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Notre silence de ces dernières semaines n’est pas parce que nous sommes hors ligne, mais parce que nous sommes en vacances et donc plus paresseux, pour ce qui est d’écrire des nouvelles surtout.
Notre dernière semaine passée à Sao Tomé avec Emilie, Filip et Lynn fut bien remplie avec des aventures diverses et de nouvelles expériences, y compris pour Marie-Claude et moi.
Nous avons amené nos petiots à Jalé pour quelques jours avec le but d’y voir des tortues, et mis à part le fait que le temps fut plutôt misérable avec beaucoup de pluie, nous avons eu l’occasion de voir plusieurs tortues venir pondre, ou pour le moins essayer de pondre. Les premières tortues que nous avons pu voir étaient toutes proches de notre cabane et en début de soirée, ce qui a permis à Lynn de profiter du spectacle sans aller au lit trop tard. Pour des raisons que nous ignorons et que la guide n’a pas pu nous expliquer, les trois tortues que nous avons vu de nuit sont reparties à la mer sans pondre. La guide, une étudiante portugaise ayant tout juste terminé ses études en biologie, nous a assuré que les tortues reviendraient pondre car elles n’ont pas le choix une fois qu’elles ont été fécondées, mais il faut que le sol corresponde aux conditions de couvaison (pas trop près de la mer, pas trop de racines, pas trop humide, etc.) et que parfois elles font jusqu’à 7 ou 8 tentatives avant d’être satisfaites. De nuit, les seuls éclairages autorisés sont des lampes rouges, mais c’était sans compter sur la bonne préparation de Filip qui avait amené sa caméra de vision nocturne ce qui nous a permis de voir beaucoup plus clairement ce que faisaient les tortues, y compris notre guide qui était fort impressionnée.
Nous avons toutefois encore une fois eu de la chance (probablement aidé par le fait que nous sommes des “lève-tôt”) car en se promenant de bonne heure sur la plage (vers 5h30) nous sommes tombés sur une tortue en train de faire son nid et avec la lumière du jour c’est quand même beaucoup plus spectaculaire, surtout qu’il s’agissait d’une fort grande tortue.
Emilie et Filip avaient comme nous beaucoup apprécié le bref séjour que nous avions passé ensemble à Mucumbli et ont décidé d’y retourner quelques (deux) jours en amoureux, nous laissant la charge de Lynn. C’était une nouveauté pour nous et surtout pour Lynn de passer une nuit sans ses parents. Hormis le fait que nous avons peut-être mis un peu plus de temps à l’endormir pour la nuit, cela s’est passé sans problèmes et le matin (contrairement aux habitudes) nous étions éveillé avant Lynn puisque notre réveil sonne à 5h30 pour me préparer pour l’appel matinal en plantation.
Lors de l’un de nos trajets entre Ribeira Peixe et la capitale, nous avions indiqué une petite échoppe le long de la route où un artiste local vend des sculptures faites avec du bois de flottage. Emilie et Filip ont décidé d’aller y faire un tour et sont partis à deux avec la petite voiture de Marie-Claude. Comme ce n’était pas très loin, Filip a décidé qu’il était inutile de prendre son portefeuille (dans lequel il garde également son permis de conduire…). Vous devinerez la suite, en route ils ont rencontré une patrouille de police qui les a arrêté et, oh surprise, demandé à voir les documents de la voiture et le permis de conduire du chauffeur… Outre l’absence du permis de conduire, il est apparu que le livret de la voiture était également expiré, deux raisons pour mettre la voiture à la fourrière (bureau de police d’Angolares dans ce cas-ci). J’ai reçu un appel de téléphone pour m’informer de la situation et je suis donc allé à leur secours en passant prendre le portefeuille de Filip à la maison. Les policiers me connaissant maintenant assez bien et compte tenu de la bonne relation que nous entretenons avec les forces de l’ordre, la voiture a été libérée (moyennant une petite amende qui arrivait à point pour les fêtes de fin d’année) à la condition de mettre en ordre le livret de la voiture dès que possible. Tout cela s’est passé la veille de notre départ en vacances, j’ai donc demandé à l’un de mes collègues (qui souhaitait utiliser la voiture pendant notre absence) de s’en occuper.
