérieur en perçant une porte et vu la crasse et la poussière que cela risque de provoquer il est préférable de rester “temporairement” dans un des appartements de passages.
Nos malles, qui sont arrivées au Congo et en principe dédouanées depuis hier, sont bloquées à Kinshasa… Eh oui, la route entre Mapangu et Kinshasa est coupée car le bac de Katembo qui traverse la rivière Loange (sur la nationale 20 en direction de Idiofa et Kikwit) est en panne. En fait le bac est en panne depuis longtemps, mais jusqu’à présent nous arrivions à le bouger avec un petit pousseur de la plantation appelé “Superman”, mais il était vieux et finalement un de ses deux moteurs diesel deux-temps (si ,si, ça existe) a rendu l’âme. Le pousseur a certes deux moteurs, mais pour une raison que je ne saurais expliquer l’un ne fonctionne pas sans l’autre et le moteur restant doit non seulement faire tourner celui qui est en panne, mais en plus propulser la machine et n’a donc plus de force.
Bref, les seuls moyens de communication avec Kinshasa encore disponibles sont les petits avions (trop petits pour charger nos malles) ou les barges, qui mettent au mieux 3 semaines pour remonter jusqu’à Mapangu via le fleuve Congo et le Kasaï. Donc peut-être aurons-nous nos malles dans un mois, grrr… à suivre.

A la maison les choses s’organisent, nous avons depuis quelques jours un cuisinier qui sait cuisiner. Jusqu’à mercredi nous avions le privilège d’avoir deux “cuisiniers” affectés à notre service, en fait trois car celui d’un autre expatrié en vacances était supposé “encadrer” les deux autres. En matière de cuisine, disons qu’ils n’avaient jamais vu une cuisine avec autre chose qu’un réchaud à charbon de bois et une marmite unique, le simple fait d’être confronté à une fourchette ou une cuillère (y a-t-il une différence?) était manifestement un concept difficile à assumer, nous passerons les détails. Heureusement que Marie-Claude sait cuisiner, mais partager cuisine et espaces vitaux en permanence avec d’autres “cuisiniers”, dont les méthodes sont très différentes, est difficile.
Alors voilà, maintenant nous avons Alain, un jeune homme encore un peu timide mais capable de préparer et de servir un repas tout à fait honorable, même pour Marie-Claude. Alors nous lui laissons faire son travail et dès qu’il termine son service en début d’après-midi Marie-Claude peut reprendre possession de “sa” cuisine.

Makala, ayant compris que nous n’allons plus bouger dans l’immédiat, devient un peu plus territoriale et le manifeste en aboyant quand une personne s’approche de la maison. Cela ne fait pas toujours l’affaire du garde de nuit, qui n’ose pas s’approcher de la maison, mais cela nous convient très bien ainsi. Makala semble trouver le climat tout à fait à son goût et ici les gens la surnomment le chien au manteau, s’ils savaient à quoi elle ressemble quand elle n’est pas tondue on peut se demander quel serait le surnom. Les locaux trouvent très rigolo d’avoir un chien noir appelé Makala (charbon de bois dans la langue d’ici), d’une certaine manière un nom prédestiné?
Sans compter que le nom de famille du DG précédent était… CHARBON !

Côté travail, Marc est généralement parti dés 5 heures du matin, tout de même après un petit déjeuner, donc éveil à 4 heures 30 au plus tard. Tous les jours commencent par l’appel dans une des 12 sections de la plantation, moment ou les travailleurs se rassemblent à la lueur d’une petite lampe pour être assignés à une tâche telle que récolte, élagage, délianage (les plantes de couverture utilisées dans la plantation on l’avantage de rapidement couvrir le sol pour le protéger du soleil et de l’érosion, mais elles peuvent aussi rapidement étouffer les arbres car poussent plus de 10cm par jour…), application d’engrais, …
Après cela, Marc accompagne parfois les agronomes en tournée dans les plantations, se rend à l’usine pour suivre les opérations de production d’huile, ou s’occupe des tâches administratives (qui semblent s’accumuler sans fin) au bureau.

Outre les activités de production proprement dites, la plantation est également responsable de l’entretien des routes (environ 110km), de la gestion de l’hôpital (personnel, médicaments, équipement, etc.), la gestion et protection de près de 14,000 hectares de forêts, la gestion de l’aéroport (qui sert d’escale pour des petits avions en route de Kinshasa à Lubumbashi ou d’autres destinations), etc. ce qui garantit un agenda toujours bien rempli.

Vendredi soir, nous avons invité tous les cadres nationaux et expatriés et leurs épouses à une soirée au “Cercle”. La plantation dispose d’un cercle, situé juste à côté de la rivière, ou les cadres peuvent venir prendre un verre, écouter de la musique ou se réunir après le boulot. Le seul inconvénient de ce genre de soirées est qu’elles se terminent tard (enfin tout est relatif car il n’était que 21h30 quand nous sommes partis) et comme nous avons choisi d’habiter à près d’une demi heure de route du centre administratif de la plantation, cela fait tard quand il faut se lever à 4h30 le lendemain.

Même si arriver jusque Mapangu depuis l’extérieur n’est pas simple, une fois ici nous pouvons vous garantir un séjour agréable et très intéressant. Nous ne manquons pas de place pour accueillir des visiteurs avec deux appartements autonomes (équipés de cuisine et salon individuels) et 6 chambres dans deux maisons de passage. Le Kasaï offre des opportunités d’excursions en pirogue, rien que visiter la plantation remplit plusieurs jours et les paysages sont vraiment très beaux. Les activités culturelles sont limitées, mais il y a moyen de jouer au tennis, volley, pétanque, sans compter les balades dans la plantation. Voilà, si vous êtes tentés faites nous signe et nous verrons comment vous amener jusqu’ici.

Aujourd’hui, dimanche, nous sommes allés rendre visite aux père Léon et père Gérard à Mwembe, qui se trouve à environ 1h30 de piste d’ici (quand il ne pleut pas). Les deux pères sont au Congo depuis toujours et sont d’une hospitalité extraordinaire. Nous sommes repartis avec des réserves de patates douces, des plantes pour le jardin et la promesse de repasser dans un avenir pas trop lointain.


Factory Manager lr

Père Gérard

Père Léon

Plantation maintenance

Terraced plantation

Terraced plantation 2

Truck stuck on the national road

One more week in Mapangu, where we are slowly discovering our new world. We are, however, still living out of our suitcases because our room is not yet accessible from within the house and we feel it is better to wait for the dust of the new opening to settle before we move in. We are therefore temporarily in one of the visitor’s flats.

So far we only have the suitcases that we brought with us on the flight, because although our belongings have been cleared from customs in Kinshasa last week, they are stuck there… This is because the road between Mapangu and Kinshasa is no longer operational due to the breakdown of the Katembo ferry crossing the Loange river on the road to Kinshasa. In fact the ferry has been out of use for a while, but we managed to push it with an old tug (called “Superman”) we had on the plantation, which has itself now lost one of its (two-stroke diesel) engines. Although the tug has two engines, for some reason I cannot explain the remaining engine only works if the other one also rotates, which means that the loss of power is more than proportional and no longer sufficient to push the ferry.
Therefore the only remaining transport options to or from Kinshasa are the aircraft (too small for our trunks) or barges, which require at least 3 weeks to travel upriver via the Congo and the Kasaï. So, with some luck, we will have our belongings in about a month, grrr… to be followed.

At home things are getting organised, we now have a cook who actually knows how to prepare a nice meal. Before that, we had the priviledge of having two cooks assigned to us, however neither of them new the difference between a spoon or a fork, let alone prepare a meal. Since Marie-Claude loves cooking that did not matter too much, except that cooking with bystanders who do not even seem interested to learn was not going to be fun.

Makala seems to have understood that we are settling here and is slowly becoming more territorial, letting it know clearly to approaching visitors that she is now the boss here. It keeps people at a reasonable distance and that suits us very well. Makala has clearly decided that the climate suited her very well, she spends most of the day on the terrace in front of the house observing her domain and making sure no stray goat or chicken ventures too close, although she has now learned that she is not supposed to chase them.
Locals find it funny to have a dog with a coat, so we can only guess how they would describe her had she not been trimmed. The name itself raises smiles because makala means charcoal here and also because the previous G.D.’s name was “Charbon” (charcoal in French).