Je vous écris ces lignes depuis la Normandie, où nous avons décidé de passer les fêtes avec nos enfants et leurs conjoint(e)s et notre petite-fille, ce qui fut des plus agréables. Nous y passerons encore un peu de temps Marie-Claude et moi avant de rejoindre notre île tropicale et profitons entre-temps du plaisir des petites flambées et de la possibilité de faire toutes sortes de bricolages.
Nous vous souhaitons une nouvelle année plein de bonheur et tout et tout et espérons, comme d’habitude, recevoir de vos nouvelles.
A bientôt vous lire,
Marc & Marie-Claude
Our silence in the last few weeks is not because we are offline, but because we are on holiday and therefore lazy, especially when it comes to writing news.
Our last week in Sao Tomé with Emilie, Filip and Lynn was full of various adventures and new experiences, including for Marie-Claude and me.
We took our little ones to Jalé for a few days with the aim of seeing turtles, and apart from the fact that the weather was rather miserable with a lot of rain, we had the opportunity to see several turtles coming to lay eggs, or at least trying to lay eggs. The first turtles we saw were all close to our cabin and in the early evening, which allowed Lynn to enjoy the show without going to bed too late. For reasons we don’t know and that the guide couldn’t explain to us, the three turtles we saw at night went back to the sea without laying eggs. The guide, a Portuguese student who had just finished her studies in biology, assured us that the turtles would come back to lay eggs because they have no choice once they have been fertilised, but the soil must be suitable for nesting (not too close to the sea, not too many roots, not too wet, etc.) and sometimes they make up to 7 or 8 attempts before being satisfied. At night, the only lighting allowed is red lights, but this was without counting on the good preparation of Filip who had brought his night vision camera which allowed us to see much more clearly what the turtles were doing, including our guide who was very impressed.
However, once again we were lucky (probably helped by the fact that we are early risers) because while walking early on the beach (around 5:30 am) we came across a turtle nesting and with the daylight it is much more spectacular, especially as it was a very large turtle.
Emilie and Filip had enjoyed our short stay together in Mucumbli as much as we did and decided to go back for a few (two) days just the two of them, leaving Lynn in our care. It was a novelty for us and especially for Lynn to spend a night without her parents. Apart from the fact that it may have taken us a little longer to get her to sleep for the night, it went off without a hitch and in the morning (contrary to usual) we were awake before Lynn as our alarm clock went off at 5:30am to prepare for the morning call in plantation.
On one of our trips from Ribeira Peixe to the capital we had pointed out a small stall along the road where a local artist was selling sculptures made from driftwood. Emilie and Filip decided to go there and took Marie-Claude’s little car with them. As it wasn’t very far, Filip decided that it was useless to take his wallet (in which he also keeps his driving licence…). You can guess what happened next, on the way they met a police patrol who stopped them and, oh surprise, asked to see the car’s documents and the driver’s licence… Apart from the lack of a driving licence, it turned out that the car’s registration book was also expired, two reasons to impound the car (Angolares police office in this case). I received a phone call to inform me of the situation and so I went to their rescue after picking up Filip’s wallet from home. As the police now know me quite well and given the good relationship we have with the police, the car was released (with a small fine which was just in time for the festive season) on the condition that the car’s document would put in order as soon as possible. All this happened the day before we left for our holidays in Europe, so I asked one of my colleagues (who wanted to use the car while we were away) to look after it.
I am writing this from Normandy, where we decided to spend the holidays with our children and their spouses and our granddaughter, which was most enjoyable. Marie-Claude and I will spend some more time there before heading back to our tropical island and in the meantime we are enjoying the pleasure of small fires and the possibility of doing all sorts of crafts.
We wish you a happy new year and hope to hear from you as usual.
See you soon,
Marc & Marie-Claude