Business wise, Marc is generally gone by 5 am, after some breakfast, which means out of bed at 4h30 at the latest. Every day starts with a roll call in one of the twelve plantation sections, were workers assemble to be assigned to their various field tasks such as harvest, pruning, fertiliser application, …
After that Marc either joins one of the agronomists on his field visits or goes to the factory to see how production goes, before going to the office to deal with an endless list of administrative tasks. Besides the palm oil production, the plantation also includes the maintenance of about 110km of roads, management of the hospital, management and protection of close to 14,000 hectares of forests, management of the airport (also used by small aircrafts on their way between Kinshasa and Lubumbashi and other destinations, which keeps us all nice and busy.

Friday night we invited all local and expatriate management staff and their spouses for a drink and meal at the “Cercle”, our company’s club house where staff can enjoy a drink, play a game or have a meeting after work. The only downside of these “evenings” is that they tend to finish late (although 9h30 was reasonable) since we have chosen to live in the middle of the plantation, which is about 15km away, and when you have to be out of bed at 4h30 we find 10 or 10h30 late to go to bed.

Today (Sunday) we went to visit Father Leon and Father Gerard in Mwembe, about 1h30 drive from the plantation. The two fathers have been in Congo forever and were awaiting our visit eagerly, to meet the newcomers but also because they understood I was one of them (coming from Flanders). We were received like royalty, treated to a visit of all their facilities and offered a wonderful lunch with goodies from home saved for such special occasion. Marie-Claude had baked a “disgustingly rich chocolate brownie”( thank you Meriel !), which was very much appreciated with the coffee.

Even though reaching Mapangu from the outside is not simple, we very much encourage you to come as we have no lack of accomodation (2 fully equiped flats with own living room and kitchen and 6 guest rooms in two guest houses) and the Kasaï river gives opportunities of day trips in dows, fishing (for those who like this), visiting the plantation itself requires several days and the surroundings are magnificent. Activities might be limited, although we have a tennis court, volley ball court, pool table, etc. and travelling around on dust roads in itself requires quite some energy.

So friends for now, take care & till next time !

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Mapangu Here We Are

Chers Tous,

Nous voici depuis déjà presque deux semaines au Congo et près de 5 jours sur plantation à Mapangu.

Lors de nos quelques jours à Kinshasa nous avons (entre autres) eu l’occasion de passer une soirée avec des « anciens » (au Congo depuis 30 ans) et sans aucun doute une bande de “joyeux guindailleurs” .

Un des matins il y a eu une grosse pluie et comme la terre était sèche, il y a eu cette délicieuse odeur que j’adore en Afrique! J’ai ouvert toutes les fenêtres et les portes pour mieux en profiter et la lumière sur le fleuve était extraordinaire !

Makala en route pour Mapangu

Et nous voici,  après un voyage sans contretemps dans un coucou (avec manifestement un nombre d’heures de vol non négligeable, mais qui tenait encore raisonnablemt ensemble) nous sommes arrivés à “Mapangu airport “ où nous attendaient le directeur de plantation (remplaçant de Marc quand il s’absente) et plusieurs voitures (car nous étions sept passagers plus une partie des bagages, le chien et sa cage et les commandes de vivres pour les expats sur place).

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Après avoir fait la piste de l’aéroport local à “la Cathédrale”, surnommée ainsi pour sa position surélevée et sa hauteur par rapport aux maisons d’ici , nous avons été accueillis par un des agronomes et son épouse qui avaient organisé les gîtes et un lunch restaurateur.

Puis j’ai commencé à investiguer les bagages arrivés avec nous (en attente de ceux toujours en chemin) pendant que le tout nouveau DG accompagnait ses visiteurs en tournée d’inspection.

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Tout ce petit monde est revenu vers 18:30h. pour l’apéro et un souper . . . La vie est dure sous les tropiques !

 Village Kasai Balenière

Le lendemain, départ à cinq heures pour être présents à l’appel sur un des sites de la plantation, ensuite petit déjeuner sur une baleinière sur le Kasaï (sorte de grande pirogue, en fait de baleines, je crois qu’il y a surtout des hypos et pas de harpon. . . Que je sache) puis continuation de la visite de la plantation et retour à la Cathédrale pour un lunch. Je n’ose pas laisser Makala seule trop longtemps pendant les premiers jours et vais donc continuer à nous installer et inspecter notre nouveau biotope !

Puis, quelque chose me dit que j’aurais encore l’occasion d’expérimenter cela!

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A propos de Makala, tout se passe très bien, il faudra juste être prudents car il semblerait qu’il y a énormément de serpents et il ne faudrait pas qu’une rencontre se passe mal, donc “haute surveillance“! Je vais aussi devoir initier des rencontres avec les chèvres de notre voisine pour que Makala ne s’imagine pas que c’est une autre espèce de biche que l’on peut courser ! 

Hier, vendredi, Marc à raccompagné les visiteurs jusque Ilebo en pirogue. A Ilebo il y a un petit aéroport en herbe ou un avion fait la liaison avec Kinshasa toutes les semaines. L’avion est un peu plus gros que celui qui nous a amené à Mapangu et permet donc de charger un peu plus de bagages et marchandises.

Le même avion devait d’ailleurs nous ramener deux cartons « oubliés » à Kinshasa lors de notre départ, avec les précieuses provisions que Marie-Claude avait fait avant de venir ici.

 

 Pirogue vers Ilebo Pecheurs sur le Kasai

Marc à profité de sa présence à Ilebo pour rencontrer les autorités locales à l’Hôtel des Palmes (où le roi Albert et la reine Elisabeth ont séjourné).

L’hôtel a manifestement connu des années meilleures car aujourd’hui il fait triste mine et ne sert que du coca chaud ou de la bière tiède, le courant étant erratique et le réfrigérateur manifestement encore plus.

Le voyage en pirogue (avec moteur hors-bord) jusque Ilebo prend environ 2 ½ heure à l’allée (car c’est à contre-courant) et environ 1 ½ heure a retour. Au retour un gros orage a éclaté et le vent s’est levé, créant de belles vagues qui rendent le voyage en pirogue assez sportif, heureusement le pilote et son adjoint (posté à l’avant pour repérer les bancs de sable ou sonder la profondeur) sont expérimentés et ont ramené tout le monde sain et sauf au port de Mapangu.

Dear you all, 

Here we are in Mapangu after a slightly bumpy flight from Kinshasa to Mapangu plantation, were we have our own airport. We arrived safe and sound in a small aircraft that seems to have flown quite a lot already and in which no health and safety specialist should venture.

We, meaning: 3 visitors that arrived the day before from Brussels for a visit of the plantation, 2 colleagues from Kinshasa, Marc & I, Makala + cage, part of our luggage and stuff (food) ordered by the Mapangu expats from Kinshasa ! 

After a small sample of (sandy) bush roads from the airport, we reached ” la cathedrale” which currently serves as guest house, where we were warmly welcomed by one of the plantation agronomist and his wife with a meal.

Marc and his guests continued with a first tour around the plantation until sundown, when they returned for a drink and light dinner at the guest house. Marie-Claude stayed and began sorting part of our belongings, the ones that are already with us (as most of our luggage is still under way, including boxes of food bought in Kinshasa and “forgotten” by the dispatcher when we left Kinshasa… 

The following morning the whole team had an early start 4 am to attend the roll call in one of the plantation sectors after which the visitors were taken on a “baleinière”, large wooden traditional boat, on the Kasaï river, where they had breakfast on the way to one of the extreme sections of the plantation. Balenière stands for whaling boat even though here in the Kasaï it is unlikely that any fish, let alone whales, would be hunted this way.

Marie-Claude did not join because it is a little early to leave Makala alone for such a long period just after the stress of traveling here by air. And something leaves Marie-Claude to believe that there will be more opportunities in a near future 😉 ! 

Speaking about Makala, all is well. She adapts extremely well to her new surroundings. We shall just have to be very cautious in the beginning because it seems we have a lot of snakes here & she does not know the risks. Makala also has to be introduced to our neighbour’s goats and grab the fact those are not deer to be chased !

Friday Marc brought his guests back to Ilebo by longboat (a trip of about 2 ½ hours upriver), where they flew back to Kinshasa on the weekly flight from the (very grassy) local airport.

Marc also used the opportunity to meet local authorities at the “Hotel des Palmes”, an old colonial building where King Albert and Queen Elisabeth are reported to have spent the night (in separate rooms). Marc’s return trip to Mapangu although shorter (because downriver) was quite bumpy and wet because of a storm, but an interesting experienced.

Well, for now, that ‘s it folks, take care

Marc & Marie-Claude

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A quick word

hello everybody, lazy Sunday today, we are still under the influence off last Friday’s rain so the temperature doesn’t require air conditioning. Yesterday early morning I had my first dip & swim in the swimming pool and, owing to the rain, it was nice and refreshing ! I’m also back to my bread baking & knead the second one this morning.

It will be a busy day for Marc tomorrow with visitors arriving from Belgium this evening and having a tour of the facilities, market & key clients before leaving for Mapangu with us next morning! I am quite thrilled at the idea of discovering Mapangu 😉 !!!

Chers vous tous,

“petit matin de vacances” pour nous aujourd’hui ! Grâce à la dernière pluie nous pouvons nous passer d’air conditionné ce qui est fort agréable et j’en ai profité hier pour faire quelques brasses dans la piscine où l’eau était plus fraîche que les jours précédents. Je me suis aussi remise à faire notre pain et “ça doit être comme la bicyclette” : ça ne s’oublie pas j’en suis à ma deuxième fournée.

Demain sera une journée intense pour Marc et son équipe avec la venue de visiteurs ( arrivant ce soir) de Belgique qui désirent voir les installations de Brabanta le marché et quelques clients avant de s’envoler pour Mapangu avec nous. Je me réjouis très fort de découvrir Mapangu de mes propres yeux !

                                  Marie-Claude

 

 

 

 

 

 

 

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6 February – English version

Departure and First Impressions

For those of you that are a little less fluent in French, here is a summary of our first postings in French and an extra picture.

With our luggage packed and the keys of our house handed over to Marc’s sister Maïté (with a “few” of the building tasks still to be completed), we were treated to a house (not) warming & farewell party organised by friends and family. The purpose of the party was also to thank all those that helped us after the fire of our home some 34 months ago. Thanks to all for organising and attending, we loved it!

We arrived in Kinshasa after a comfortable flight, but unfortunately with only one of our dogs, as the airline did not allowed us to take two large dogs on the flight. At the last minute we found a new home for Cachou, who now lives with our good friend Martine in Switzerland.

Makkala seems to have endured the trip to Congo remarkably well and does not mind the massive temperature difference at all. In our first few days here, besides having dinner with people we met on the plane, who have been here for the past 30 years, Marc has been thrown in the deep end of work and Marie-Claude went around town, with Marc’s driver (a charming old gentleman “Charles”) to find out where to find food and other basic products that we will have to order “on line” once we are on the plantation in Mapangu.

Based on these tours in the city, Marie-Claude has decided that she will definitely not drive herself here, as traffic is chaotic after Singapore, the UK and Belgium. Traffic jams are in a different league from what we know.

Temporarily we live in the previous General Manager’s largely empty villa on the Congo river, but it is far too big for the two of us and since we will only come to Kinshasa for short visits, going forward we will look for a small flat or stay in a hotel room.

Voilà, so much for this posting.

Warm regards,

Marc & Marie-Claude

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Location

Carte de Mapangu – Map of Mapangu – Kaart van Mapangu

Cliquer ici pour une carte de la plantation Brabanta

Clic here for a map of the Brabanta plantation

Klik hier voor een kaart van de Brabanta plantage

Coordinates:4° 23’ 0.00” S  & 20° 17’ 32.00” E

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5 février 2016

Le grand départ et les premières impressions de Kinshasa

Chers vous tous,

Trois jours déjà à Kin. !

Notre voyage c’est très bien déroulé, nous avons rencontré un couple qui habite Kinshasa depuis 30 ans ( avec qui nous avons mangé hier soir) et même pu dormir un peu !

 

A l’arrivée, le responsable des relations publiques nous a rapidement fait passer les contrôles puis nous a installé dans une voiture climatisée pendant qu’il allait chercher Makkala et les bagages. Elle a très bien supporté le voyage et prends tous les changements dans sa vie avec beaucoup de flegme . . . Ce chien aurait-il eu une vie antérieure en Grande Bretagne ?!

La maison du D.G. précédent dans laquelle nous logeons provisoirement est gigantesque ( c’était pout sa famille à temps plein, et mi-temps pour lui) et a une vue directe sur le fleuve Congo.

 

Tous les soirs, quand Marc rentre nous partageons l’apéro face au soleil qui s’endort dans les bras du fleuve . . .

A la maison il y a Hugues, un jardinier qui prend soin de plusieurs jardins dans le quartier et s’occupe de la petite piscine que nous avons dans le jardin, mais pas encore eu le temps de tester, et Kelly qui s’occupe de l’intérieur de la maison et avec qui Makkala n’a aucun différent. Elle ne s’en est d’ailleurs encore pris à personne et prend tout “ comme ça vient” Zen !

Comme nous y sommes un peu perdu tous les trois bientôt nous deux seulement, puisque Makkala restera en plantation (!), et que nous comptons passer moins de temps à Kin. et plus à Mapangu, nous allons chercher autre chose de plus modeste et en attendant irons à l’hôtel.

Le bail de la maison où nous sommes prend fin ce mois-ci (elle est d’ailleurs déjà fort vide) et dès notre départ pour Mapangu, normalement mardi prochain, elle sera vidée et les mobiliers stockés à Brabanta en vue d’équiper ce que nous choisirons comme pied à terre à Kinshasa pour nos passages occasionnels.

Marc a été plongé dans le bain ( au propre comme au figuré ) tout de suite et Marie-Claude aussi. Le chauffeur du DG , “Charles” un adorable “papa” aux tempes grises qui, surtout, conduit sans à-coups, Marc n’est même pas vert 😉 Est venu nous chercher pour conduire Marc aux bureaux et Marie-Claude dans les différents magasins d’approvisionnement pour qu’elle se familiarise avec les produits (et prix) offerts et ainsi avoir une meilleure idée de quoi et comment et combien demander lors de nos commandes par e-mail depuis Mapangu ( on n’arrête pas le progrès ) . Cette première expérience a scellé la décision de Marie-Claude de, sauf cas de force majeure, ne pas toucher à un volant d’automobile à Kin. ! Mais Charles conduit avec une maestria et une courtoisie remarquables ! Pas de stress, donc, juste de la patience . . . Les embouteillages peuvent être dantesques !

Voilà, chers tous, comme promis un premier “ lancé de nouvelles”

En espérant que cette bafouille vous trouve en bonne forme

Bises,

Marc, Marie-Claude & Makkala

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Prêts pour le départ

Voilà, les malles sont bouclées, valises faites et Makala partiellement habituée à sa cage de voyage qui lui sert de niche provisoire. Nous sommes “prêts” pour le départ et laissons à ma petite sœur le “plaisir” de terminer les derniers détails à la reconstruction de la maison.

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Merci à Nicolas, Patricia, Maïté, Balt, Gilles et tous les autres pour avoir organisé un magnifique brunch/déjeuner pour fêter la non-pendaison de crémaillère et remercier tous ceux qui nous ont aidé pendant et après l’incendie de la maison il y a maintenant 34 mois, eh oui, ces moments traumatiques semblent bien lointains maintenant.

Lundi nous nous envolons pour Kinshasa avec malheureusement un seul chien. Cachou, qui ne connaîtra pas l’aventure congolaise, est partie hier matin pour une nouvelle vie en Suisse et même si nous étions fort tristes de la voir partir après 8 années de vie commune, savoir qu’elle sera avec notre bonne amie Martine nous réconforte et sera une excellente raison pour des rencontres plus fréquentes.

Nous essayerons de mettre à jour ce blog aussi fréquemment que possible et n’hésitez-pas à nous donner vos commentaires et désiderata.

A très bientôt,

Marc & Marie-Claude